États-Unis :
plusieurs blessés graves lors de manifestations pro-Trump
Quatre
personnes ont été poignardées et une autre blessée par balle à
Washington, samedi, lors d'échauffourées entre manifestants pro et anti-Trump.
Plus d'un mois après la présidentielle américaine, l'issue du
scrutin est toujours largement contestée. C'est dans ce contexte que cinq
personnes ont été blessées aux États-Unis, dont quatre grièvement à l'arme
blanche et une par balle, durant des manifestations, samedi 12 décembre,
pour réclamer « quatre ans de plus » de présidence Trump et dénoncer
encore, sans preuves, des « fraudes massives » à la présidentielle
plus d'un mois après l'élection de Joe Biden.
Des échauffourées ont éclaté en plusieurs lieux entre manifestants
et contre-manifestants. Samedi soir, la police de l'État de Washington
(Nord-Ouest) a annoncé dans un tweet une arrestation après une fusillade à la
suite d'affrontements près du bâtiment du Capitole à Olympia.
23 personnes arrêtées
samedi
Dans la capitale américaine, quatre personnes ont été poignardées
et hospitalisées « avec de graves blessures », a déclaré à l'Agence
France-Presse Doug Buchanan, responsable de la communication des pompiers
et services d'urgence de Washington DC. Selon le quotidien The New York Times, 23 personnes
ont été arrêtées durant la journée de samedi. Aucune autre indication
n'était disponible sur les blessés.
En Géorgie, les républicains y croient encore
La journée avait commencé dans une ambiance festive avec plusieurs milliers de casquettes rouges « Make America Great Again » rassemblées sur Freedom Plaza, à quelques encablures de la Maison-Blanche. Une foule nombreuse mais en recul par rapport aux 10 000 manifestants soutenant Donald Trump il y a un mois. Malgré un ultime revers cinglant la veille à la Cour suprême, les partisans du président sortant demeurent farouchement convaincus de sa victoire le 3 novembre.
On ne va rien lâcher
Des rassemblements similaires se sont tenus à Olympia, Atlanta, Saint
Paul (Minnesota) et dans de plus petites villes, notamment du Nebraska et de
l'Alabama. À Washington, quelques affrontements ont opposé dès le début de
la journée pro et anti-Trump, que la police a tenté de séparer.
Les manifestants pro-Trump énumèrent les raisons pour lesquelles
ils estiment que l'élection leur a été « volée » : une
« ingérence étrangère », un logiciel électoral qui aurait effacé des
millions de votes destinés au président… « On ne va rien lâcher »,
promet Luke Wilson, sexagénaire de l'Idaho, brandissant un drapeau défendant le
port d'armes. « Le peuple américain est victime d'une grande injustice »,
assure à l'Agence France-Presse Dell Quick, un habitué des meetings du
milliardaire républicain, pour qui l'élection du démocrate Joe Biden paraît
« complètement impossible ».
Les nazis dehors !
Faute d'éléments tangibles pour étayer les accusations de
« fraudes massives », la cinquantaine de plaintes déposées par les
alliés de Donald Trump à travers les États-Unis ont toutes – à une exception
près – été rejetées par les tribunaux ou abandonnées. Tous les États ont
formellement certifié leurs résultats, donnant la victoire à Joe Biden, et les
grands électeurs doivent enregistrer leur vote lundi pour la valider.
« Tu es viré ! » : Washington célèbre la
défaite de Donald Trump
Le président lui-même refuse toujours de concéder sa défaite. Son
ex-conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qu'il a gracié fin novembre
après sa mise en cause dans l'enquête sur des interférences russes dans la
présidentielle de 2016, compte parmi les orateurs. « Wow ! Des
milliers de personnes se rassemblent à Washington pour empêcher qu'on nous vole
l'élection », a tweeté samedi Donald Trump, avant que son hélicoptère ne
survole la foule entonnant l'hymne américain.
Parmi les cortèges, la milice d'extrême droite Proud Boys,
reconnaissable aux tenues jaune et noire et gilets pare-balles de ses
membres, est régulièrement acclamée par la foule. « Les nazis
dehors ! » : à quelques rues de là, des militants du mouvement
Black Lives Matter invectivent les pro-Trump. Des
contre-manifestations, bien plus modestes, se déroulent dans la capitale,
notamment sur Black Lives Matter Plaza, la rue donnant sur la Maison-Blanche,
vers laquelle des milliers de personnes avaient convergé pour fêter la victoire
de Joe Biden début novembre.
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Mais en ce qui concerne leur grande démocratie qui semble battre de l’aile, il serait peut-être temps qu’ils revoient leur système électoral très compliqué et pas forcément égalitaire en fonction de leurs 50 états si différents que ce soit géographiques au sud,nord,ouest,est si éloignés du fait de l’immensité du pays du pouvoir central ou en nombre d’habitants, voir en culture et langues diverses, bien qu’ils disent qu’ils sont tous américains, mais aussi hispaniques, noirs, métis et blancs et autres si divers du fait d’une immigration ancienne européenne et aussi sud-américaine remontant à la création de leur république depuis leur indépendance !
Car comme chez nous en France
et Europe occidentale nos démocraties vacillent et sont érodées par des extrémismes
divers jusqu’à se transformer en ersatz de fausses dictatures que l’on appelle
démocratures comme dans de grand pays connus par des dirigeants qui s’accaparent
tous les pouvoirs subrepticement petit à petit, s’en en avoir l’air...
Et bien sûr souffrant aussi
de l’immigration depuis 40 ans et fin de leurs grands empires coloniaux et les
guerres récentes moyen-orientales !
Le monde contemporain change,
il est temps d’en prendre conscience, ce XXI eme siècle le souligne avec force avec
nos sociétés en ébullitions continuelles!
Jdeclef 13/12/2020 12h15
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