samedi 12 décembre 2020

Même la cour suprême U.S. en a marre des refus de D.TRUMP pour céder son siège de président !?

 

Présidentielle américaine : la Cour suprême rejette un recours du Texas

Les neuf Sages ont refusé de se saisir d'un recours formulé par les autorités de l'État du Texas. Donald Trump a dénoncé le manque de « courage » des juges.

Nouveau camouflet pour Donald Trump après sa défaite à l'élection présidentielle. La Cour suprême des États-Unis a refusé de se saisir d'un recours formulé par les autorités du Texas qui visait à annuler la défaite du président sortant. Ses neuf Sages, dont trois nommés par le chef d'État républicain, ont estimé dans une courte décision que le Texas n'était pas en droit de se mêler de l'organisation des élections dans les autres États.

Alors que les grands électeurs doivent se retrouver lundi pour enregistrer leurs votes, Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite face au démocrate Joe Biden et assure que l'élection lui a été « volée ». Le rejet « ferme et rapide » du recours « n'est pas une surprise », a réagi un porte-parole de Joe Biden, dénonçant des « tentatives sans fondement » de la part du camp du milliardaire républicain et « des attaques contre le processus démocratique ».

Ils ne peuvent pas la repousser juste comme ça !

L'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a jugé de son côté que la plainte était pourtant « solide ». « Ils ne peuvent pas la repousser juste comme ça ! » s'est-il exclamé sur la chaîne Fox News. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany, a lui aussi jugé sur Fox News que la Cour suprême avait « esquivé » ses responsabilités pour se « cacher derrière la procédure ».

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Le président sortant a de son côté estimé sur Twitter que la Cour suprême « nous a(vait) laissé tomber », accusant les juges de n'avoir fait preuve « ni de sagesse ni de courage ». Mais la réaction la plus violente est venue du président du Parti républicain du Texas, Allen West, qui n'a pas hésité à envisager une sécession de cet État du sud. « Peut-être que les États respectueux des lois devraient s'allier et former une Union d'États qui respecteraient la Constitution », a-t-il affirmé dans un communiqué de son parti.

120 élus républicains du Congrès associés à la procédure

Faute d'éléments tangibles pour étayer les accusations de « fraudes massives », la cinquantaine de plaintes déposées par les alliés de Donald Trump à travers les États-Unis ont toutes – à une exception près – été rejetées par les tribunaux ou abandonnées.

Après ces échecs, et un premier revers devant la Cour suprême, les autorités texanes avaient déposé mardi un recours qui faisait figure d'opération de la dernière chance. Elles demandaient l'annulation des résultats dans quatre États clés remportés par Joe Biden – Pennsylvanie, Géorgie, Michigan et Wisconsin – au motif que, selon elles, les autorités locales avaient violé les lois électorales en étendant l'usage du vote par correspondance.

Donald Trump avait décrit le dossier comme « très solide » et était intervenu à titre personnel dans la procédure. Plus de 120 élus républicains du Congrès s'étaient associés formellement à la démarche, pourtant très critiquée par les experts en droit.

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Donald Trump avait mis la pression sur les magistrats

« C'est un communiqué de presse déguisé en plainte », avait estimé le professeur Rick Hasen sur son site Election Blog. « On a un nouveau candidat dans la catégorie « plainte la plus folle sur les élections » », a ajouté son confrère texan Steve Vladeck sur Twitter. Pour la première fois de son histoire, le très sérieux site Scotusblog, qui couvre l'actualité de la Cour suprême, avait appelé ses juges à « anéantir » la plainte du Texas. « Ce n'est pas une plainte sérieuse ni une posture légitime », avait estimé son cofondateur Tim Goldstein.

Donald Trump avait toutefois mis la pression sur les magistrats. « Ils doivent montrer un grand courage et une grande sagesse. Sauvez les États-Unis », avait-il tweeté vendredi. Le président, qui a profondément remanié le temple du droit américain, avait déclaré dès le lendemain du scrutin qu'il allait le saisir. Il espérait sans doute une réédition du scénario de 2000 quand la Cour suprême avait interrompu un recomptage en Floride, offrant la présidentielle à George W. Bush.

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Comme un enfant capricieux à qui l'on supprime son jouet, car insupportable!?

Il doit surement regretter de ne pas être un président autocratique comme par exemple V.Poutine en Russie indéboulonnable ou Xi Jinping nommé à vie président en Chine  !

Heureusement pour le reste du monde, on a déjà assez de ces dirigeants caractériels instables par leurs égos démesurés et notamment quand ils dirigent les plus grandes puissances du monde !

Ce qui prouvent qu’il faut faire le maximum pour les peuples pour conserver leurs démocraties libres pour ceux qui en ont encore, car déjà les pseudos dictateurs autocrates sont déjà trop nombreux sans compter ceux illuminés par leurs religions obscurantistes qui lavent les cerveaux de leurs peuples pour mieux les asservir !?

Car les hommes veulent toujours plus de pouvoir pour être plus fort que les autres depuis toujours, un des défauts de l’espèce humaine avec d’autres nombreux !

Jdeclef 12/12/2020 11h57


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