Danemark :
un divorce selon la charia fait scandale
Interdiction
de se remarier, de déménager, paiement d'une dot… Les conditions imposées à une
Danoise émeuvent le pays et relancent le débat sur le séparatisme.
À Odense, berceau du célèbre conteur danois Hans Christian
Andersen, le maire, Peter Rahbæk Juel, vit « un mauvais conte de fées en
plein XXIe siècle ». Un imam a envoyé une onde de
choc dans sa ville et dans le royaume scandinave en élaborant un acte de
divorce selon la charia. « J'ai eu mal au ventre à la lecture de ce
document » en arabe signé par l'imam danois Abou Bashar, alias Mohamad
Al-Khaled Samha, confie l'édile.
D'origine syrienne, le religieux est une figure controversée au Danemark.
Il fait partie d'une délégation de religieux qui s'était rendue
fin 2005 en Égypte, au Liban et en Syrie pour mobiliser des soutiens
à un mouvement de protestations contre la publication de 12 caricatures de Mahomet
publiées quelques mois plus tôt dans le quotidien Jyllands-Posten.
Caricatures de Mahomet : le Danemark veut tourner la page
Dans l'affaire du divorce, un document de trois pages en arabe,
révélé par le journal Berlingske
Tidende, indique que la jeune femme souhaitant divorcer a accepté une
série de conditions basées sur la charia, notamment le paiement
de 75 000 couronnes (10 000 euros) à son ex-mari,
correspondant à la dot du mariage.
Elle s'engage par ailleurs à perdre la garde de ses deux enfants si elle épouse un autre homme […], si elle déménage à plus de 130 kilomètres de son ancien domicile à Vollsmose (banlieue d'Aarhus) ou si elle adopte un comportement qui porte atteinte à son honneur et à celui de sa famille. Le divorce sera également annulé si « elle n'enseigne pas le Coran à ses enfants, la langue arabe et ne leur apprend pas à prier cinq fois par jour ».
Combien de divorces de ce type ?
Pour le maire, « cette violence psychologique, perpétrée au
moyen de la charia, est inacceptable ». En fait, « cette femme n'a
pas divorcé, elle est soumise au contrôle de son mari et de son imam »,
constate-t-il. C'est pourquoi il a porté plainte à la police, au nom de la
commune, contre l'imam pour « violences psychiques » à l'encontre de
cette femme, un délit passible d'une amende et de jusqu'à trois ans de prison.
« Il est important, dit-il, d'envoyer un signal clair aux imams et aux
prédicateurs qui pratiquent la charia pour leur rappeler qu'elle est punissable
au Danemark. »
Car ce cas ne serait pas unique, selon l'édile, qui se
demande « combien d'autres divorces de ce type ont été conclus »
dans sa cité qui se bat depuis plusieurs années pour briser la société
parallèle qui règne avec ses lois dans les ghettos comme à Vollsmose.
Tahar Ben Jelloun : les ennemis de la République
L'affaire a suscité un émoi au sein du gouvernement et sur la
scène parlementaire. « La charia opprime les femmes et n'a pas sa place au
Danemark », a martelé la Première ministre sociale-démocrate Mette
Frederiksen sur sa page Facebook. « Au gouvernement, nous ferons tout ce
qui est en notre pouvoir pour mettre un terme à cette pratique qui
confirme nos craintes concernant les tendances antidémocratiques qui existent
dans certaines parties du pays. Un imam ne devrait pas du tout s'immiscer dans
les divorces. C'est un choix à faire uniquement par les deux personnes et par
personne d'autre », tonne-t-elle.
Selon Berlingske
Tidende, il existe des conseils religieux secrets au Danemark qui
contribuent à maintenir un contrôle social négatif en refusant, entre
autres, le divorce aux femmes victimes de violences. Une réalité confirmée par
un rapport de janvier 2020 du Centre national de recherche et d'analyse pour
le bien-être social (VIVE) commandé par le ministère de l'Immigration et de
l'Intégration et montrant que « des femmes de minorités ethniques
divorcées sont victimes de violences et d'oppression, ne connaissent pas leurs
droits et ont du mal à obtenir de l'aide dans le divorce ». Et, si le
couple a été « marié lors d'une cérémonie religieuse et que l'homme ne
veut pas dissoudre le mariage, il peut maintenir la femme dans la relation
d'épouse contre sa volonté », indique le document.
« Nous vivons en
2020, pas au Moyen Âge ! »
Pour le ministre de l'Immigration Mattias Tesfaye, « ce
rapport est choquant. Nous vivons en 2020, pas au Moyen Âge ! Les femmes
opprimées doivent connaître leurs droits et doivent décider elles-mêmes si
elles veulent divorcer ». Et son collègue de l'Égalité des sexes, Mogens
Jensen, de renchérir : « Des histoires de femmes qui, contre leur
gré, sont prises dans un mariage parce que leur droit égal au divorce n'est pas
reconnu par la famille ou leur milieu sont inacceptables au Danemark. »
Contacté par Le Point
par téléphone et courriel, l'imam incriminé, injoignable par les médias danois,
est demeuré muré dans son silence.
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Qui infeste insidieusement
toute l'Europe jusqu'aux pays scandinaves, car gagnant du terrain !
C'est un mal similaire au
virus de cette crise sanitaire actuelle !
Sauf que là, ce n’est pas
médical, ni naturel, mais de la faute de certains illuminés !
Donc avec la volonté des
peuples et surtout de leurs dirigeants (s’ils ne sont pas des bien-pensants
donneurs de leçons hypocrites pratiquant le politiquement correct ?!)
On peut éradiquer ces
courants idéologiques religieux extrémistes avec une rigueur et applications
des lois existantes quittent à en créer d’autres plus sévères pour empêcher la
diffusion de ses dogmes rétrogrades moyenâgeux, car le ver est déjà dans le fruit
pour le pourrir !
Il faut souhaiter ardemment
que les peuples lambda et ceux plus faibles ou plus pauvres ne se laissent pas manœuvrer
par des prêcheurs extrémistes qui ne pensent qu’à prendre le pouvoir et imposer
leurs dogmes !
Car les événements, incidents
ou faits divers relatifs à ce mysticisme qui sont de plus en plus nombreux
partout en Europe et en France en sont la preuve !
Jdeclef 07/10/2020 12h50
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