dimanche 18 octobre 2020

Mais comme-ci les français lambda qui subissent maintes violences diverses dans leurs vies quotidiennes ne se rendaient pas compte de l'insécurité qui enfle comme une baudruche qui ne demande qu'à éclater ?!

 

Valérie Pécresse : « Cette tragédie abjecte doit être un électrochoc salutaire ! »

INTERVIEW. La présidente de la région Île-de-France finance les recherches d'universitaires sur l'islamisme. Elle s'insurge contre le terrorisme dont sont victimes les enseignants

Conflans-Sainte-Honorine, la ville où a été décapité en pleine rue un professeur d'histoire le 16 octobre, se trouve au cœur de la région Île-de-France que préside Valérie Pécresse depuis 2015. Son prédécesseur, Jean-Paul Huchon, en fut d'ailleurs le maire de 1994 à 2001, succédant à l'emblématique Michel Rocard qui dirigea la commune des Yvelines, dont il fit son fief, pendant dix-sept ans (1977-1994). Issue elle-même de ce département, et patronne de la région la plus peuplée de France, qui compte les banlieues les plus difficiles du pays, elle porte une attention vigilante aux phénomènes de radicalisations islamistes. La collectivité qu'elle dirige finance d'ailleurs les travaux du sociologue Bernard Rougier, auteur de l'ouvrage de référence Les Territoires conquis de l'islamisme (PUF). Valérie Pécresse, qui est à Conflans-Sainte-Honorine ce matin, nous a confié sa réaction à chaud sur ce drame qui frappe de stupeur la République.

Le Point : Face à de tels actes de barbarie sur le sol français, que pouvons-nous faire ?

Valérie Pécresse : Nous venons de vivre l'horreur à Conflans-Sainte-Honorine. Un professeur d'histoire qui enseignait la liberté d'expression à ses élèves a été sauvagement assassiné. La barbarie n'a pas de limite. L'islamisme radical gangrène l'École de la République. Des familles, des élèves, exercent, on le sait, une pression intense sur les éducateurs et tous ceux qui transmettent le savoir. Le nom et l'adresse de l'enseignant qui vient d'être décapité à Conflans-Sainte-Honorine ont été livrés à la vindicte des islamistes sur les réseaux sociaux par des parents d'élèves. Ils doivent être poursuivis en justice pour incitation à la haine et complicité de crime ! L'Éducation nationale ne peut plus fermer les yeux plus longtemps face à la pression malsaine et intolérable dont font l'objet des enseignants dans l'exercice de leur mission éducative, quand ils abordent des sujets qui ne plaisent pas à une minorité. La République est défiée depuis des années, et elle regarde ailleurs. Cette tragédie abjecte doit être un électrochoc salutaire ! Le combat contre le fléau islamiste doit se mener pied à pied, dans chaque ville, dans chaque école. Je propose que, après les vacances de la Toussaint, dans chaque classe de chaque collège et de chaque lycée, une journée soit consacrée à la liberté d'expression.

Après l’attentat de Charlie Hebdo, dans certains lycées, les enseignants ont eu du mal à faire respecter une minute de silence. L’État a regardé ailleurs.

En tant que présidente de la région Île-de-France, avez-vous senti la montée de la radicalisation en milieu scolaire et universitaire ?

Depuis longtemps, les enseignants témoignent de la difficulté qu'ils rencontrent, dans certains établissements, à enseigner certaines matières. Il ne faut pas « parler des sujets qui fâchent », pas faire de vague. Ils ne peuvent pas enseigner la Shoah, le conflit israélo-palestinien ou l'histoire de la colonisation. Et ce genre d'autocensure se rencontre aussi bien en histoire-géographie, en philosophie qu'en sciences du vivant ou en éducation sexuelle. Comment tolérer qu'au sein de la République française des professeurs soient ainsi terrorisés ? Que des professeurs soient réduits au silence ? Il faut se réveiller enfin. Nous ne pouvons plus subir. La République ne doit plus baisser la tête, elle ne peut plus reculer. L'État doit se mettre enfin en capacité de protéger « les hussards de la République » dans tous les établissements scolaires. Les programmes républicains doivent pouvoir être enseignés partout et à tous. Après l'attentat de Charlie Hebdo, dans certains lycées, les enseignants ont eu du mal à faire respecter une minute de silence. L'État a regardé ailleurs. En Île-de-France, nous avons fait intervenir Latifa Ibn Ziaten, la mère du militaire tué par Mohammed Merah à Montauban, pour raconter les souffrances endurées par les familles victimes de terrorisme, montrer que le terrorisme frappe aveuglément, y compris de jeunes musulmans : eh bien, dans certains établissements, elle a été prise à partie par les élèves qui ne voulaient pas entendre son message ! Nous l'avons signalé : il ne s'est rien passé.

Laïcite : ce que l'école ne veut pas savoir

Le rapport Obin il y a des années pointait déjà ce problème de radicalisation dans l'Éducation nationale, il a été peu suivi d'effets. Et le phénomène n'a fait qu'empirer. Comment réagi l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur ?

Les atteintes à la laïcité dans l'école, et l'action des réseaux islamistes radicaux, prennent des visages très divers. À l'inverse de ce qui s'est produit à Conflans, où un enseignant a été décapité pour avoir défendu la liberté d'expression, il faut prendre garde à la possibilité d'entrisme de personnes islamistes radicalisées dans des fonctions d'éducation. Actuellement, nous avons des milliers de personnes radicalisées inscrites sur les fichiers antiterroristes : si certaines exercent le métier d'enseignant, aucune mesure ne permet de les licencier ! Il y a eu le rapport Obin qui dénonçait des faits islamistes à l'école, et, plus récemment, il y a aussi le livre de Patrick Karam, vice-président de la région Île-de-France, montrant que la radicalisation islamiste touche certains éducateurs des clubs sportifs, qui font, par exemple, faire la prière à leurs élèves. Aujourd'hui la loi permet de licencier des conducteurs de bus ou de métro qui seraient radicalisés, mais quid des enseignants, quid des éducateurs qui s'occupent de nos enfants ? La République est prise en étau dans un rapport de force. Face à l'hydre islamiste, nous devons combattre sur tous les fronts. Ils nous veulent à genoux, nous devons rester debout.

La radicalisation islamiste reste un sujet tabou à l’université française.

C'est pour cela qu'à votre instigation la région Île-de-France a financé l'étude du sociologue Bernard Rougier sur l'implantation des islamistes dans certains quartiers ?

À la région, nous soutenons les recherches sur l'islamisme, que nous considérons comme un « domaine d'intérêt majeur ». Sans nous, Bernard Rougier, Gilles Kepel, Hugo Micheron ne trouveraient pas les moyens de financer leurs travaux. Cela en dit long sur l'université française. La radicalisation islamiste y est un sujet tabou. Ainsi, par exemple, Mohamed Sifaoui devait-il venir former à cette question les imams de la grande mosquée de Paris à l'université Paris-1 : sous la pression de certains d'enseignants, son cours a été annulé ! Dans de nombreuses universités françaises, on ne souhaite pas engager cette lutte contre l'islamisme radical, ni même en débattre, parce que la pression des islamo-gauchistes y est très forte. De nombreux colloques ont été censurés. Halte à ce terrorisme intellectuel ! Arrêtons la censure. Rétablissons dans les lieux de savoir, la République partout chez elle.

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Et ce partout en France ou les incivilités sont déjà monnaies courantes prémices à violences plus graves !

Mme Pécresse ne fait que de la politique politicienne contre la macronnie étant dans l’opposition, mais oublie que la droite dont elle est issue a été en son temps au pouvoir sous le sarkozisme qui voulait karcheriser et dont ces zones sans droit au nombre de 800 semble-t-il sont toujours là, maintenant abritant tous types de délinquants y compris des malfaisants comme cet égorgeur barbare radicalisé !

Entre temps on a subi pas mal d’attentats très meurtriers ou nos bienpensants donneurs de leçons se sont penchés dessus, en pleurnichant plutôt que vraiment agir fermement ou en faisant du politiquement correct hypocrite !

Dans notre pays nos dirigeants de tous bords palabres sans cesse depuis des lustres sur tous sujets et notamment celui-ci concernant la sécurité du quotidien des français en pondant des lois dont l’efficacité est loin d’être probante et en plus corseté par notre conseil constitutionnel et ses vieux sages qui édulcore nos lois ou les refuse parce que l’on est un état de droit que justement ces terroristes islamiques ne respectent pas ni la vie humaine !

Alors Mme Pécresse parle d’électrochoc (similaire au karcher) qui avait fait beaucoup de bruit et qui s’est terminé par pschitt de pétard mouillé !

Si Mr MACRON fait ce que lui demande une majorité de français en se comportant enfin en dirigeant rigoriste fermement pour ce problème très grave de terrorisme islamique, c’est qu’il aurait vraiment changé, mais ne rêvons pas il sait mieux noyer le poisson avec une loi hypothétique floue et pas tout de suite, car il a peur de son ombre !?

Jdeclef 18/10/2020 12h32LP

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