mercredi 28 octobre 2020

Ce ne sont que des arguties juridiques même si sur le fond on soit satisfait que ce personnage individu respectueux, malpoli, mal élevé extrémiste se soit fait ramasser par les juges européens !

 

« Immoral », « marchand de religion » : Erdogan perd son procès sur la liberté d'expression

Le président turc, qui avait obtenu la condamnation d'un opposant pour des propos peu amènes à son endroit, a subi un camouflet devant les juges européens.

C'est un hasard de calendrier. Alors que Recep Tayyip Erdogan n'a de cesse de critiquer, ces derniers jours, la liberté d'expression en France, qu'il estime être un moyen de stigmatiser les musulmans à travers la publication de caricatures du prophète Mahomet, le président turc vient d'être rappelé à l'ordre par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Dans un arrêt rendu mardi 27 octobre, les juges européens estiment contraire à la liberté d'expression la condamnation d'un opposant politique qui avait osé critiquer celui qui était alors chef du gouvernement.

En janvier et février 2012, Kemal Kılıçdaroğlu, à la tête du Parti républicain du peuple, principal mouvement d'opposition, avait en effet publiquement critiqué les décisions de justice qui avaient frappé des manifestants contre des projets de centrales hydroélectriques, des bombardements turcs ou des affaires judiciaires très médiatisées dans le pays. Monsieur Kılıçdaroğlu avait dénoncé, à cette occasion, un « régime dictatorial postmoderne », disposant de tribunaux à sa botte, « assumant la fonction de répression au nom du pouvoir ».

Comment Macron est devenu la tête de Turc d'Erdogan

Erdogan porte plainte

Erdogan avait alors décidé de porter plainte pour atteinte à son honneur personnel et professionnel et à sa réputation. L'homme politique reprochait notamment à son opposant de l'avoir qualifié de voleur et de menteur, d'avoir dit qu'il protégeait les corrompus et de l'avoir accusé de « faire du séparatisme » et de « faire commerce de la religion ». Kemal Kılıçdaroğlu sera condamné à verser en octobre 2012 une indemnité de 10 000 livres turques.

Huit ans plus tard, la CEDH se prononce dans cette affaire dans le sens d'une violation de la liberté d'expression par la Turquie. Les juridictions du pays avaient considéré que les expressions « [le Premier ministre] crée la zizanie », « provoque la haine », « fait du séparatisme », « n'est pas une personne pieuse », « [est] un marchand de religion », « un individu qui exploite les croyances des personnes pieuses », « [a] un manque de morale », « [est] immoral » constituaient des attaques personnelles et avaient dépassé la simple opinion.

La CEDH estime, elle, que si ces expressions sont parfois inélégantes, « il est cependant essentiellement question de jugements de valeur et non d'imputations de fait concrètes. » Les juridictions turques, ajoutent les juges, « n'ont procédé à aucune analyse sur la question de savoir si les expressions litigieuses reposaient sur une base factuelle suffisante ».

Base factuelle suffisante et droit à l'exagération

Or, poursuivent les magistrats, « force est de constater que ces expressions étaient en rapport direct avec de nombreux sujets d'actualités ». La CEDH admet que le « mépris » contenu dans certaines phrases de l'opposant politique ne peut être négligé, mais tempère aussitôt en affirmant que chaque homme politique a droit, dans son expression publique, à un style provocateur « destiné à déclencher une polémique autour de l'attitude prétendument adoptée sur le plan politique par le destinataire des propos en question [en l'occurrence, Recep Tayyip Erdogan, NDLR] ».

De tels propos « pourraient également être admis comme des invectives politiques que les élus politiques s'autorisent lors de leurs échanges. […] Même si tout individu qui s'engage dans un débat public d'intérêt général est tenu au respect de la réputation et des droits d'autrui, il lui est cependant permis de recourir à une certaine dose d'exagération, voire de provocation », conclut la Cour.

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Car le président turc ERDOGAN est un va en guerre, ce qu'il fait partout et encore dans sa région, il mériterait une sanction nettement plus sévère car son armée détruit et tue des peuples plus faibles et sans vergognes !

Genre de pseudo dictateur qui ne rêve que de reconstituer l'ex empire ottoman se prenant pour un sultan turc !

Il a beaucoup de chance que la diplomatie internationale actuelle n'est faite que de politiquement correct hypocrite souvent à cause du profit ou ressources énergétiques à convoiter !

Au IXX eme siècle, on ne se serait pas embarrassé de paroles insultantes ou actes irrespectueux entre états, on aurait envoyé des canonnières pour régler n'importe quel conflit même peu important !?

Maintenant on palabre et on insulte est-ce mieux ?!

Tout est là et encore, si cela ne débouche pas sur plus grave, à cause de pseudo dictateurs qui eux perdurent malgré de grandes guerres mondiales, car les hommes sont incurables et n'arrivent pas à vivre sereinement à cause de tels personnages, depuis des millénaires !

Et ce n'est pas nos donneurs de leçons bienpensant qui changeront cela, car ils manquent de volonté, car eux aussi sont hypocrites et l'on appelle cela la diplomatie vaste chimère immorale !

Jdeclef 28/10/2020 13h48


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