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Enseignant décapité à Conflans : un conseil de défense ce week-end
VIDÉO. Au
sein de l'exécutif, certains plaident d'ores et déjà pour un durcissement du
projet de loi sur le séparatisme.
L'essentiel :
- Le corps
d'un professeur d'histoire a été découvert décapité vendredi en fin
d'après-midi à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Selon une
source policière, il avait montré des éléments de caricatures de Mahomet
en classe.
- Le principal
suspect a été abattu par la BAC Conflans-Sainte-Honorine. Après avoir
découvert la victime, les forces de l'ordre ont tenté d'interpeller
l'individu qui les menaçait d'une arme blanche. Avant d'être abattu, il a
crié « Allah akbar », selon une source proche de l'enquête.
- Emmanuel
Macron s'est rendu peu après 21 heures au collège Bois
d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le
professeur. Décrivant un « attentat islamiste caractérisé », il
a appelé la nation à « faire bloc ». « Ils ne
passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas », a insisté le chef de
l'État.
- Le Parquet
national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête. L'enquête a
été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise
terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste
criminelle ».
- Neuf
personnes se trouvent actuellement en garde à vue.
- Conseil de défense ce week-end
Un conseil de défense se
tiendra dans le courant du week-end à l'Élysée pour répondre à l'attentat de
Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), indique la présidence de la République. Le
signe qu'Emmanuel Macron entend apporter une réaction « immédiate, forte
et coordonnée » à cette attaque terroriste, explique-t-on de même source.
Le président, qui s'est rendu vendredi soir devant le collège du Bois d'Aulne,
où enseignait le professeur d'histoire-géographie assassiné par décapitation, a
demandé à Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale) et Gérald Darmanin
(Intérieur) de consulter activement en ce sens. Les deux ministres devraient
intervenir aux journaux télévisés de 20 heures en soirée, et le
Premier ministre Jean Castex accorder une interview au Journal du dimanche. Au
sein de l'exécutif, certains plaident d'ores et déjà pour un durcissement du
projet de loi sur le séparatisme, dont Emmanuel Macron a détaillé le contenu
lors d'un discours aux Mureaux (Yvelines) le 2 octobre. Ce texte doit
être présenté en conseil des ministres
le 9 décembre.
- L'État sera aux côtés des enseignants pour les "protéger"
affirme Jean-Michel Blanquer
Jean-Michel Blanquer, qui a
reçu les syndicats de professeurs au ministère samedi matin avec le Premier
ministre Jean Castex, a rendu hommage au professeur d'histoire "lâchement
assassiné" vendredi par un jeune Russe tchétchène de 18 ans,
ensuite abattu par des policiers. "Je serai, et notre pays sera à vos
côtés pour vous protéger, vous permettre de faire votre métier qui est le
métier le plus essentiel, transmettre à nos enfants les savoirs et les valeurs
qui sont notre bien commun", a-t-il déclaré. L'enseignant "a été
assassiné pour avoir donné un cours qui avait un lien avec un pilier de la
démocratie : la liberté d'expression. C'est un acte ignoble et lâche,
c'est une attaque contre la République, parce que l'école est la colonne
vertébrale de la République", a-t-il déclaré.
12 h 08 - La communauté tchétchène
"horrifiée"
La communauté tchétchène est
"horrifiée" par la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un
collège de Conflans-Sainte-Honorine, a affirmé samedi l'Assemblée des
Tchétchènes d'Europe qui "condamne avec la plus grande fermeté"
l'attentat commis par un Russe tchétchène de 18 ans. "Notre
communauté est horrifiée comme tous les Français par cet incident", a
souligné dans un communiqué cette assemblée basée à Strasbourg, relevant
"qu'aucune communauté ne peut être tenue pour responsable pour tous les
actes isolés de ses ressortissants".
Fondée en 2017 et rassemblant une vingtaine d'associations
tchétchènes d'Europe, l'Assemblée "condamne avec la plus grande fermeté ce
crime et tient à affirmer de nouveau la position de ses membres qui consiste en
la condamnation de toute forme d'extrémisme religieux et de tout acte de
violence". "De façon quotidienne, nos membres font un travail acharné
contre l'extrémisme et appellent nos compatriotes au respect de la loi et au
respect envers tous les membres des sociétés dans lesquelles ils vivent",
poursuit-elle dans son communiqué. "Nous sommes fortement émus, c'est de
plus en plus choquant ce qui arrive", a déclaré à l'Agence France-Presse
le porte-parole de l'assemblée, Chamil
Albakov.
- Un parent avait porté plainte après le cours sur les
caricatures de Mahomet
Le professeur d'histoire
décapité vendredi près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines)
était visé depuis la semaine dernière par la plainte d'un parent d'élève
indigné qu'il ait montré des caricatures de Mahomet à sa classe, a-t-on appris
samedi de source proche du dossier. Selon cette source, il s'agit "manifestement"
du père actuellement en garde à vue, qui avait diffusé une vidéo sur les
réseaux sociaux dans laquelle il qualifiait l'enseignant de "voyou"
pour avoir montré des caricatures de Mahomet "nu" pendant un cours
dans la classe de quatrième de sa fille.
