Macron, l'homme
qui pensait pouvoir changer la France
Élu à
moins de 40 ans, il espérait réformer comme jamais le pays. Le voici
contraint de décréter un couvre-feu et de parier sur l'extinction de
l'épidémie.
Il avait dit à six reprises, dans son allocution télévisée du
16 mars dernier, que face au coronavirus, la France était en guerre.
Le confinement de deux mois, de mars à mai, n'a pas permis à Emmanuel Macron de
la gagner. À peine avait-il pu signer, en mai dernier, une trêve. De courte
durée : cinq mois plus tard, le virus a lancé son offensive d'hiver. À bas
bruit, à la fin de l'été. En accéléré depuis la rentrée de
septembre. Contre lui, le président a choisi une autre arme que celle, à
double tranchant, du confinement : le couvre-feu. De 21 heures à
6 heures du matin, pour quatre semaines au moins, peut-être six, les
habitants des neuf villes classées en zone rouge, rouge vif ou écarlate –
20 millions de Français sont concernés – rentreront chez eux sous
peine d'amende. Ainsi seront évités les rassemblements festifs et infectants,
les dîners entre de trop nombreux amis, les rapprochements entre
grands-parents, adolescents et petits-enfants, les alcools avalés dans les bars
où chacun parle trop fort après deux verres. Même chez soi, et sauf, bien sûr,
en cas de famille nombreuse, il est recommandé de ne pas partager la même table
à plus de six. Et de respecter, fût-ce en famille, les gestes barrières connus,
même sans être toujours respectés à la lettre.
Les mauvais souvenirs du couvre-feu
Le combat devrait durer jusqu'à l'été prochain
Il y avait hier soir, dans les propos du président,
étrangement peu de solennité, peu de gravité même, au moment d'annoncer une
mesure qui pourtant n'avait jamais été prise en France depuis que le bruit de
bottes des Allemands sur les pavés de la capitale avait semé la terreur en
1940. Mais une conviction sincère, dont il n'est pas sûr qu'elle soit
unanimement partagée : face au virus sur lequel on sait finalement si peu,
et sur la durée duquel on a entendu tout et son contraire, le pouvoir ne peut
agir seul. Si personne n'y met du sien, si le bon sens ne s'impose pas, si la
lucidité se perd, si les Français ne se mobilisent pas collectivement, la
bataille sera perdue. Telle était la démonstration essentielle de
l'intervention présidentielle d'hier. La défense passive contre la maladie
passe par la mobilisation de tous. Même si tout un secteur sera le premier en
ligne, exposé aux premiers boulets, celui de la restauration, dans lequel
immédiatement ont fusé indignation ou affliction. Les aides de l'État, Emmanuel
Macron l'a redit, ne faibliront pas, mais elles ne permettront pas à tous de
lever leur rideau. Les Français devront dîner dans les restaurants à
19 heures, comme les Anglo-Saxons, ou manger chez eux, en espérant que les
transports en commun les ramèneront à temps.
Coignard – Macron ou la fin des « jours heureux »
Une phrase, en marge des propos présidentiels, a sans doute touché
plus encore ceux qui l'écoutaient : le combat devrait durer jusqu'à l'été
prochain. Au moins. C'est bien loin. De quoi relativiser la dureté des quatre
ou six semaines de couvre-feu. De quoi aussi saper le moral de beaucoup.
Pour le chef de l'État lui-même, la longueur de l'épidémie est un
fait politique, dont il ne peut que prendre acte, avec le regret ou
l'irritation qu'on imagine. Nous en serons alors à la fin de la quatrième année
du quinquennat. Ce sera bien tard, alors, pour un jeune président élu en 2017 pour
changer le monde, d'entamer toutes les réformes annoncées, et même de finir les
réformes commencées. Aborder une élection dont le seul menu sera de savoir si
la lutte contre le Covid-19 a été bien ou mal menée, quoi de plus réducteur
pour un homme qui pensait pouvoir changer la France ? Emmanuel Macron a eu
beau, en fin d'interview, assurer avec l'optimisme dont il sait faire preuve
que le pays sortirait de la crise plus fort qu'il n'y était entré, qui peut
s'en convaincre aisément ?
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Mais comme d’autres avant
lui, a été confronté à la réalité de la vie quotidienne des français et à la
gestion de la France, et s’est trouvé
devant un mur difficile à abattre érigé par un petit virus venant d’ailleurs,
qu’il n’a pas pu prévoir, pourtant pas le premier qui passe par notre pays et n’a
pu prendre des mesures efficaces, pour ne serait-ce que le stopper par manque
de prévoyance, défaut de nos dirigeants passés, faisant de la politique
médiocre étriquée et passant leurs temps à hésiter ou à agir rapidement et
fermement sur beaucoup de sujets urgents importants et préoccupants !
Pensant plutôt à leurs
réélections, se prenant comme nos anciens monarques certains grands rois comme
Louis XIV par exemple qui ont marqué notre histoire !
Alors que fait Mr le président
MACRON qui n’a pas interrompu ses vacances d’été (ceci en passant) c’est
imiter les autres pays d’Europe nos voisins en décrétant un couvre-feu nocturne
après un confinement qu’il croyait avoir gagné en efficacité, mais assorti d’un
déconfinement trop rapide qui n’a fait que reculer la situation actuelle préoccupante,
sans vraie solution pérenne et qui risque de déclencher les colères des français
lambda, car notre président donneur de leçons donne comme échéance hypothétique
à cette crise sanitaire au mieux l’été 2021 après 8 mois de perdu ( et un
miracle que le virus s’évapore !?)
Jdeclef 15/10/2020 10h08LP
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