Ce
qu'Emmanuel Macron a dit aux syndicats de police
Le chef de
l'État a reconnu un « regain de tension » en France, lors d'une
réunion à l'Élysée. Une grande loi sécuritaire est programmée d'ici à 2022.
Les syndicats de police, reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron
après une série d'agressions, ont le sentiment d'avoir été entendus. Le chef de
l'État a reconnu un « regain de tension » dans le pays, en référence
notamment à une série de violences contre des policiers à Herblay, Champigny-sur-Marne
ou Savigny-sur-Orge, et demandé à son garde des Sceaux de faire la
transparence sur l'exécution des peines pour les faits touchant les
dépositaires de l'autorité publique (PDAP), comme le réclamait le syndicat
Alliance-Police nationale. Emmanuel Macron a demandé à ses ministres de
travailler à la fin des réductions de peines automatiques quand des violences
touchent les forces de l'ordre.
Lors de cette réunion à l'Élysée, Éric Dupond-Moretti a annoncé
une circulaire de politique pénale plus musclée, comme il l'a fait pour les
atteintes aux élus. Le garde des Sceaux a ajouté : « L'automaticité
[sur les réductions de peines], c'est fini. »
Agressions verbales d'élus : les auteurs bientôt jugés pour « outrage »
Lors de cette réunion, le président de la République a conforté
Gérald Darmanin sur ses réformes favorables aux conditions de travail des
forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une
académie de police il y a quelques jours. Emmanuel Macron l'a encouragé à faire
aboutir le chantier avant la fin du quinquennat, de même pour la gratuité des
transports. Gérald Darmanin a promis de consacrer 1,5 milliard
d'euros à la rénovation des commissariats grâce à la rallonge budgétaire du
plan de relance.
Le chef de l'État a donné rendez-vous aux policiers dans un an à
l'Élysée.
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Cela ne date pas d’hier, ce
n’est pas en votant des lois nouvelles non appliquées par une justice laxiste
qui n’est pas assez sévère en matière de sanction adossée à un code pénal inadapté
interprété par des juges à leur guise !
Les policiers de terrain ne
demandent qu’à pouvoir se défendre contre une voyoucratie violente qui n’a pas
peur d’eux et qui « ne veulent que casser du flic » comme ils
disent, ces délinquants de tous poils et non pas servir de défouloir par
exemple à des pseudo supporters en désaccord sur le résultat d’un match de football
jusqu’à tout casser vandaliser et s’en prendre au forces de l’ordre qui ont du
mal à les stopper, car trop encadrées, corsetées par une déontologie rigide et règlements
obtus !
Avec une justice qui ne suit
pas en matière de sanctions utiles aux policiers pour qu’on les respecte !
Les policiers ont écouté le
président leur dire qu’il avait constaté « un regain de tension »,
doux euphémisme, et s’ils ont avalé ses paroles, comme il sait si bien le faire
avec la pommade qui va avec, tant pis pour eux et pour les français demandeurs
de plus d’ordre et de protection !
Car c’est maintenant qu’il
faut agir, ne pas attendre une loi sécuritaire hypothétique ou 2022 on est déjà
noyé sous une masse de lois non appliquées !
De toute façon cette délinquance
violente va continuer, car la voyoucratie n’a plus peur des forces de l’ordre
et de la justice en un mot de l’état dit « régalien » et le
pays glisse vers l’anarchie ou certains n’hésitent même plus à faire leurs lois
dans certaines zones connues !?
Notre pays est mal gouverné
par une kyrielle de bienpensant donneurs de leçon, çà c’est un fait, hélas !
Jdeclef 16/10/2020 10h32
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