Attentat
de Conflans : « révolté », Dupond-Moretti veut réguler les
réseaux sociaux
Le
ministre de la Justice s'exprime pour la première fois depuis la mort de Samuel
Paty, dans « Le Parisien ». Il évoque la « barbarie à nos
portes ».
Quelques jours après l'assassinat d'un enseignant
d'histoire-géographie, Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine
(Yvelines) pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, le
ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, prend la parole dans Le Parisien, lundi
19 octobre. Il déclare avoir ressenti « beaucoup d'émotion, de la
tristesse, mais aussi de la colère et de la révolte » face à ce drame
survenu vendredi 16 octobre. Le ministre annonce notamment, pour lutter
contre l'islam radical, sa volonté de réguler les réseaux sociaux en
agissant au niveau européen. « La législation actuelle repose sur une
directive de 2000 sur le commerce électronique. À l'époque, les
réseaux sociaux n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui », souligne-t-il.
Le ministre souhaite l'adoption du texte européen qui prévoit le
retrait des contenus terroristes en ligne. « Sur le plan national, nous
renforcerons la répression. Des modalités sont à l'étude », souligne-t-il.
La levée de l'anonymat sur Internet fait aussi partie des pistes envisagées.
« Mais le chemin de crête à trouver avec la garantie de la liberté
d'expression est ténu. Donc tout cela est infiniment complexe. Il ne
s'agit pas d'aller vers quelque chose qui ressemblerait à une censure »,
ajoute Éric Dupond-Moretti.
Une « fatwa » n'est pas « un terme juridique »
Revenant sur les propos du
ministre de l'Intérieur qui a parlé d'une « fatwa » contre
l'enseignant assassiné, le ministre indique que ce terme n'est pas « un
terme juridique ». « Mais, quand on connaît malheureusement le
résultat de cette fatwa, la mort d'un innocent », alors, oui, le ministre
souscrit à ce terme. « Pour autant, cela pose un certain nombre de
problèmes de qualification pénale, et c'est là-dessus que les services
travaillent. Il faut que les mots aient une traduction juridique. C'est
mon travail. Pour l'instant, nous avons la qualification d'injures publiques.
Le travail consiste à savoir si nous pouvons envisager autre chose »,
ajoute-t-il.
Alors il peut toujours
ergoter sur ce terme de « fatwa » non juridique qui permet à certains
malfaisants de mettre une cible sur tout êtres humains qui n’acceptent pas
leurs dogmes moyenâgeux qui compte, car c’est justement transgresser toutes
lois de la république en décidant la mort !
D’ailleurs, lui ex avocat
savait très bien trouver des termes adéquats pour faire acquitter des individus
coupables pour simple vice de forme qu’il a utilisé profusion, s’en étant fait
une spécialité qui l’avait fait surnommer par ses collègues « acquitator » ?!
Mais là, n’est pas le sujet,
il veut s’attaquer aux réseaux sociaux « poubelles » en jouant les
offusqués, mais c’est à double tranchant quand justement on parle de liberté d’expression
qui est la cause de la mort tragique de ce professeur qui l’enseignait, comme
les caricatures diverses ou propos divers qui circulaient sur la toile, et pendant
la lutte contre DAESH qui diffusait déjà ces messages haineux agrémentés de leurs
drapeaux ou vidéos ont les a vus !
Seuls les messages de diffamation
ou menaces de morts peuvent être réprimés si on le peut, mais pour le reste
fermer drastiquement les réseaux sociaux, c’est revenir en arrière avec une
censure arbitraire et qui n’empêchera pas ceux émis de l’étranger, c’est le défaut
d’internet anonyme ou alors fermer les plateformes ou FAI, mais ça, c’est
de la dictature à la chinoise !
Mr le ministre de la justice
ferait mieux de s’occuper de reformer notre justice laxiste dont les français
se plaignent à juste titre pour la dépoussiérer ce qui ne semble pas plaire aux
magistrats, ceci en passant !
Il ne semble pas à sa place
cet ex avocat !?
Jdeclef 20/10/2020 13h38
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