vendredi 2 octobre 2020

Un discours fleuve du président qui a disséqué ces problèmes épineux de ce fléau qu’est l’Islam politique extrémiste !

 

Séparatismes : l'instruction scolaire à domicile sera « strictement limitée »

Le président de la République a donné un discours sur les grandes lignes de la stratégie « La République en actes » depuis les Mureaux, dans les Yvelines.

 

Il se savait attendu sur le sujet. Dans un discours de plus d'une heure aux Mureaux, dans les Yvelines, Emmanuel Macron a appelé vendredi à « s'attaquer au séparatisme islamiste » et son projet de « contre-société ». Ce discours a été l'occasion pour le chef de l'État d'annoncer les mesures prévues dans un projet de loi qui sera présenté le 9 décembre en conseil des ministres.

« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c'est le séparatisme islamiste », qui « se traduit souvent par la constitution d'une contre-société », a annoncé le président de la République après quelques minutes de discours. « Ne nous laissons pas entraîner dans le piège de l'amalgame tendu par les polémistes et par les extrêmes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans », a-t-il toutefois tempéré, ajoutant que « ce piège, c'est d'ailleurs celui que nous tendent les ennemis de la République qui consisterait à faire de chaque citoyen de confession musulmane un allié objectif parce que la victime d'un système bien organisé. » Pour le président de la République, « il y a dans cet islamisme radical […] une volonté revendiquée, affichée, une organisation méthodique pour contrevenir aux lois de la République et créer un ordre parallèle ».

« Ghettoïsation » des quartiers

« L'islam est une religion qui vit une crise aujourd'hui partout dans le monde, nous ne le voyons pas que dans notre pays », a affirmé le chef de l'État. « C'est une crise profonde liée à des tensions entre des fondamentalismes, des projets religieux et politiques qui […] conduisent à un durcissement très fort », a-t-il souligné. Il a pointé la « ghettoïsation » des quartiers où, faute de mixité, « nous avons construit notre propre séparatisme », dans un discours très attendu sur le séparatisme de l'islam radical. « Nous avons concentré des populations en fonction de leurs origines, nous n'avons pas suffisamment recréé de mixité, pas assez de mobilité économique et sociale » et, « sur nos reculs, nos lâchetés, ils ont construit leur projet », a dit le président, évoquant les organisations islamistes, « dont le but final est le contrôle complet ».

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Quant au « passé colonial » de la France, certains « traumatismes » n'ont « toujours pas été réglés avec des faits fondateurs dans la psyché collective », a-t-il estimé en évoquant la guerre d'Algérie. « Nous ne le terrasserons pas en un jour, mais c'est ensemble que nous devons, dans un réveil républicain, nous opposer à ceux qui veulent nous séparer », a estimé le chef de l'État.

« Libérer l'islam de France des influences étrangères »

Le président de la République a dévoilé les axes du projet de loi à venir. L'obligation de neutralité religieuse sera désormais applicable aux salariés des entreprises délégataires, a déclaré le chef de l'État. Constatant que des « dérives » s'étaient installées « lorsque le service public était concédé », par exemple dans des entreprises de transport, il a annoncé qu'avec le projet de loi à venir contre les « séparatismes », « l'obligation de neutralité sera applicable aux agents publics dans le cadre évidemment de leur action, mais surtout elle sera étendue aux salariés des entreprises délégataires, ce qui n'était pas clairement le cas » jusqu'à présent.

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Au niveau associatif, toute association sollicitant une subvention publique devra signer une charte de la laïcité. Cette loi étendra aussi les motifs de dissolution des associations « s'il est établi qu'elles portent des messages qui contreviennent à nos lois et nos principes ». Au niveau éducatif, Emmanuel Macron a annoncé que l'instruction scolaire à domicile sera, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », et qu'elle deviendra donc obligatoire au sein de l'école dès l'âge de 3 ans. « C'est une nécessité. J'ai pris une décision sans doute l'une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969 », a souligné le chef de l'État, ajoutant par ailleurs que « les écoles hors contrat feront l'objet d'un contrôle renforcé ».

Emmanuel Macron a également affiché sa volonté de « libérer l'islam de France des influences étrangères », en mettant fin « de manière apaisée » au système de formation des imams à l'étranger et en renforçant le contrôle sur son financement. Il a aussi plaidé pour « enseigner davantage la langue arabe à l'école » ou « dans un périscolaire que nous maîtrisons »,car « notre jeunesse est aussi riche de cette culture plurielle . L'État doit également « s'engager et soutenir ce qui doit, dans notre pays, permettre de faire émerger une meilleure compréhension de l'islam », a ajouté le chef de l'État en annonçant la création d'un « institut scientifique d'islamologie » et de « postes supplémentaires dans l'enseignement supérieur ».

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Il a déjà appelé « un chat un chat » en évitant de faire du politiquement correct hypocrite de bien-pensant un progrès à souligner !

Il a parlé de la laïcité mais à la française car en effet ce n’est pas compris de tous les français dont certains croient que c’est une forme de dogme religieux sectaire qui empêche d’autres religions dans notre pays !?

En ce qui concerne les religions en France, il a insisté qu’elles devraient se mettre en accord stricte avait les lois de notre république et ses valeurs il était plus que temps de le faire, car on a trente ans de retard pour rattraper une situation qui s’est dégradée du fait d’une immigration galopante et aussi indirectement des guerres moyen-orientales et des attentats terroristes islamiques de ces dernières années !

Alors, il y aura une loi de plus pour réguler et encadrer cet état de fait pour essayer de renforcer et confirmer notre république et ses valeurs culturelles !

Mais il faudra être très patient car on a laissé se dégrader une situation ancienne et mauvaise qui a pris trop d’ampleur comme on le fait souvent en France notre pays qui palabre avec trop de lenteur ce qui est notre défaut en tant que peuple français !

Donc comme d’habitude, il faudra attendre décembre 2020 pour une application de cette loi début 2021 et plus longtemps pour les effets produits..!?

Et en ce qui concerne le président, il faut comprendre que c’est indirectement un discours électoral, car ce sujet est trop sérieux pour être édulcoré !

 

Jdeclef 02/10/2020 13h20

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