jeudi 15 octobre 2020

Plutôt Grandeur et décadence d'un homme ambitieux qui s'est pris pour un pseudo monarque pouvant décider et diriger tout en France !

 

Macron, l'homme qui pensait pouvoir changer la France

Élu à moins de 40 ans, il espérait réformer comme jamais le pays. Le voici contraint de décréter un couvre-feu et de parier sur l'extinction de l'épidémie.

Il avait dit à six reprises, dans son allocution télévisée du 16 mars dernier, que face au coronavirus, la France était en guerre. Le confinement de deux mois, de mars à mai, n'a pas permis à Emmanuel Macron de la gagner. À peine avait-il pu signer, en mai dernier, une trêve. De courte durée : cinq mois plus tard, le virus a lancé son offensive d'hiver. À bas bruit, à la fin de l'été. En accéléré depuis la rentrée de septembre. Contre lui, le président a choisi une autre arme que celle, à double tranchant, du confinement : le couvre-feu. De 21 heures à 6 heures du matin, pour quatre semaines au moins, peut-être six, les habitants des neuf villes classées en zone rouge, rouge vif ou écarlate – 20 millions de Français sont concernés – rentreront chez eux sous peine d'amende. Ainsi seront évités les rassemblements festifs et infectants, les dîners entre de trop nombreux amis, les rapprochements entre grands-parents, adolescents et petits-enfants, les alcools avalés dans les bars où chacun parle trop fort après deux verres. Même chez soi, et sauf, bien sûr, en cas de famille nombreuse, il est recommandé de ne pas partager la même table à plus de six. Et de respecter, fût-ce en famille, les gestes barrières connus, même sans être toujours respectés à la lettre.

Les mauvais souvenirs du couvre-feu

Le combat devrait durer jusqu'à l'été prochain

Il y avait hier soir, dans les propos du président, étrangement peu de solennité, peu de gravité même, au moment d'annoncer une mesure qui pourtant n'avait jamais été prise en France depuis que le bruit de bottes des Allemands sur les pavés de la capitale avait semé la terreur en 1940. Mais une conviction sincère, dont il n'est pas sûr qu'elle soit unanimement partagée : face au virus sur lequel on sait finalement si peu, et sur la durée duquel on a entendu tout et son contraire, le pouvoir ne peut agir seul. Si personne n'y met du sien, si le bon sens ne s'impose pas, si la lucidité se perd, si les Français ne se mobilisent pas collectivement, la bataille sera perdue. Telle était la démonstration essentielle de l'intervention présidentielle d'hier. La défense passive contre la maladie passe par la mobilisation de tous. Même si tout un secteur sera le premier en ligne, exposé aux premiers boulets, celui de la restauration, dans lequel immédiatement ont fusé indignation ou affliction. Les aides de l'État, Emmanuel Macron l'a redit, ne faibliront pas, mais elles ne permettront pas à tous de lever leur rideau. Les Français devront dîner dans les restaurants à 19 heures, comme les Anglo-Saxons, ou manger chez eux, en espérant que les transports en commun les ramèneront à temps.

Coignard – Macron ou la fin des « jours heureux »

Une phrase, en marge des propos présidentiels, a sans doute touché plus encore ceux qui l'écoutaient : le combat devrait durer jusqu'à l'été prochain. Au moins. C'est bien loin. De quoi relativiser la dureté des quatre ou six semaines de couvre-feu. De quoi aussi saper le moral de beaucoup.

Pour le chef de l'État lui-même, la longueur de l'épidémie est un fait politique, dont il ne peut que prendre acte, avec le regret ou l'irritation qu'on imagine. Nous en serons alors à la fin de la quatrième année du quinquennat. Ce sera bien tard, alors, pour un jeune président élu en 2017 pour changer le monde, d'entamer toutes les réformes annoncées, et même de finir les réformes commencées. Aborder une élection dont le seul menu sera de savoir si la lutte contre le Covid-19 a été bien ou mal menée, quoi de plus réducteur pour un homme qui pensait pouvoir changer la France ? Emmanuel Macron a eu beau, en fin d'interview, assurer avec l'optimisme dont il sait faire preuve que le pays sortirait de la crise plus fort qu'il n'y était entré, qui peut s'en convaincre aisément ?

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Mais comme d’autres avant lui, a été confronté à la réalité de la vie quotidienne des français et à la gestion de la France, et  s’est trouvé devant un mur difficile à abattre érigé par un petit virus venant d’ailleurs, qu’il n’a pas pu prévoir, pourtant pas le premier qui passe par notre pays et n’a pu prendre des mesures efficaces, pour ne serait-ce que le stopper par manque de prévoyance, défaut de nos dirigeants passés, faisant de la politique médiocre étriquée et passant leurs temps à hésiter ou à agir rapidement et fermement sur beaucoup de sujets urgents importants et préoccupants !

Pensant plutôt à leurs réélections, se prenant comme nos anciens monarques certains grands rois comme Louis XIV par exemple qui ont marqué notre histoire !

Alors que fait Mr le président MACRON qui n’a pas interrompu ses vacances d’été (ceci en passant) c’est imiter les autres pays d’Europe nos voisins en décrétant un couvre-feu nocturne après un confinement qu’il croyait avoir gagné en efficacité, mais assorti d’un déconfinement trop rapide qui n’a fait que reculer la situation actuelle préoccupante, sans vraie solution pérenne et qui risque de déclencher les colères des français lambda, car notre président donneur de leçons donne comme échéance hypothétique à cette crise sanitaire au mieux l’été 2021 après 8 mois de perdu ( et un miracle que le virus s’évapore !?)

Jdeclef 15/10/2020 10h08LP

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