Attentats :
les Français font l'admiration du monde
PARTI
PRIS. La répétition des attentats met à l'épreuve notre cohésion. Mais
jusqu'ici, nous ne cédons ni à la violence ni à la division. Exemplaire.
L'exercice
est périlleux : il consiste à dire du bien de nous, Français. Tout le
raisonnement, dès demain matin, pourra être démoli, balayé et démenti, mais,
malgré ce risque, malgré l'exception qui infirmera la règle, il est des choses
qu'il faut absolument mettre à notre crédit. Ces temps-ci, les peuples du monde
peuvent regarder de notre côté s'ils veulent trouver l'exemple d'une nation, sa
définition même. On peut abhorrer ce mot, le trouver suspect ou nauséabond,
mais, en l'occurrence, il est un fait, une réalité vivante. On ne peut le
récuser, pour la simple raison que nous tenons bon. Après l'attentat de Nice,
l'intellectuel anglais Douglas Murray a eu ces mots : « Si un autre
pays avait traversé ce que la France a vécu ces dernières années, il aurait
sombré dans les ténèbres. La République française continue d'afficher une
fierté d'elle-même et une fidélité à ses principes qui sont très
inspirants. » C'est aussi de cette manière que l'on nous considère
depuis l'étranger, de ces terres, pour certaines, bien silencieuses quand nous
saignons et quand nous pleurons nos morts. « Aussi », écrivons-nous,
car une partie du monde occidental estime, et il n'est que de lire la
presse anglo-saxonne pour le vérifier, que le gouvernement français « traque » non
les islamistes-terroristes, mais les musulmans, que la France est ce pays qui
porte haut la laïcité, cette fausse neutralité et cette vraie arme contre
l'islam. L'américanisation fait son œuvre par tous les pores de notre société,
mais réjouissons-nous qu'elle n'atteigne pas notre laïcité, même si certains –
des nôtres ! – le voudraient.
Attaque à
Nice : ce que l'on sait de l'assaillant
Nous sommes
seuls
Nous tenons
bon parce que depuis la fameuse marche du 11 janvier 2015, quand le
monde défilait boulevard Voltaire et scandait « Je suis Paris », nous
nous sentons bien seuls. Seuls au Sahel ; seuls en Europe ; seuls
face à Erdogan et à ses partisans ; seuls dans les instances
internationales. Mais il manque un trait essentiel à ce portait de
nous-mêmes. Nous sommes, le plus clair de notre temps, il est vrai,
« archipelisés », fracturés, « séparés », nous aimons la
bagarre, rejouer la lutte des classes, détester notre voisin et notre prochain,
pourquoi le nier ? Nos querelles existent, importantes, profondes, mais elles
se jouent pour l'essentiel entre des rives qui sont nos lois – débordées
parfois par des hashtags réclamant une mort sociale ou à coups de pavés dans
les vitrines. Et c'est précisément parce que nous avons cette culture du débat,
de l'engueulade, de la polémique à deux sous, de celles qui choquent, de la
manifestation et de l'occupation de ronds-points, soit autant de soupapes, que
le moment venu, quand adviennent les décapitations et les rafales de
kalachnikov, les îlots de l'archipel se rapprochent face à la menace terminale,
et forment quelque chose qui s'apparente à un continent, ou à une nation. Ce
tohu-bohu, au sens biblique, prépare cette nation. Le peuple n'est plus
peuple, mais Peuple, avec ses bourgeois et ses prolétaires, ses gens de droite
et de gauche, ses métropolitains et ses ruraux, ses intellectuels et ses
manuels, et avec une réelle consistance ontologique.
