Coignard –
Covid : Macron et le deuil des illusions
CHRONIQUE.
Souvent théâtral, le président a choisi, cette fois, de parler sans fard du
reconfinement. Quitte à jeter aux oubliettes les vérités d'hier.
Dans ses précédentes interventions sur l'épidémie de Covid-19, Emmanuel
Macron s'était fait tour à tour allusif en annonçant un confinement sans jamais
prononcer le mot, lyrique lorsqu'il annonçait, avec la perspective du
déconfinement, le retour des « jours heureux », martial quand il
assurait, le 14 juillet, qu'en cas de deuxième vague, « nous serons
prêts ». Ce mercredi soir, il a renoncé au moindre artifice pour demander
aux Français de retourner à la case départ, celle du confinement. Un mot
clairement énoncé, cette fois.
Un tableau clinique catastrophique, des stratégies qui se révèlent
inopérantes, une urgence à agir pour éviter le raz-de-marée sur les hôpitaux…
Le chef de l'État n'a rien caché de tout cela. « Nous sommes débordés par
une seconde vague qui sera sans doute plus dure et meurtrière que la première »,
a-t-il exposé. « Débordés », un terme qui d'ordinaire ne fait pas
partie de son vocabulaire.
Reconfinement : Emmanuel Macron, chef de guerre en déroute
L'adieu aux certitudes
Conséquence de ce « débordement », le président a dû
abandonner toutes les certitudes d'hier. Il nous recommandait d'apprendre à
« vivre avec le virus ». La déferlante des contaminations a eu raison
de cette cohabitation.
Il célébrait, avec la nomination de Jean Castex à Matignon, le
couple maire-préfet. Cette union n'aura pas résisté à l'automne meurtrier.
Certes, Emmanuel Macron a eu quelques mots aimables pour les élus de terrain,
dont il a salué la mobilisation. Mais quelle marge d'initiative restera-t-il aux
maires, à partir de vendredi zéro heure, sinon celle de faire la chasse aux
contrevenants ?
Foin de dentelle et de sur-mesure. Les promesses girondines se
sont envolées. Pas une oreille de Français confiné ne doit dépasser, que
celui-ci réside dans l'Indre, la Manche, l'Orne, derniers départements
métropolitains en situation de vulnérabilité dite « modérée », ou
qu'il vive dans une métropole où le taux d'incidence tourne autour de
1 000 personnes infectées pour 100 000 habitants, proportion
alarmante.
Les discours sur la « riposte graduée » ont vécu aussi,
puisque « chaque heure compte » dans le déploiement de l'arme fatale,
celle du confinement. Un confinement qu'Emmanuel Macron qualifiait fin août,
devant la presse présidentielle, de « mesure la plus fruste pour lutter
contre un virus, la chose la plus simple que l'on a faite depuis le Moyen
Âge ». Et qui devient désormais la solution ultime. Les promesses se sont
envolées aussi. Le président a dit garder « espoir de célébrer en famille
Noël et les fêtes de fin d'année », mais sans engagement ferme. Les
illusions, comme les « jours heureux », ont fait long feu…
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Où « qui se sent
morveux se mouche » !?
Il n'a pas palabré trop
longtemps 20 min tant mieux, car il n'avait aucune nouveauté à annoncer par
rapport au début de la pandémie en mars et qui remontait à avant d'ailleurs et
comme d'habitude, où il avait perdu du temps à tergiverser typiquement le
défaut qui nous avons nous les français !
Pour le reste, les français
qui ont un emploi doivent s’accrocher à celui-ci, car le patronat ne va pas embaucher
et avec des salaires moindres, en gardant si possible ceux existant, et en
disant aux salariés « vous avez du boulot ne vous plaignez pas » !
Cette crise sanitaire dont
certains n’ont pas voulu voir le coté économique va devenir désastreuse pour le
commerce en général et nous y sommes dès le 30/10 ou les petits ou moyens
commerces vont tomber comme dans un champ comme des fruits murs et vont pourrir
que l’on ne ramassera pas !
Cela fait beaucoup de salariés
que l’état ne soutiendra pas éternellement ne rêvons pas le coté économique est
bien plus dévastateur que la crise sanitaire car il va mettre une catégorie
importante de français dans la misère, cela, c’est déjà vu avec la crise de
1929 que l’on a oubliée, comme nos guerres mondiales où la peste noire du
moyen âge qui tuait bien plus et bien plus vite
Peut-être est-ce dû à mère
nature qui procède à une régulation de l’espèce humaine devenant trop nombreuse
et invasive par ces virus que l’être humain malgré son intelligence n’arrive
pas à éradiquer ?!
Ce qui fait dire à certains
scientifiques jusqu’à un dernier à la télé ce matin membre de l’académie de
médecine, qu’il faut vivre avec le virus et s’habituer à porter un masque en
permanence même après la fin de cette pandémie, comme le font déjà les
populations chinoises et asiatiques depuis longtemps !
Pour nos dirigeants et
gouvernements leur inefficacité est hélas confirmée, ils ne feront pas de
miracle !
Jdeclef 29/10/2020 10h02LP
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