samedi 17 octobre 2020

Conseil de défense grand mot que l'on emploie pour tout, et n’importe quoi mais qui enfin ce justifie, si le président agit, puisque c'est lui qui décide de tout !

 

DIRECT. Enseignant décapité à Conflans : un conseil de défense ce week-end

VIDÉO. Au sein de l'exécutif, certains plaident d'ores et déjà pour un durcissement du projet de loi sur le séparatisme.

 

L'essentiel : 

  • Le corps d'un professeur d'histoire a été découvert décapité vendredi en fin d'après-midi à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Selon une source policière, il avait montré des éléments de caricatures de Mahomet en classe.
  • Le principal suspect a été abattu par la BAC Conflans-Sainte-Honorine. Après avoir découvert la victime, les forces de l'ordre ont tenté d'interpeller l'individu qui les menaçait d'une arme blanche. Avant d'être abattu, il a crié « Allah akbar », selon une source proche de l'enquête.
  • Emmanuel Macron s'est rendu peu après 21 heures au collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le professeur. Décrivant un « attentat islamiste caractérisé », il a appelé la nation à « faire bloc ». « Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas », a insisté le chef de l'État.
  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête. L'enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
  • Neuf personnes se trouvent actuellement en garde à vue. 

- Conseil de défense ce week-end

      Un conseil de défense se tiendra dans le courant du week-end à l'Élysée pour répondre à l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), indique la présidence de la République. Le signe qu'Emmanuel Macron entend apporter une réaction « immédiate, forte et coordonnée » à cette attaque terroriste, explique-t-on de même source. Le président, qui s'est rendu vendredi soir devant le collège du Bois d'Aulne, où enseignait le professeur d'histoire-géographie assassiné par décapitation, a demandé à Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale) et Gérald Darmanin (Intérieur) de consulter activement en ce sens. Les deux ministres devraient intervenir aux journaux télévisés de 20 heures en soirée, et le Premier ministre Jean Castex accorder une interview au Journal du dimanche. Au sein de l'exécutif, certains plaident d'ores et déjà pour un durcissement du projet de loi sur le séparatisme, dont Emmanuel Macron a détaillé le contenu lors d'un discours aux Mureaux (Yvelines) le 2 octobre. Ce texte doit être présenté en conseil des ministres le 9 décembre.      

- L'État sera aux côtés des enseignants pour les "protéger" affirme Jean-Michel Blanquer

      Jean-Michel Blanquer, qui a reçu les syndicats de professeurs au ministère samedi matin avec le Premier ministre Jean Castex, a rendu hommage au professeur d'histoire "lâchement assassiné" vendredi par un jeune Russe tchétchène de 18 ans, ensuite abattu par des policiers. "Je serai, et notre pays sera à vos côtés pour vous protéger, vous permettre de faire votre métier qui est le métier le plus essentiel, transmettre à nos enfants les savoirs et les valeurs qui sont notre bien commun", a-t-il déclaré. L'enseignant "a été assassiné pour avoir donné un cours qui avait un lien avec un pilier de la démocratie : la liberté d'expression. C'est un acte ignoble et lâche, c'est une attaque contre la République, parce que l'école est la colonne vertébrale de la République", a-t-il déclaré.

12 h 08 - La communauté tchétchène "horrifiée"

      La communauté tchétchène est "horrifiée" par la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a affirmé samedi l'Assemblée des Tchétchènes d'Europe qui "condamne avec la plus grande fermeté" l'attentat commis par un Russe tchétchène de 18 ans. "Notre communauté est horrifiée comme tous les Français par cet incident", a souligné dans un communiqué cette assemblée basée à Strasbourg, relevant "qu'aucune communauté ne peut être tenue pour responsable pour tous les actes isolés de ses ressortissants". 

Fondée en 2017 et rassemblant une vingtaine d'associations tchétchènes d'Europe, l'Assemblée "condamne avec la plus grande fermeté ce crime et tient à affirmer de nouveau la position de ses membres qui consiste en la condamnation de toute forme d'extrémisme religieux et de tout acte de violence". "De façon quotidienne, nos membres font un travail acharné contre l'extrémisme et appellent nos compatriotes au respect de la loi et au respect envers tous les membres des sociétés dans lesquelles ils vivent", poursuit-elle dans son communiqué. "Nous sommes fortement émus, c'est de plus en plus choquant ce qui arrive", a déclaré à l'Agence France-Presse le porte-parole de l'assemblée, Chamil Albakov.      