Ayaan Hirsi
Ali : « Les attentats islamistes sont des actes de guerre »
Oui,
« pas d'amalgame »
C'est notre
chance, et loin d'être notre malheur, quoi qu'en disent les persifleurs, car il
y en a, qui voudraient des représailles massives et des expéditions punitives
contre les musulmans quand les djihadistes passent à l'acte. Rien de cela, dans
ce grand pays que nous sommes – ce qui n'empêche pas, parfois, des actes
antimusulmans — et qui attend de ses dirigeants qu'ils répriment fermement
les semeurs de haine. « Islamophobe », disent-ils, après ça, à
Jakarta et à Ankara. Il est un autre fait irréfutable : le « pas
d'amalgame », cette expression tant décriée qui a servi les partisans
du déni quant aux sources du djihadisme, mais qui, souvent, veut simplement
dire, s'agissant des personnes, qu'un pieux croyant musulman n'a rien de
commun avec un Kouachi, cette expression tant décriée est en fait appliquée.
Les Français, majoritairement, et quelles que soient leurs tendances
politiques, ne font pas l'amalgame. Ab uno disce
omnes (« Qu'un
seul vous apprenne à les connaître tous ») : cette phrase qui valait
pour les Grecs lors de la guerre de Troie, les Français refusent de se la dire
s'agissant de tous les lecteurs du Coran. Ils ne font pas d'amalgame comme ils
expriment la même souffrance, la même horreur, devant la mort de l'un des
leurs, homme d'Église ou caricaturiste bouffeur de curé, juif de l'Hyper Cacher
ou militaire répondant au nom d'Imad Ibn Ziaten, policier ou professeur. Chacun
de ceux-là est enterré selon ses rites et ses croyances, mais, à la fin, ils
sont à nous tous. Alors tenons encore.
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Il ne faudrait pas un
attentat ou incident sérieux de plus lié, même indirectement à ce type de faits
divers à consonnance religieuse extrémiste pour faire éclater une bombe à
retardement à mèche longue !
Car là, on n’aura pas oublié
chez tous le français lambda et autres malfaisants qui ne feraient cela que
pour semer désordre et anarchie, transformant la France en état policier ou loi
martiale !
Donc il faut que notre état
agisse avant promptement, sans faire du politiquement correct hypocrite et en
agissant avec force maintenant, il n’a plus le choix pour ne pas commettre une erreur
de trop de plus !
Et nous devons rabâcher cela
pour que cela rentre dans la tête de nos autorités qui ne doivent plus se poser
de question, comme ils le font, comme quand ils soulent les français pour qu’ils
utilisent le mesures barrières contre le virus !
Car là, on peut le faire
avec de la fermeté et de la volonté, abattre ce fléau de criminels islamiques
qui infestent notre pays ou l’Europe et l’occident, car ils sont parmi nous, il
faut frapper partout où il faut, sans états d’âme et leur transmette la peur qu’ils
veulent nous donner, car on sait qui ils sont, on les connait on les subit
depuis 2001 et avant avec les grands attentats que l’on a subi et puisque nous
sommes soi-disant en guerre, il faut avoir le courage de la faire et de ne pas
la subir !
Dans notre histoire nous en
avons déjà combattu et nos anciens se sont défendus avec honneur, il faut que
nos générations actuelles fassent de même, le président a dit que c’était à nous
de nous solidariser que ce soit contre le virus et aussi contre ses fous de
dieux illuminés, c’est une évidence, il faut cesser d’être des assistés qui
baissent la tête et pleurnichent à chaque drame en faisant des marches
blanches ou allumant des bougies !
Nous sommes trop gâtés dans
nos pays libres avec nos conforts et distractions diverses et argent roi nous
rendant versatiles et adeptes du chacun pour soi !
Jdeclef 31/10/2020 13h44
C'est désespérant quand on veut dire simplement son opinion on est censuré arbitrairement sur le point qui a des modérateurs obtus bornés ce qui est déplorable pour cet hebdomadaire car se taire c'est faire comme nos dirigeants qui font de la politique de l'Autruche depuis plus de trente ans ce qui nous a conduit indirectement à la situation que nous subissons actuellement immanquablement !
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