dimanche 25 octobre 2020

Il ne manquerait plus que çà, reporter l'élection présidentielle les complotistes ont de l’avenir ?!

 

Michel Richard – La présidentielle de 2022 aura-t-elle lieu ?

CHRONIQUE. Les polémiques politiques fleurissent depuis que le coronavirus, maître des horloges, s'impose dans notre calendrier électoral, et le bouleverse.

Fallait-il maintenir les élections municipales de mars 2020 à leur date normale ? On en discute encore. Faut-il reporter les prochaines élections régionales et départementales prévues en mars prochain ? On en discute déjà. Et quoi après, sinon la présidentielle de 2022, s'il s'avère que nous n'en aurons pas fini avec la pandémie qui nous occupe ? À croire que le coronavirus voudrait bien s'imposer durablement comme le maître de nos horloges électorales.

Face à lui, qui joue avec nos nerfs et nos peurs, et dont on ne peut prévoir dans quel degré de soumission sanitaire il nous aura mis à l'heure programmée d'un vote, il faut pourtant anticiper, s'organiser, prendre une décision. Maintenir les régionales ou les reporter, et si oui jusqu'à quand. Bien entendu, il n'y a pas de bonne solution. Qu'au moins soit-elle la plus œcuménique possible. C'est pourquoi Jean-Louis Debré vient d'être chargé par Jean Castex d'une épineuse mission : consulter tous les partis politiques pour aboutir à une décision décontaminée au maximum de calculs politiciens.

Report des régionales : le fiasco des municipales hante le gouvernement

Si, d'abord, on pouvait éviter le psychodrame des municipales de mars 2020, ce serait déjà bien. Alors, on avait pris des mesures strictes pour contenir la propagation du mal tout en souhaitant que des millions d'électeurs se pressent dans les écoles. Cherchez l'erreur. Le conseil scientifique avait donné son feu vert à la tenue normale de ce premier tour et l'opposition l'avait réclamé, François Baroin et Gérard Larcher en tête, lequel avait même menacé Macron de rendre public son désaccord s'il reportait le 1er tour. N'avait-on pas fait des électeurs une inespérée proie pour le virus ? À la suite des polémiques et furieux d'être tenu pour responsable de cette incongruité sanitaro-électorale, le président du Sénat avait fait savoir qu'il n'avait pas été informé par l'Élysée de l'exact état de la situation épidémique. Comme si, entre parenthèses, le deuxième personnage de l'État et son cabinet n'avaient eu aucun moyen de s'informer de leur côté. Passons. On connaît la suite, le report du second tour des municipales quinze semaines après le premier, les chiffres hospitaliers qui s'affolent…

Personne n'a pu aimer cette séquence. Personne ne pardonnerait qu'elle se reproduise pour les élections régionales à venir. Les méfiances réciproques, le souci de ne pas servir des tactiques politiciennes adverses sont toujours là pourtant, et le pouvoir n'a guère envie d'être soupçonné soit de violenter la démocratie en fixant un calendrier à son gré, soit de faire bon marché de la santé des électeurs. Droite et gauche s'affichent d'emblée plus que réticentes au report. La majorité plutôt pour (Richard Ferrand, François Bayrou). Premier présidentiable sur les rangs à se prononcer, Xavier Bertrand, qui a fait de son succès aux régionales des Hauts-de-France la condition de sa candidature, n'est pas contre un éventuel report si les conditions sanitaires l'imposent. « La santé au-dessus de tout, dit-il. Et au-dessus de la politique. » Sans doute.

Mais pas au-dessus de la démocratie. Car de trop lointains reports d'échéance ne seraient plus seulement des dispositions techniques, ils chambouleraient nos institutions.

L'exemple américain

Imagine-t-on l'élection présidentielle de 2022 repoussée de plusieurs mois ? Le mandat d'Emmanuel Macron allongé d'autant ? Les pensées les plus complotistes se multiplieraient, se régalant d'un président devenu imposteur, sinon dictateur.

Il n'est donc pas trop tôt pour se préparer à cette perspective d'une élection qui ne doit céder aucun délai à l'épidémie, qui doit faire avec elle sans que le recours aux électeurs en pâtisse. La campagne américaine nous donne un vague aperçu de ce qu'elle pourrait être en France. Elle serait sans grand meeting, sans tournée, sans porte-à-porte, sans serrage de mains (Chirac ne s'en serait pas remis !), mais à base de télévision, de phoning, de réseaux sociaux. Et, dans la foulée, il serait logique que le vote soit largement électronique. Ce grand rendez-vous civique méritera alors un logiciel plus affûté que feu StopCovid !

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Quand on voit le résultat et la cacophonie pour les municipales pour décider ou non le report de celles-ci !?

Heureusement que ce n'est qu'en 2022, enfin ce n’est pas si loin avec la façon désordonnée dont est géré cette pandémie !?

Car déjà supporter nos dirigeants et leurs gouvernements jusque-là est déjà une épreuve alors les prolonger, c’est insoutenable !

De toute façon, si ceux-ci faisaient cela : reporter l'élection, cela les décrédibiliserait encore un peu plus, mais ils ne sont pas à ça près, n’ayant aucun amour propre et (justement vaccinés à la mauvaise politique politicienne!)

Car il y a d'autres méthodes pour faire voter les gens par correspondance ou via internet sécurisé etc ..?

Mais plus grave encore, cela prouverait que ce virus Covid 19 est toujours là et que ces messieurs beaux parleurs avec leurs scientifiques émérites n’auraient rien réussi pour éradiquer ou se débarrasser de cette pandémie et soulignerait leur inutilité voire leur incapacité à gouverner ou protéger notre pays !?

C’est pourquoi certains nous demandent déjà de nous préparer à vivre avec ce virus (comme on le fait avec le SIDA) par exemple ?!

Et prouverait une fois de plus que nous sommes mal gouvernés, et continuer à leur faire confiance, serait inutile, ce qui augmenterait encore plus l’abstention déjà forte à nos élections nationales !

Jdeclef 25/10/2020 10h07LP

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