Conflans :
le rôle d'un agitateur radicalisé pointé du doigt
Le
renseignement territorial du 78 a signalé le rôle actif d'Abdelhakim
Sefrioui dans la montée de la tension autour du professeur décapité. En vain.
La note des agents locaux du service
central du renseignement territorial rédigée dès le lendemain du rendez-vous entre
le père d'une élève de quatrième qui a tenté de mobiliser les parents
musulmans contre Samuel Paty, l'enseignant qui a été décapité, et la principale
du collège n'a atterri sur les bureaux des responsables du renseignement qu'au
milieu de cette semaine.
Le parent d'élève, actuellement en
garde à vue, était accompagné d'une figure bien connue de l'islam
radical : Abdelhakim Sefrioui, président d'un soi-disant « conseil
des imams de France », ainsi qu'il s'est présenté au chef d'établissement.
Ce signalement est resté lettre morte : si la note concluait que la
tension était retombée et la situation apaisée, elle ne subsistait que par
l'entremise de Sefrioui sur les réseaux sociaux. « Compte tenu du
contexte » Charlie Hebdo « entre le procès et l'attaque au couteau devant ses anciens
locaux, il est clair qu'on aurait dû au minimum faire évaluer une protection
pour Samuel Paty », regrette un officier du renseignement territorial du
78. Abdelhakim Sefrioui vient d'être placé en garde à vue.
Car Sefrioui s'est largement impliqué
dans la montée des tensions. À l'instar du père de famille qui a diffusé une
vidéo dénonçant le cours, il a qualifié Samuel Paty de
« voyou ». Sefrioui dénonçait dans une vidéo l'administration du
collège qui soutenait son enseignant. « Comme il n'allait rien y avoir de
la part de l'établissement [aucune suite ni sanction, NDLR], nous sommes partis
avec la ferme intention de mobiliser pour une action devant l'établissement et
devant l'inspection académique. Mais, dans l'après-midi, l'Inspection
académique a contacté le parent d'élève et lui a exprimé son étonnement et [le
fait] qu'ils allaient sévir… »
Abdelhakim Sefrioui est un vieux
routier de l'islamisme radical. Fiché depuis au moins quinze ans, il a
commencé à faire parler de lui, dans les médias nationaux, en intimidant, en
2009, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande
Mosquée de Paris. Après que Boubakeur avait tenu des propos publics d'amitié
envers les juifs, Sefrioui, un temps proche de Dieudonné, avait installé un
sit-in devant la Grande Mosquée de Paris contraignant ses responsables à fermer
le lieu de culte durant six semaines. À travers le collectif Cheikh Yassine [du
nom du fondateur du Hamas à Gaza en Palestine, NDLR], qu'il avait créé, il n'a
eu de cesse de promouvoir des actes violents ces dix dernières années, voire de
passer lui-même à l'action.
On le retrouve derrière le groupe
terroriste Forsane Aliza, aujourd'hui dissous, avec qui il tentait de faire
pression, en 2011 déjà, sur la proviseur du lycée de Saint-Ouen qui avait
tenté d'imposer dans son règlement intérieur la fin des jupes longues. Il se
disait représentant des parents d'élèves musulmans qui se sentaient stigmatisés
par cette décision, se faisant passer pour l'oncle d'une élève concernée par la
mesure de la cheffe d'établissement.
Procédure de déchéance de nationalité
avortée
Plus tôt, en 2010, il avait fait le
coup de poing à Montreuil contre les participants à un meeting commun en faveur
d'une loi sur le voile intégral réunissant Manuel Valls et Jean-Pierre Brard,
le maire de Montreuil. La police avait dû intervenir pour mettre fin aux
violences.
Sefrioui
a également vilipendé Jean-Christophe Lagarde, lorsque ce dernier était maire
de Drancy, pour son soutien à l'imam Chalghoumi. Le collectif Cheikh Yassine
est à l'origine de tensions permanentes autour de l'imam de Drancy ces
dernières années, au point que ce dernier a fini par être exfiltré de son
lieu de culte.
Ce type d’agitateur illuminé
est trop toléré en France, car ils montent certains individus faibles musulmans
contre les judéo-chrétiens qui composent (encore) la majorité des français
lambda de par la culture ancestrale de notre pays, sans compter ceux athées qui
ne croient à rien, comme c’est aussi leur droit !
Malgré qu’il soit signalé
par les services de renseignements, il continue à fomenter ses troubles
indirects et saisi toute occasion pour jeter de l’huile sur le feu comme pour
cet attentat horrible contre ce professeur !
Ça c’est totalement
inadmissible, il devrait être arrêté, voir au mieux expulsé depuis longtemps,
mais il y en a d’autres comme lui qui profite d’un pays ou les libertés sont mal
encadrées ou certains en viennent à faire leurs propres lois ne respectant plus
celles de la république !
C’est désolant, mais s’il faut
faire une ou des lois d’exception pour ces crimes ou agissements à consonances
religieuses islamiques extrémistes, il ne faut plus attendre et modifier notre
constitution, car la loi de 1905 de séparation de l’église et de l’état n’est
plus suffisante et la laïcité à la française ne protège pas nos concitoyens !
Et surtout profiter de ce
drame pour enfin réagir, Messieurs nos dirigeants bienpensant, car même si le président
n’est pas réélu en 2022, cela n’a aucune importance (d’ailleurs le veut-il ?)
Car la place n’est pas enviable, car la goutte de l’insupportable, suite à ce
drame a fait déborder le vase !
Car il y a le Covid 19 et
cette crise sanitaire ou l’état n’a pas de solution, mais pour ce terrorisme
islamique et tous ses dérivés là, on peut agir ou frapper où il faut faire le ménage
et donc le faire sans état d’âmes de bien-pensant hypocrites !
Jdeclef 18/10/2020 11h15LP
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