Covid :
le couvre-feu comme cache-misère du gouvernement
CHRONIQUE.
Cette décision, de plus en plus sérieusement étudiée en haut lieu, ressemble à
un aveu d'impuissance de la part de l'exécutif.
Cela aurait pu être une bonne journée pour l'exécutif, avec la
sortie du rapport d'étape rédigé par le comité d'experts indépendants qu'il a
lui-même sollicité pour évaluer ses performances dans la lutte contre
l'épidémie de coronavirus. Si l'on mesure le nombre de jours où chaque pays a
dû déplorer plus d'un décès lié au Covid-19 par million d'habitants, la France
se situe plutôt dans la moyenne haute, derrière l'Autriche, l'Allemagne et la Suisse,
mais devant le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la Suède et les États-Unis. Ce
document n'est pas qu'un satisfecit puisqu'il pointe « un manque de
pédagogie sur la pertinence des mesures mises en œuvre, un appel réduit à la
responsabilité des citoyens et une communication insuffisamment tournée vers
les jeunes ».
Le gouvernement à la reconquête de la « génération
Covid »
Au-delà du débat qui fait rage entre « alarmistes » et
« rassuristes », les conséquences de ces manquements n'ont échappé à
personne : augmentation du taux d'incidence, du nombre d'hospitalisations
et d'admissions en réanimation. Après un conseil de défense réuni hier mardi, Emmanuel
Macron prend la parole ce soir pour annoncer de nouvelles restrictions dans les
zones les plus touchées, Paris et sa petite couronne ainsi que plusieurs
grandes métropoles.
Toujours aussi démunis !
« Tout est sur la table », dit-on, mais les
« ballons d'essai » lancés toute la journée de mardi concernent
un couvre-feu nocturne qui pourrait s'exercer dès 20 heures. Un
couvre-feu, comme en temps de guerre ou d'insurrection ? Avant de
s'interroger sur son efficacité, il convient de s'arrêter sur sa légitimité. Il
s'agit avant tout, comme lors du confinement de printemps, de préserver les
services de réanimation d'un tsunami. Mais nous ne sommes plus au printemps.
Les autorités ont eu près de six mois pour préparer le pays à une deuxième
vague. Dès lors, un couvre-feu privatif de liberté et désastreux pour
l'économie apparaît comme une sorte de cache-misère, imposé faute de mieux.
Covid-19 : un couvre-feu à l'étude pour Paris et
l'Île-de-France
Il suffit d'interroger des médecins généralistes, des directeurs
de laboratoire ou des personnes qui ont dû subir un test sur leur
expérience personnelle. Les réponses obtenues racontent toutes la même
histoire : les résultats n'arrivent qu'au bout de trois ou quatre jours ;
entre-temps, les « cas contacts » potentiels ne savent pas encore
s'ils le sont vraiment et ont tout loisir de contaminer d'autres
personnes ; même s'ils font preuve de zèle, ils ne sont pas prioritaires
pour subir un test et devront donc patienter… Dit plus simplement, la stratégie
« tester, tracer, isoler », rabâchée depuis des mois, n'existe que
sur le papier. Bien menée, elle aurait contribué à éviter le raz-de-marée tant
redouté sur l'hôpital. Hôpital qui par ailleurs semble toujours aussi démuni,
alors que le ministre de la Santé avait promis pour la rentrée un doublement
des lits de réanimation.
Il faudra beaucoup de talent et d'éloquence au président de la
République pour dissiper le sentiment que ce couvre-feu résulte des errements
d'une stratégie qui consiste à courir après le virus. Le comité d'experts, dans
son rapport d'étape, préconise un changement de communication afin de
« mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ».
C'est en effet indispensable !
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Mais en tout état de cause
ne concernerait, que les français habitués à sortir le soir voire les vrais
noctambules !?
Et bien sûr tous les
commerces : débit de boissons, restaurants, salles de spectacles etc. ouverts
la nuit
(Et alors fermera-t-on
les transports en communs, la nuit métro/RER /tramway/bus/transilien etc. à PARIS et IDF par exemple?!)
Pour autant cela serait-il efficace,
comme le confinement l'avait été, rien n'est moins sûr ?!
Car quand le gouvernement a
levé le confinement, avec trop d’optimismes, les contaminations n'ont pas tardé
à reprendre logiquement après la fin des vacances que l'on n'avait pas
occultées, car le virus était toujours là et cette nouvelle vague est arrivée peut-être
plus forte que celle du début !
Donc à part les mesures barrières
gels hydroalcooliques, distanciations et ports de masques partout, il n'y a
rien de nouveau !
Sans compter une partie de
français qui n'y croient plus, (avec en plus la grippe saisonnière malgré la
vaccination qui va arriver !)
En fait ce qui inquiète au
plus haut point notre gouvernement et nos services de santés, c’est le manque
de lits pour ce Covid 19 et en ranimation avec le manque de médecins et infirmières
qui sont fatigués et mêmes certains qui veulent démissionner, car à bout !
Le gouvernement n’a plus de
solutions à part un miracle par un traitement médicamenteux ou vaccins
efficaces en grand nombre (rapide) car pour l’instant on n’a rien, il faut s’en
rendre compte et le gouvernement et ses dirigeants ne pourra rien inventer,
surtout qu’il n’a pas assez profité pendant cette pose de déconfinement pour
renforcer drastiquement les mesures de protection hospitalières au lieu de
prendre des congés !
Jdeclef 14/10/2020 13h41
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