vendredi 16 octobre 2020

Le manque de volonté est flagrant et toujours teinté de promesses non tenues par nos gouvernements et dirigeants de tous bords en matière d’ordre public dit « régalien » !

 

Ce qu'Emmanuel Macron a dit aux syndicats de police

Le chef de l'État a reconnu un « regain de tension » en France, lors d'une réunion à l'Élysée. Une grande loi sécuritaire est programmée d'ici à 2022.

Les syndicats de police, reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron après une série d'agressions, ont le sentiment d'avoir été entendus. Le chef de l'État a reconnu un « regain de tension » dans le pays, en référence notamment à une série de violences contre des policiers à Herblay, Champigny-sur-Marne ou Savigny-sur-Orge, et demandé à son garde des Sceaux de faire la transparence sur l'exécution des peines pour les faits touchant les dépositaires de l'autorité publique (PDAP), comme le réclamait le syndicat Alliance-Police nationale. Emmanuel Macron a demandé à ses ministres de travailler à la fin des réductions de peines automatiques quand des violences touchent les forces de l'ordre.

Lors de cette réunion à l'Élysée, Éric Dupond-Moretti a annoncé une circulaire de politique pénale plus musclée, comme il l'a fait pour les atteintes aux élus. Le garde des Sceaux a ajouté : « L'automaticité [sur les réductions de peines], c'est fini. »

Agressions verbales d'élus : les auteurs bientôt jugés pour « outrage »

Lors de cette réunion, le président de la République a conforté Gérald Darmanin sur ses réformes favorables aux conditions de travail des forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une académie de police il y a quelques jours. Emmanuel Macron l'a encouragé à faire aboutir le chantier avant la fin du quinquennat, de même pour la gratuité des transports. Gérald Darmanin a promis de consacrer 1,5 milliard d'euros à la rénovation des commissariats grâce à la rallonge budgétaire du plan de relance.

Le chef de l'État a donné rendez-vous aux policiers dans un an à l'Élysée.

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Cela ne date pas d’hier, ce n’est pas en votant des lois nouvelles non appliquées par une justice laxiste qui n’est pas assez sévère en matière de sanction adossée à un code pénal inadapté interprété par des juges à leur guise !

Les policiers de terrain ne demandent qu’à pouvoir se défendre contre une voyoucratie violente qui n’a pas peur d’eux et qui « ne veulent que casser du flic » comme ils disent, ces délinquants de tous poils et non pas servir de défouloir par exemple à des pseudo supporters en désaccord sur le résultat d’un match de football jusqu’à tout casser vandaliser et s’en prendre au forces de l’ordre qui ont du mal à les stopper, car trop encadrées, corsetées par une déontologie rigide et règlements obtus !

Avec une justice qui ne suit pas en matière de sanctions utiles aux policiers pour qu’on les respecte !

Les policiers ont écouté le président leur dire qu’il avait constaté « un regain de tension », doux euphémisme, et s’ils ont avalé ses paroles, comme il sait si bien le faire avec la pommade qui va avec, tant pis pour eux et pour les français demandeurs de plus d’ordre et de protection !

Car c’est maintenant qu’il faut agir, ne pas attendre une loi sécuritaire hypothétique ou 2022 on est déjà noyé sous une masse de lois non appliquées !

De toute façon cette délinquance violente va continuer, car la voyoucratie n’a plus peur des forces de l’ordre et de la justice en un mot de l’état dit « régalien » et le pays glisse vers l’anarchie ou certains n’hésitent même plus à faire leurs lois dans certaines zones connues !?

Notre pays est mal gouverné par une kyrielle de bienpensant donneurs de leçon, çà c’est un fait, hélas !

Jdeclef 16/10/2020 10h32

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