Le professeur avait, quelques jours plus tard, porté plainte à son tour pour
diffamation, a ajouté la source proche du dossier, confirmant une information
de BFM TV.
- Conférence de presse du procureur antiterroriste à 15 heures
Le procureur national
antiterroriste, Jean-François Ricard, s'exprimera samedi à 15 heures
sur l'enquête ouverte après la décapitation vendredi d'un enseignant d'un
collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a annoncé le Parquet national
antiterroriste (Pnat) dans un communiqué. La conférence de presse se tiendra au
tribunal judiciaire de Paris dans le 17e arrondissement. Neuf personnes étaient
en garde à vue samedi dans le cadre de cette enquête ouverte vendredi pour
"assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et
"association de malfaiteurs terroriste criminelle".
- Des fleurs déposées devant le collège
Samedi matin à Conflans-Sainte-Honorine, quelques roses avaient été déposées à
l'entrée du collègue de ce quartier pavillonnaire décrit par des élèves et
leurs parents comme calme et sans histoire. Le professeur, un quadragénaire,
père de famille connu pour son investissement auprès de ses élèves, était
"très apprécié", a assuré Armelle, dont le fils de 13 ans
fréquente le collège. "C'est tellement violent qu'on y croit toujours pas,
même ce matin", a dit à l'Agence France-Presse Monique
Coquet, 76 ans, qui habite en face du
collège.
10 h 58 - Un hommage national sera rendu
à l'enseignant
L'Élysée a indiqué samedi
qu'un "hommage national" serait rendu à l'enseignant décapité
vendredi dans les Yvelines, qui avait montré des caricatures de Mahomet à une
partie de ses élèves. Cet hommage, dont la date n'est pas encore fixée, est
organisé en coordination avec la famille, a précisé l'Élysée à l'Agence
France-Presse. Emmanuel Macron s'était rendu dès vendredi soir sur les lieux de
l'attaque, à Conflans-Saine-Honorine, où il avait dénoncé un "attentat
islamiste caractérisé".
"D'autres expressions et annonces sont prévues après les réunions du
week-end", ont encore indiqué les services de la présidence de la
République.
- "Ce sont les valeurs les plus fondamentales de la
République qui sont touchées"
Le Premier ministre, Jean Castex, a affirmé qu'avec l'attaque d'un enseignant
dans les Yvelines, "ce sont les valeurs les plus fondamentales de la
République qui sont touchées", samedi, lors d'une réunion avec des
syndicats enseignants, a rapporté son entourage. "Après la liberté de la
presse et Charlie Hebdo, la liberté d'enseigner : bref, la
République" est visée, a martelé le chef du gouvernement, qui a fait part
de sa "totale indignation". "La laïcité, colonne vertébrale de
la République, a été, à travers cet acte ignoble, visée", a encore dit
Jean Castex devant les syndicats enseignants lors d'une réunion au ministère de
l'Éducation nationale. Le Premier ministre doit ensuite tenir une réunion
à 11 heures avec les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la
Justice, Éric Dupond-Moretti, et de l'éducation nationale, Jean-Michel
Blanquer.
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Alors qu’il assume :
Car là il ne faut plus qu’il
parle pour ne rien dire par de grand discours alambiqué dont il a le secret, mais
d’où, il ne sort rien de positif ni rapidité dans les mesures à prendre urgemment
(et s’il y en a en gestation ce qu’on peut douter !)
Il faut frapper à la source
de ces endroits ou lieux divers dites zones de non droit trop nombreuses et où
il y a de la délinquance violente et trafics divers en faisant un ménage en profondeur,
car c’est là que des individus radicalisés ou fanatisés ce mélange avec des
populations faibles souvent démunies et influençables aux mauvais prêcheurs qui
s’infiltrent insidieusement dans leurs vies quotidiennes et les protéger aussi
en leur faisant comprendre que c’est pour leur bien et cesser de les ignorer,
comme on le fait depuis plus de trente ans !
Il faut enfin que l’état dit
régalien et donc nos dirigeants le président et son gouvernement et ministres
dédiés fasse preuve d’une extrême fermeté en termes de justice en revoyant
drastiquement le code pénal inadapté et que les forces de l’ordre qui sont
souvent agressées ne soient plus corsetées comme elles le sont, car toute cette
voyoucratie ou malfaisants qui transgresse les lois en les remplaçant par des lois
islamiques type charia soient sanctionnés sévèrement !
Car maintenant, l’état ne
peut plus reculer, par cet attentat lâche barbare vient de se diriger vers l’anarchie
déjà latente qui peut basculer vers la guerre civile, à cause d’une religion intolérante
dont certains éléments extrémistes se serve et ne veulent plus respecter la
culture de votre pays et il faut qu’ils aient peur de l’ordre républicain, ça changera
un peu, car ce n’est pas le cas et le ver est dans le fruit depuis longtemps,
malgré ce qu’en pense notre président, ils sont déjà là !
Jdeclef 17/10/2020 13h31LP
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