Séparatismes :
le gouvernement expose en détail son projet de loi sensible
Jean
Castex soutient que le texte s'attaque à « l'idéologie pernicieuse »
de « l'islamisme radical », mais n'est pas « contre les
religions ».
Un texte contre « l'idéologie pernicieuse » de
« l'islamisme radical », mais pas « contre les religions ».
Mercredi 9 décembre, l'exécutif a dévoilé son controversé projet de loi
contre les séparatismes. Plusieurs mesures ont été exposées, allant de
l'éducation aux associations, en passant par la haine en ligne ou le
financement des cultes. Depuis l'Élysée, le Premier ministre Jean Castex,
entouré des principaux ministres concernés (Intérieur, Éducation, Justice), a
tenu ainsi à souligner que les « principes » de laïcité « font
l'objet d'attaques répétées, insidieuses », et ce « travail de sape
est bien souvent le fait d'une idéologie pernicieuse portant le nom d'islamisme
radical ». Enfants « retirés de l'école pour recevoir une éducation
communautariste », « associations sportives qui conduisent des
actions de prosélytisme religieux », « associations cultuelles qui
deviennent des relais d'influence étrangère » : face à cela,
« la République entend se défendre », a assuré le chef du
gouvernement.
Le projet de loi, dont les contours avaient été dévoilés par Emmanuel
Macron début octobre, doit répondre à ce qui est devenu l'une des inquiétudes
majeures des Français, d'un attentat à l'autre, jusqu'à la décapitation de
l'enseignant Samuel Paty mi-octobre qui a conforté l'exécutif dans la nécessité
de donner un tour de vis. Selon un sondage Via Voice commandé par LREM en
novembre, 88 % des Français se disent préoccupés par la montée de
l'islamisme, dont 58 % « très préoccupés ».
Une loi
« d'émancipation face au fondamentalisme religieux »
Si le titre du texte a fluctué et s'est finalement arrêté sur une
« loi confortant le respect des principes de la République », il vise
bien « l'hydre islamiste » et ses tentatives de
« contre-société », selon l'expression d'Emmanuel Macron. Mais
l'exécutif marche sur des œufs, craignant d'être accusé de stigmatiser les
musulmans, après les vives critiques et manifestations à l'étranger autour des
caricatures de Mahomet. « Ce projet de loi n'est pas un texte contre les
religions ni contre la religion musulmane en particulier », a insisté
le Premier ministre. « C'est, à l'inverse, une loi de liberté, c'est une
loi de protection, c'est une loi d'émancipation face au fondamentalisme
religieux et, plus généralement, face à toute idéologie ou dérive qui
poursuivrait les mêmes finalités », a-t-il argué.
Gernelle – Ces méchants « laïcards » qui nous menacent…
Présenté le jour du 115e anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité, le texte comporte une cinquantaine d'articles appelés à combler des lacunes juridiques. Il contient notamment des dispositions pour restreindre l'instruction à domicile qui concerne désormais 62 000 enfants, soit deux fois plus qu'en 2016. Si Emmanuel Macron souhaitait initialement une interdiction totale de l'école à la maison, des dérogations resteront finalement possibles (santé, sport, art…) après avoir vu le Conseil d'État tiquer, mais avec désormais une autorisation préalable.
La loi permettra aussi un contrôle accru du fonctionnement et du
financement des associations, dont les plus controversées ont d'ores et déjà
été dissoutes (CCIF, BarakaCity), ainsi que des lieux de culte alors que
le gouvernement a lancé des opérations contre des dizaines de mosquées
« soupçonnées de séparatisme ». Elle prévoit également un meilleur
encadrement de la haine en ligne, crée un « délit de pression
séparatiste » pour protéger les fonctionnaires victimes de menaces ou de
violences. Elle consacre l'interdiction des certificats de virginité.
Autre mesure phare, l'extension du devoir de neutralité aux salariés des
entreprises délégataires de service public, comme les transports en commun.
La majorité sur le qui-vive face aux oppositions
Politiquement, le texte pourrait offrir quelques galons régaliens
au chef de l'État, dans la perspective d'une réélection en 2022. Mais les
oppositions attendent de pied ferme le projet dans l'hémicycle début 2021. La
droite continue d'instruire un procès en laxisme, à l'image du numéro trois des
Républicains, Aurélien Pradié, qui a épinglé un texte « incroyablement
mou ». Le numéro deux du Rassemblement national, Jordan
Bardella, a, lui, déploré que le projet soit « très insuffisant face à la
menace ».
Marion Maréchal estime que Gérald Darmanin « pose les bons diagnostics »
À gauche, le Parti socialiste a déjà formulé dix propositions, comprenant
la création d'un Défenseur de la laïcité mais aussi l'augmentation des dépenses
de sécurité à 1 % du PIB avec une police de proximité renouvelée. Le chef
de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a reproché de son côté au
gouvernement de « surfer sur une sorte de vague hostile aux
musulmans » et de les « stigmatiser ». Et il faudra aussi
surveiller les débats au sein d'une majorité échaudée par les manœuvres de
l'exécutif sur la proposition de loi sécurité globale et traversée par des
approches différentes de la laïcité. Ainsi, la présidente déléguée du groupe
LREM à l'Assemblée, Aurore Bergé, a dit travailler à un amendement pour
interdire le port du voile aux jeunes filles, même si Jean Castex a d'ores
et déjà fermé cette porte.
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Notamment à notre état
régalien arrogant, mais pleutre de bienpensants donneurs de leçons qui ne sait
qu'empiler des lois insipides avec de pauvres mesures inappropriées qui ne
dénoncent pas les problèmes évidents d'une religion hégémonique qui s'infiltre
insidieusement dans notre société depuis 20 ans en plus avec le terrorisme qui
se justifie d’elle !
Mais un état surtout qui ne
sait pas lutter et frapper ou il faut avec vigueur adossée à une justice
d'exception pour se débarrasser de ce fléau islamique extrémiste et ses dogmes
obscurantistes moyenâgeux, car pratiquant un politiquement correct hypocrite
tout aussi pernicieux !
Il faut rabâcher cela avec
force pour que cela entre dans la tête de nos dirigeants de tous bords bornés
qui ne veulent rien voir, ni rien entendre, car cela continuera les drames que
nous avons subis, car le ver est dans le fruit parmi nous, d’ailleurs des
incidents à consonance religieux se sont encore produits dernièrement par des menaces
même pas voilées sans mauvais jeu de mot, envers des prêtres chrétiens dans leurs
églises, genre de guerre de religion larvée bien lâche, fomentée par des malfaisants
pour pousser certains français à une anarchie déjà rampante !
Jdeclef 10/12/2020 12h32
Comment voulez vous que notre gouvernement agisse quand ce commentaires est censuré sur Le point et ses modérateurs bornés qui ne respectent pas la liberté d'expression et comme nos dirigeants qui ne font que parler ou font des lois filandreuses inefficaces qui ne protègent pas les français de ces malfaisants dangereux faisant fi de leur sécurité car ne respectant pas la vie d'autrui
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