lundi 14 décembre 2020

En France on a l'habitude de faire compliqué plutôt que simple avec une couche :

 

– Covid-19 : la France malade de ses organismes publics

CHRONIQUE. Le rapport de la commission d'enquête du Sénat révèle l'existence d'un empilage de structures aux sigles mystérieux…

Au tout début de leur rapport sur la gestion de l'épidémie de Covid-19, les sénateurs ont mis à la disposition des lecteurs qui ne parlent pas couramment la langue technocratique une sorte de glossaire. Le nombre de sigles qui doivent être explicités traduit à lui seul un mal français qu'aucun traitement, qu'aucun vaccin ne sont parvenus à éradiquer : la multiplication, la juxtaposition, éventuellement la superposition de structures administratives pléthoriques. CCS, CIC, Cofrac, Coreb, Corruss, CPP, Craps, CZA, SZDS, PVUS, SAPR sont quelques-uns des intitulés avec lesquels il convient de se familiariser pour suivre la gestion de l'épidémie dans ses différents épisodes.

Le centre de crise sanitaire (CCS) activé par la Direction générale de la santé ne doit pas être confondu avec la CIC, la cellule interministérielle de crise. Il prend en main la gestion nationale d'une situation exceptionnelle quand elle atteint le niveau trois, le plus critique. Mais deux autres organismes accomplissent la même mission aux échelons régional et zonal (qui correspond aux sept zones de défense existant en métropole) : les Craps (cellules régionales d'appui et de pilotage sanitaire) et les CZA (cellules zonales d'appui). Aux niveaux 1 et 2, ce sont les Corruss, les SZDS et les PVUS qui sont activés.

Les gagnants et les perdants de la crise sanitaire

Les sénateurs citent d'ailleurs un autre rapport, celui qu'a effectué il y a quelque temps le général Lizurey à la demande de l'exécutif. Celui-ci pointe « la coexistence de diverses structures de gestion de crise, sans qu'elles soient coordonnées hiérarchiquement ».

Résistance

Cet univers difficilement déchiffrable, en effet, ne vit pas toujours en bonne intelligence. Christophe Lannelongue, ancien directeur général de l'ARS Grand-Est, très sollicitée durant la première vague épidémique, a relaté aux sénateurs dans quelles conditions la CCS avait donné des ordres contraires à l'ARS sur le transfert de malades du CHU de Metz, submergé, vers l'Autriche. « La longue première quinzaine de mars, écrivent les rapporteurs, n'a pas permis à la région Grand-Est, pourtant touchée par l'épidémie dès le début du mois, de bénéficier d'un soutien adapté de la part de l'État. »

Les écheveaux bureaucratiques difficiles à démêler ne sont pas propres au secteur de la santé. Toutefois, la crise sanitaire et les travaux engagés pour tirer les leçons de l'expérience montrent leur persistance, sinon leur accroissement au fil des ans. L'esprit de sophistication technocratique, une fois encore, a résisté à toutes les injonctions de simplification administrative.

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De discours censés donner des explications dans une langue de spécialistes, incomprise par les Français lambda dans leurs vies quotidiennes !

Comme nos dirigeants et leurs ministres dont certains trop nombreux sortis de cet ENA école qui ne leur apprend pas à diriger et gouverner, mais plutôt à noyer le poisson dans une eau trouble pour que l’on ne puisse pas tout voir ou tout comprendre !

Et nos administrations kafkaïennes, sont parfaitement rodées avec leurs fonctionnaires bornés qui trouvent souvent des réponses aux questions quelques fois incongrues selon eux, auxquelles ils ne savent pas répondre, car n’entrant pas le moule du mille-feuille administratif issu d’un socialisme ancien remontant à sa création en 1905 en France !

Car nous sommes le pays qui a de multiples lois ou règlements divers dont beaucoup ne sont mêmes pas appliqués qui rempliraient des bottins téléphoniques s’ils existaient encore !

Mais cela doit plaire aux français qui par ces lois se croient bien protégés de tout, utopie psychologique qui ne sert qu’à nos dirigeants qui s’en servent à leur profit comme notre constitution fait pour eux dans cette V eme république et notre président pseudo monarque qui prend ces concitoyens pour ses sujets débiles, comme dans l’ancien régime historique et ancestral dont on n’arrive pas à se débarrasser !

Mais là crise sanitaire et pandémique a ouvert en grande la faille dans nos services publics et scientifiques devenus une crevasse profonde de leurs faiblesses, voire leurs incompétences !?

Jdeclef 14/12/2020 11h28


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