mercredi 14 octobre 2020

Un couvre-feu à partir de 20 heures jusqu'au matin 5 heures donnerait vraiment une impression d'atteinte aux libertés !

 

Covid : le couvre-feu comme cache-misère du gouvernement

CHRONIQUE. Cette décision, de plus en plus sérieusement étudiée en haut lieu, ressemble à un aveu d'impuissance de la part de l'exécutif.

Cela aurait pu être une bonne journée pour l'exécutif, avec la sortie du rapport d'étape rédigé par le comité d'experts indépendants qu'il a lui-même sollicité pour évaluer ses performances dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Si l'on mesure le nombre de jours où chaque pays a dû déplorer plus d'un décès lié au Covid-19 par million d'habitants, la France se situe plutôt dans la moyenne haute, derrière l'Autriche, l'Allemagne et la Suisse, mais devant le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la Suède et les États-Unis. Ce document n'est pas qu'un satisfecit puisqu'il pointe « un manque de pédagogie sur la pertinence des mesures mises en œuvre, un appel réduit à la responsabilité des citoyens et une communication insuffisamment tournée vers les jeunes ».

Le gouvernement à la reconquête de la « génération Covid »

Au-delà du débat qui fait rage entre « alarmistes » et « rassuristes », les conséquences de ces manquements n'ont échappé à personne : augmentation du taux d'incidence, du nombre d'hospitalisations et d'admissions en réanimation. Après un conseil de défense réuni hier mardi, Emmanuel Macron prend la parole ce soir pour annoncer de nouvelles restrictions dans les zones les plus touchées, Paris et sa petite couronne ainsi que plusieurs grandes métropoles.

Toujours aussi démunis !

« Tout est sur la table », dit-on, mais les « ballons d'essai » lancés toute la journée de mardi concernent un couvre-feu nocturne qui pourrait s'exercer dès 20 heures. Un couvre-feu, comme en temps de guerre ou d'insurrection ? Avant de s'interroger sur son efficacité, il convient de s'arrêter sur sa légitimité. Il s'agit avant tout, comme lors du confinement de printemps, de préserver les services de réanimation d'un tsunami. Mais nous ne sommes plus au printemps. Les autorités ont eu près de six mois pour préparer le pays à une deuxième vague. Dès lors, un couvre-feu privatif de liberté et désastreux pour l'économie apparaît comme une sorte de cache-misère, imposé faute de mieux.

Covid-19 : un couvre-feu à l'étude pour Paris et l'Île-de-France

Il suffit d'interroger des médecins généralistes, des directeurs de laboratoire ou des personnes qui ont dû subir un test sur leur expérience personnelle. Les réponses obtenues racontent toutes la même histoire : les résultats n'arrivent qu'au bout de trois ou quatre jours ; entre-temps, les « cas contacts » potentiels ne savent pas encore s'ils le sont vraiment et ont tout loisir de contaminer d'autres personnes ; même s'ils font preuve de zèle, ils ne sont pas prioritaires pour subir un test et devront donc patienter… Dit plus simplement, la stratégie « tester, tracer, isoler », rabâchée depuis des mois, n'existe que sur le papier. Bien menée, elle aurait contribué à éviter le raz-de-marée tant redouté sur l'hôpital. Hôpital qui par ailleurs semble toujours aussi démuni, alors que le ministre de la Santé avait promis pour la rentrée un doublement des lits de réanimation.

Il faudra beaucoup de talent et d'éloquence au président de la République pour dissiper le sentiment que ce couvre-feu résulte des errements d'une stratégie qui consiste à courir après le virus. Le comité d'experts, dans son rapport d'étape, préconise un changement de communication afin de « mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ». C'est en effet indispensable !

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Mais en tout état de cause ne concernerait, que les français habitués à sortir le soir voire les vrais noctambules !?

Et bien sûr tous les commerces : débit de boissons, restaurants, salles de spectacles etc. ouverts la nuit

(Et alors fermera-t-on les transports en communs, la nuit métro/RER /tramway/bus/transilien etc. à PARIS et IDF par exemple?!)

Pour autant cela serait-il efficace, comme le confinement l'avait été, rien n'est moins sûr ?!

Car quand le gouvernement a levé le confinement, avec trop d’optimismes, les contaminations n'ont pas tardé à reprendre logiquement après la fin des vacances que l'on n'avait pas occultées, car le virus était toujours là et cette nouvelle vague est arrivée peut-être plus forte que celle du début !

Donc à part les mesures barrières gels hydroalcooliques, distanciations et ports de masques partout, il n'y a rien de nouveau !

Sans compter une partie de français qui n'y croient plus, (avec en plus la grippe saisonnière malgré la vaccination qui va arriver !)

En fait ce qui inquiète au plus haut point notre gouvernement et nos services de santés, c’est le manque de lits pour ce Covid 19 et en ranimation avec le manque de médecins et infirmières qui sont fatigués et mêmes certains qui veulent démissionner, car à bout !

Le gouvernement n’a plus de solutions à part un miracle par un traitement médicamenteux ou vaccins efficaces en grand nombre (rapide) car pour l’instant on n’a rien, il faut s’en rendre compte et le gouvernement et ses dirigeants ne pourra rien inventer, surtout qu’il n’a pas assez profité pendant cette pose de déconfinement pour renforcer drastiquement les mesures de protection hospitalières au lieu de prendre des congés !

Jdeclef 14/10/2020 13h41

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