dimanche 20 décembre 2020

Et alors ? Ils savaient tous qu'ils ne feraient que passer comme dans tous les Gouvernements de cette V eme république !

 

Bayrou, Buzyn, Philippe, Collomb, Hulot… Sortis du cadre

SORTI DU CADRE. En mai 2017, les ministres posaient fièrement devant l'escalier du rez-de-chaussée de l'Élysée. Quarante mois plus tard, beaucoup ne sont plus là...

Elles s'effacent avec le temps, prennent la pluie et l'oubli pour finalement disparaître dans le placard de notre mémoire. On peine à mettre un nom sur des visages, pire à se rappeler les circonstances exactes. « Un peu plus à droite, Madame la Ministre », « Monsieur Le Président, regardez-moi ». Dans la rectitude de l'escalier élyséen en ce beau mois de mai 2017, les membres du gouvernement se tiennent d'équerre, rentrent le ventre, ajustent leurs pantalons devant l'objectif présidentiel.

Certains sont des rescapés de l'Ancien Monde, d'autres les chevaliers servants du nouveau monarque républicain. Tous ont en commun de devoir quelque chose au jeune homme trônant en bonne place au milieu de la photo. Emmanuel Macron le sait, il l'a emporté seul et de haute lutte. Les nouveaux ministres seront ses affidés, son gouvernement resserré et paritaire sera le bras armé de réformes réglées comme sur du papier à musique. À défaut de marcher sur l'eau, les heureux élus semblent léviter entre deux marches. « Ainsi soient-ils », disent en chœur les sourires.

Emmanuel Macron ou le choix des mots

Au premier rang de la pyramide, immortalisée par la photographe Soazig de La Moissonnière, Édouard Philippe a la barbe noire et fournie des bons jours. C'est que le Premier et le plus grand des ministres par la taille ignore encore les affres de Matignon. À ses côtés, Nicolas Hulot, sans cravate, se contorsionne pour entrer dans le cadre de la photo et de ses nouvelles fonctions – il est ministre de la Transition écologique, ministre d'État. Gérard Collomb, nommé Place Beauvau, a le regard attendri du père de famille nombreuse. À sa gauche, un autre édile, par trois fois candidat à la présidentielle, François Bayrou, occupe la très convoitée place de garde des Sceaux. Une marche plus haut, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, sourire radieux, ignore encore qu'elle échouera à conquérir la capitale. L'immuable ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pose modestement, lunettes retroussées sur un front poli par des décennies de politique.

Il n'en reste qu'un

De gauche à droite, Armées, Écologie, Santé, Intérieur, Justice, Affaires étrangères en comptant Matignon… Des cinq ministres régaliens au maire du Havre en passant par Agnès Buzyn, il ne reste aujourd'hui que le locataire du Quai d'Orsay, aussi efficace que discret. De 2017, année du sacre, à 2020 – annus horribilis pour le pouvoir –, presque quatre ans ont passé. Une éternité en politique. Les personnages sur la photo ont vieilli, en coulisse les langues se sont déliées, les rancœurs ont éclaté au grand jour, témoignant de l'âpre compétition qui, dès le début, a sévi au sommet de l'État.

C'était avant les Gilets jaunes, avant une crise sanitaire sans précédent et l'épreuve du confinement. Pour eux, le temps de l'innocence, la tête encore auréolée des victoires électorales de leur champion. Cet hiver, Le Point vous narre la chute, parfois brutale, de ces ministres tout sourire devant l'objectif, pourtant promis à transformer le pays…

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Ou le monarque président choisi et décide de leur vie ou mort politique, on ne les a pas forcés !

On ne va pas les plaindre, dont certains en plus étaient médiocres !

Sauf que ça coute cher de les remplacer et fait perdre du temps, tout en ne servant pas à grand-chose !

Tout cela étant de la responsabilité du président qui a trop de pouvoir dans notre constitution de cette V eme république !

Jdeclef 20/12/2020 16h41


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