– Covid-19 :
la France malade de ses organismes publics
CHRONIQUE. Le
rapport de la commission d'enquête du Sénat révèle l'existence d'un empilage de
structures aux sigles mystérieux…
Au tout début de leur rapport sur la gestion de l'épidémie de
Covid-19, les sénateurs ont mis à la disposition des lecteurs qui ne parlent
pas couramment la langue technocratique une sorte de glossaire. Le nombre de
sigles qui doivent être explicités traduit à lui seul un mal français qu'aucun
traitement, qu'aucun vaccin ne sont parvenus à éradiquer : la
multiplication, la juxtaposition, éventuellement la superposition de structures
administratives pléthoriques. CCS, CIC, Cofrac, Coreb, Corruss, CPP, Craps,
CZA, SZDS, PVUS, SAPR sont quelques-uns des intitulés avec lesquels il convient
de se familiariser pour suivre la gestion de l'épidémie dans ses différents
épisodes.
Le centre de crise sanitaire (CCS) activé par la Direction
générale de la santé ne doit pas être confondu avec la CIC, la cellule
interministérielle de crise. Il prend en main la gestion nationale d'une
situation exceptionnelle quand elle atteint le niveau trois, le plus critique.
Mais deux autres organismes accomplissent la même mission aux échelons régional
et zonal (qui correspond aux sept zones de défense existant en
métropole) : les Craps (cellules régionales d'appui et de pilotage
sanitaire) et les CZA (cellules zonales d'appui). Aux niveaux 1 et 2,
ce sont les Corruss, les SZDS et les PVUS qui sont activés.
Les gagnants et les perdants de la crise sanitaire
Les sénateurs citent d'ailleurs un autre rapport, celui qu'a
effectué il y a quelque temps le général Lizurey à la demande de l'exécutif.
Celui-ci pointe « la coexistence de diverses structures de gestion de
crise, sans qu'elles soient coordonnées hiérarchiquement ».
Résistance
Cet univers difficilement déchiffrable, en effet, ne vit pas
toujours en bonne intelligence. Christophe Lannelongue, ancien directeur
général de l'ARS Grand-Est, très sollicitée durant la première vague
épidémique, a relaté aux sénateurs dans quelles conditions la CCS avait donné
des ordres contraires à l'ARS sur le transfert de malades du CHU de Metz,
submergé, vers l'Autriche. « La longue première quinzaine de mars,
écrivent les rapporteurs, n'a pas permis à la région Grand-Est, pourtant
touchée par l'épidémie dès le début du mois, de bénéficier d'un soutien adapté
de la part de l'État. »
Les écheveaux bureaucratiques difficiles à démêler ne sont pas
propres au secteur de la santé. Toutefois, la crise sanitaire et les travaux
engagés pour tirer les leçons de l'expérience montrent leur persistance, sinon
leur accroissement au fil des ans. L'esprit de sophistication technocratique,
une fois encore, a résisté à toutes les injonctions de simplification
administrative.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
De discours censés donner
des explications dans une langue de spécialistes, incomprise par les Français
lambda dans leurs vies quotidiennes !
Comme nos dirigeants et
leurs ministres dont certains trop nombreux sortis de cet ENA école qui ne leur
apprend pas à diriger et gouverner, mais plutôt à noyer le poisson dans une eau
trouble pour que l’on ne puisse pas tout voir ou tout comprendre !
Et nos administrations kafkaïennes,
sont parfaitement rodées avec leurs fonctionnaires bornés qui trouvent souvent
des réponses aux questions quelques fois incongrues selon eux, auxquelles ils
ne savent pas répondre, car n’entrant pas le moule du mille-feuille administratif
issu d’un socialisme ancien remontant à sa création en 1905 en France !
Car nous sommes le pays qui
a de multiples lois ou règlements divers dont beaucoup ne sont mêmes pas
appliqués qui rempliraient des bottins téléphoniques s’ils existaient encore !
Mais cela doit plaire aux français
qui par ces lois se croient bien protégés de tout, utopie psychologique qui ne
sert qu’à nos dirigeants qui s’en servent à leur profit comme notre constitution
fait pour eux dans cette V eme république et notre président pseudo monarque
qui prend ces concitoyens pour ses sujets débiles, comme dans l’ancien régime
historique et ancestral dont on n’arrive pas à se débarrasser !
Mais là crise sanitaire et
pandémique a ouvert en grande la faille dans nos services publics et
scientifiques devenus une crevasse profonde de leurs faiblesses, voire leurs incompétences !?
Jdeclef 14/12/2020 11h28
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire