samedi 24 octobre 2020

Il ne faut pas perdre son temps avec de tels illuminés incurables !

 

Procès des attentats de janvier 2015 : Peter Cherif, le prêche et le silence

Le commanditaire présumé de l'attentat contre « Charlie Hebdo » a refusé vendredi de répondre aux questions de la cour, mais a exhorté les hommes à se tourner vers Dieu.

Et Peter Cherif apparaît, enfin, sur les écrans de la salle d'audience. Le crâne rasé, masqué, trop éloigné de l'écran pour qu'on distingue ses yeux, sur un fond d'un bleu glacé : Peter Cherif, ou presque. Il a fallu d'âpres négociations pour que l'homme, vétéran du djihad international et commanditaire présumé de la tuerie de Charlie Hebdo, daigne se présenter en visioconférence, depuis la maison d'arrêt de Fresnes, devant la cour d'assises spécialement composée. D'âpres négociations, entrecoupées de scènes que l'on pourrait juger un peu grotesques, et même humiliantes : les magistrats, les avocats, les parties civiles, la salle entière écoutant, visage tendu vers les écrans, un téléphone sonner dans le vide ; la cruelle absurdité des messages automatiques – « Vous êtes le seul participant connecté à la conférence ».

Peter Cherif est finalement là, donc, et il dit ceci : « Au nom de Dieu le clément et le miséricordieux, c'est le seul témoignage que je veux vous apporter aujourd'hui : celui de l'unicité du Dieu d'Abraham, de Moïse, de Jésus et du dernier prophète Mohamed, que sur lui soient les meilleures prières et les meilleures bénédictions. C'est le seul témoignage que je vous apporterai aujourd'hui. » Peter Cherif, en effet, s'en tiendra là. En réponse à la première et patiente question du président Régis de Jorna, qui lui rappelle les faits, il répète qu'il refusera de répondre à toute question « sur une affaire que j'ai rien à voir » – et ce n'est que dans ce court instant qu'il semble quitter l'habit du prédicateur. Pour le reste, il persiste : « Le témoignage que vous entendez de moi c'est le seul que je donnerai, c'est celui qui pour moi a l'importance la plus capitale. Dieu est une réalité, c'est un processus de pensée basé sur du pragmatisme, sur une réalité scientifique. Aujourd'hui, tenir ces discours c'est passer pour une personne faible d'esprit, qui ne réfléchit pas, qui suit des croyances comme on essaie de le faire croire dans les médias, mais non, c'est une pensée réfléchie. Je n'appelle pas au crime mais j'appelle tous les hommes à ouvrir les yeux, à réfléchir sur les raisons de la présence de l'homme sur cette Terre. » Peter Cherif se détourne ensuite à demi, se plonge ostensiblement dans un livre.

Au procès des attentats de janvier 2015, se défaire de l'image d'un « radicalisé »

« Nombre de personnes présentes dans cette salle essaient de comprendre »

L'exercice cependant se poursuit. Le président lui lit ses propres dépositions, la façon qu'il a eue de dire que certes il n'était « pas Charlie », mais que « ça n'aurait pas dû en arriver là », que les attentats l'avaient « dégoûté », qu'il était désormais dans une « dynamique de coopération complète ». Silence. « Dans une de vos dépositions, vous faites état de la souffrance des victimes ; et nombre des personnes présentes ici, dans cette salle, essaient de comprendre, essaient de savoir ce qui a amené deux personnes, en une minute et quarante-neuf secondes, à en tuer dix autres. C'est en cela que vous pouvez nous aider. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire, à ce sujet-là ? » Silence. « Rien d'autre, monsieur ? » Silence. « Que vous gardiez le silence, c'est votre droit, mais c'est aussi le droit de chacun de vous poser des questions. Est-ce que vous êtes d'accord sur la façon de procéder ? » Silence.

« Encore une nouveauté ? » : au procès des attentats de janvier 2015, un accusé face à ses contradictions

Un seul avocat, du côté de la partie civile, accepte de se soumettre à l'exercice. « Est-ce que la ville de Dammartin-en-Goële vous dit quelque chose ? » Silence. « Je suppose qu'elle vous dit quelque chose, c'est là que Chérif et Saïd Kouachi ont trouvé la mort. » Silence. « En 2011, vous avez passé trois mois, tout à fait assidu, dans l'auto-école qui jouxte l'imprimerie de Michel Catalano. Chérif Kouachi trouve la mort à l'endroit où on vous a vu en France pour la dernière fois. Vous n'avez jamais parlé de Dammartin-en-Goële avec Chérif Kouachi ? » Silence. « Il n'est jamais venu avec vous là-bas ? » Silence. « Il n'y est sans doute pas allé par hasard, est-ce que vous pouvez nous éclairer ? » Silence. « Je ne crois pas pouvoir vous remercier, monsieur. »

Si Peter Cherif ne figure pas dans le box au côté des autres accusés, c'est qu'il n'a été arrêté qu'en décembre 2018, à Djibouti, avec sa femme et leurs deux enfants : mis en examen dans un volet disjoint de l'enquête sur les attentats de janvier 2015, il est détenu dans l'attente de son propre procès pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

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Il ne veut rien dire, alors qu'il se taise, il a la chance d’être dans un pays libre et démocratique !

C’est préférable, qu’il ne se serve pas de ce procès et du tribunal comme d’une tribune pour fomenter ou justifier ces actes de terrorismes extrémistes islamiques !

Qu'on le juge, mais surtout qu’on le condamne au maximum de la peine prévue pour ses actes !

Car il en reste encore trop en liberté dans le monde qui veulent tuer les mécréants au nom de religions ou préceptes obscurantistes moyenâgeux !

Et que l’on n’enferme pas assez longtemps selon notre code pénal inadapté et notre justice qui devrait être plus rigoriste et extrême en matière de crimes de terrorisme islamique, qui pourrit la vie quotidienne des français depuis 20 ans !

Jdeclef  24/10/2020 11h15

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