- Un parent avait porté plainte après le cours sur les caricatures de Mahomet

      Le professeur d'histoire décapité vendredi près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) était visé depuis la semaine dernière par la plainte d'un parent d'élève indigné qu'il ait montré des caricatures de Mahomet à sa classe, a-t-on appris samedi de source proche du dossier. Selon cette source, il s'agit "manifestement" du père actuellement en garde à vue, qui avait diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il qualifiait l'enseignant de "voyou" pour avoir montré des caricatures de Mahomet "nu" pendant un cours dans la classe de quatrième de sa fille. 
Le professeur avait, quelques jours plus tard, porté plainte à son tour pour diffamation, a ajouté la source proche du dossier, confirmant une information de BFM TV.      

- Conférence de presse du procureur antiterroriste à 15 heures

      Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, s'exprimera samedi à 15 heures sur l'enquête ouverte après la décapitation vendredi d'un enseignant d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat) dans un communiqué. La conférence de presse se tiendra au tribunal judiciaire de Paris dans le 17e arrondissement. Neuf personnes étaient en garde à vue samedi dans le cadre de cette enquête ouverte vendredi pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".       

- Des fleurs déposées devant le collège
Samedi matin à Conflans-Sainte-Honorine, quelques roses avaient été déposées à l'entrée du collègue de ce quartier pavillonnaire décrit par des élèves et leurs parents comme calme et sans histoire. Le professeur, un quadragénaire, père de famille connu pour son investissement auprès de ses élèves, était "très apprécié", a assuré Armelle, dont le fils de 13 ans fréquente le collège. "C'est tellement violent qu'on y croit toujours pas, même ce matin", a dit à l'Agence France-Presse Monique Coquet, 76 ans, qui habite en face du collège.      

10 h 58 - Un hommage national sera rendu à l'enseignant

      L'Élysée a indiqué samedi qu'un "hommage national" serait rendu à l'enseignant décapité vendredi dans les Yvelines, qui avait montré des caricatures de Mahomet à une partie de ses élèves. Cet hommage, dont la date n'est pas encore fixée, est organisé en coordination avec la famille, a précisé l'Élysée à l'Agence France-Presse. Emmanuel Macron s'était rendu dès vendredi soir sur les lieux de l'attaque, à Conflans-Saine-Honorine, où il avait dénoncé un "attentat islamiste caractérisé".
"D'autres expressions et annonces sont prévues après les réunions du week-end", ont encore indiqué les services de la présidence de la République.
      

- "Ce sont les valeurs les plus fondamentales de la République qui sont touchées"

      
Le Premier ministre, Jean Castex, a affirmé qu'avec l'attaque d'un enseignant dans les Yvelines, "ce sont les valeurs les plus fondamentales de la République qui sont touchées", samedi, lors d'une réunion avec des syndicats enseignants, a rapporté son entourage. "Après la liberté de la presse et Charlie Hebdo, la liberté d'enseigner : bref, la République" est visée, a martelé le chef du gouvernement, qui a fait part de sa "totale indignation". "La laïcité, colonne vertébrale de la République, a été, à travers cet acte ignoble, visée", a encore dit Jean Castex devant les syndicats enseignants lors d'une réunion au ministère de l'Éducation nationale. Le Premier ministre doit ensuite tenir une réunion à 11 heures avec les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Éric Dupond-Moretti, et de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. 

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Alors qu’il assume :

Car là il ne faut plus qu’il parle pour ne rien dire par de grand discours alambiqué dont il a le secret, mais d’où, il ne sort rien de positif ni rapidité dans les mesures à prendre urgemment (et s’il y en a en gestation ce qu’on peut douter !)

Il faut frapper à la source de ces endroits ou lieux divers dites zones de non droit trop nombreuses et où il y a de la délinquance violente et trafics divers en faisant un ménage en profondeur, car c’est là que des individus radicalisés ou fanatisés ce mélange avec des populations faibles souvent démunies et influençables aux mauvais prêcheurs qui s’infiltrent insidieusement dans leurs vies quotidiennes et les protéger aussi en leur faisant comprendre que c’est pour leur bien et cesser de les ignorer, comme on le fait depuis plus de trente ans !

Il faut enfin que l’état dit régalien et donc nos dirigeants le président et son gouvernement et ministres dédiés fasse preuve d’une extrême fermeté en termes de justice en revoyant drastiquement le code pénal inadapté et que les forces de l’ordre qui sont souvent agressées ne soient plus corsetées comme elles le sont, car toute cette voyoucratie ou malfaisants qui transgresse les lois en les remplaçant par des lois islamiques type charia soient sanctionnés sévèrement !

Car maintenant, l’état ne peut plus reculer, par cet attentat lâche barbare vient de se diriger vers l’anarchie déjà latente qui peut basculer vers la guerre civile, à cause d’une religion intolérante dont certains éléments extrémistes se serve et ne veulent plus respecter la culture de votre pays et il faut qu’ils aient peur de l’ordre républicain, ça changera un peu, car ce n’est pas le cas et le ver est dans le fruit depuis longtemps, malgré ce qu’en pense notre président, ils sont déjà là !

Jdeclef 17/10/2020 13h31LP

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