Le tacle
du lundi – Domenech, le délit de sale gueule se porte bien
CHRONIQUE. L'ancien
sélectionneur des Bleus a été choisi pour prendre les rênes du FC
Nantes. Une décision qui fait jaser : à peine nommé, déjà
dézingué !
Dans le « football circus », il y a ceux qui ont la
carte et ceux qui ne l'ont pas. Depuis toujours, Raymond Domenech ne l'a pas. Sa
récente nomination comme entraîneur au FC Nantes vient tristement le rappeler.
Tout a été ressorti : son manque d'expérience comme entraîneur de club (sa
dernière ligne de CV remonte à 1993 avec l'Olympique lyonnais), son
style de jeu frileux, son arrogance et, bien évidemment, l'affaire Knysna
en 2010. Avec tous ces boulets, il est écrit que Raymond Domenech va
échouer et faire s'écraser les déjà très pâles canaris. Les
« experts » du foot aimant l'odeur du sang, pour reprendre une
formule de Domenech, attendent avec impatience les premiers faux pas du,
rappelons-le, vice-champion du monde.
Prenons la principale critique faite au néo-entraîneur : il
va enterrer le fameux jeu à la nantaise, ce vieux serpent de mer. Faut-il
rappeler que ce système basé sur l'attaque et le mouvement est mort depuis près
de 30 ans – avec une résurgence lors du court règne de Raynald
Denoueix ? Comment Raymond Domenech pourrait-il être le fossoyeur d'un
esprit déjà mort ? Jean-Marc Furlan, Sergio Conceiçao, Claudio
Ranieri ou Christian Gourcuff n'ont pas réussi à insuffler ces principes :
leur en tient-on rigueur ? Le FC Nantes est une institution, comme les Girondins
de Bordeaux, d'ailleurs, qui ne brille que par le souvenir d'un
glorieux passé. La mission de Raymond Domenech est d'abord de maintenir le club
en Ligue 1 et de tenter de créer un esprit collectif. On verra après.
Ue figure à part ?
Autre reproche : Knysna. Des insultes à la une d'un journal,
des joueurs qui font grève, refusent de descendre du bus ou chassent une
taupe et un sélectionneur qui lit un communiqué… Autant d'événements qui
en un week-end ont provoqué le plus grand désastre du football français.
Bien évidemment, Raymond Domenech est le seul responsable : les joueurs,
grévistes, ont été absous ; les dirigeants, excusés. On oublie que le
sélectionneur de l'équipe de France était arrivé en Afrique du Sud vidé de son
autorité puisque Laurent Blanc avait été intronisé avant même le début de
la Coupe du monde. Comment être respecté ?
Daniel Riolo : « La France manque d'intellectuels qui
pensent le foot »
Dans une Ligue 1 aseptisée, où l'on s'ennuie chaque
week-end, l'arrivée d'un personnage clivant – autant comme footballeur que
comme citoyen – ne peut faire que du bien à notre championnat. Cet autre
discours, basé sur l'ironie et le second degré, va dynamiter les
traditionnelles conférences de presse lancinantes et vides de sens. Avoir sur
le banc du FC Nantes « l'infernal » Raymond Domenech, représentant
du football d'avant (celui sans vidéo, sans pleurnicherie, sans
superlatif excessif), est un don du ciel et va permettre, ne nous le
cachons pas, de nourrir la présente chronique. Et si, par hasard,
l'aventure nantaise tournait court, il pourrait se rassurer en se disant qu'il
est le quinzième entraîneur de l'ère Kita à s'être cassé les dents sur le
mythe canari.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le foot c'est comme le
panier de crabe de nos politiciens de tous bords aucun amour-propre avec un égo
au-dessus de la moyenne, car l'argent roi n'a pas d'odeur !
Il faut bien plaire au peuple
« d'en bas ou de peu » comme baptisés par nos dirigeants au
pouvoir irrespectueux et dédaigneux !
Ces footeux, bière à la main
beuglant comme des veaux devant leur télé avec avertisseurs sonores ou dans les
stades (quand ils seront rouverts après la fin de la crise sanitaire) en
supporters souvent déjantés voire quelquefois dangereux et ingérables !?
Réminiscence moderne des
jeux du cirque de la Rome antique avec du pain et des jeux!
Mais drainant de flux
considérables d'argent qui ne profitent qu'a quelques joueurs stars et poussa
repus des fédérations de foot nationales ou internationales avec leurs
magouilles périodiques financières qu'elles produisent indirectement !
C'est cela notre monde
moderne de bien-pensant des sports pas toujours nets pour soi-disant la bonne
santé de nos concitoyens dont certains rêvent de devenir des vedettes, mais pas
nombreux finalement !
En fait avec la politique,
il y a des choses communes, la réussite quelquefois rapide et chanceuse et
l’argent induit avec une carrière courte (en sport !)
Jdeclef 28/12/2020 11h50
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire