mardi 8 décembre 2020

Infiniment petit virus qui a mis par terre les ambitions et réformes de notre président pseudo monarque !(Il lui reste 17 mois pour rebondir c'est court voudra-t-il se représenter son prédécesseur a jeté l'éponge pourquoi pas lui ?)

 

Pierre-Antoine Delhommais – Macron : le grand renoncement

ÉDITO. Ce qui devait être le quinquennat des réformes douloureuses s'est transformé en quinquennat de l'endettement à gogo et de l'argent magique.

Revoir aujourd'hui l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron présentant ses vœux aux Français pour l'année 2020 procure un sentiment étrange, presque irréel, tant elle semble appartenir à un passé extraordinairement lointain. Le président s'y félicitait des « bons chiffres » de l'économie française, mettant en avant les 500 000 créations d'emploi depuis le début de son mandat. Il évoquait aussi avec émotion, à propos de la très contestée et très mal engagée réforme des retraites, le besoin de « solidarité entre les générations » et sa volonté de ne « pas trahir nos enfants, leurs enfants après eux, qui auraient à payer le prix de nos renoncements ». Il avait d'ailleurs prononcé à quatre reprises le mot de « renoncement » pour expliquer que, contrairement à ses prédécesseurs, l'approche des futures échéances électorales ne l'empêcherait nullement d'« agir avec vigueur ».

C'était sans compter sur le Covid-19 qui, au moment même où le chef de l'État s'exprimait, commençait à se propager dans la ville de Wuhan et, de fait, aller vite le contraindre à renoncer définitivement au projet directeur qui devait être celui de son quinquennat : réconcilier la France avec la mondialisation. Ce qui imposait de procéder à des réformes structurelles d'envergure de l'économie pour permettre à celle-ci de devenir plus compétitive face à la concurrence étrangère. De rendre aussi le marché de l'emploi plus flexible afin de se débarrasser de l'exception française du chômage de masse et de la logique malthusienne de partage du travail ; de réduire enfin une dépense publique record pour alléger une pression fiscale elle aussi record et guérir notre pays de la maladie du déficit chronique.

Luc de Barochez – Le vaccin, ce succès de la mondialisation libérale

Il ne subsiste aujourd'hui plus grand-chose de ces grandes ambitions, victimes collatérales de la pandémie. L'objectif n'est plus de faire baisser le chômage à 7 % d'ici à 2022 mais d'en contenir l'envolée en deçà de 12 %. Il n'est plus demandé aux entreprises françaises de partir à la conquête du monde avec des produits à forte valeur ajoutée mais de relocaliser au plus vite leur fabrication de biens les plus bas de gamme. Quant aux finances publiques, le Covid-19 les a plongées dans le coma : un déficit de 248 milliards d'euros en 2020, une dette s'envolant à 120 % du PIB, un niveau de dépenses publiques (65 % du PIB) jamais vu dans l'Histoire.

Le renoncement n'est pas seulement factuel, il est aussi idéologique. La mondialisation n'est plus du tout considérée à l'Élysée comme une chance et une opportunité pour l'économie française mais plutôt comme une menace pour notre souveraineté et notre indépendance dont il convient de se protéger au plus vite. Le discours sur la nécessité de travailler plus pour produire plus a été rangé au fond d'un tiroir, devenu totalement inaudible dans un pays où le chômage, complet ou partiel, s'envole. La dette publique, enfin, n'est plus présentée comme un dangereux piège et une bombe financière à retardement mais au contraire comme un traitement extraordinairement efficace et peu coûteux contre tous les maux économiques. Donnant le sentiment aux Français que l'État est infiniment riche et qu'il n'est, dans ces conditions, nul besoin de procéder à des réformes pour rééquilibrer les comptes du régime des retraites, de la Sécurité sociale ou de l'assurance chômage.

Crise économique : Macron l'anesthésiste

« Pour redresser l'économie, vient d'affirmer Emmanuel Macron en annonçant les mesures d'allègement du confinement, nous devrons continuer à innover, à créer, à entreprendre. C'est la force de l'esprit français. » À la nécessité de la réforme, en revanche, il n'a pas fait une seule fois allusion, confirmant que celle-ci ne fait pas partie de « la force de l'esprit français ». Les impératifs conjoncturels ont eu raison un peu trop facilement des besoins structurels, transformant ce qui devait être le quinquennat des réformes douloureuses mais indispensables en quinquennat de l'endettement à gogo et de l'argent magique : la France n'a pas fini de payer financièrement et surtout psychologiquement l'addition du « quoi qu'il en coûte » dont continue pourtant à se féliciter le chef de l'État.

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Mais entre nous depuis 2018 et les continuelles erreurs gouvernementales de Mr MACRON, cela ne change pas grand-chose, car pour faire simple avec la crise des gilets jaunes çà avait été déjà la crise de trop, alors inutile de remonter en arrière avec l’épisode « Benalla, » une honte pour le président comme d’autres avant lui, qui n’ont pas d’amour propre, ce qui prouve, s’il le fallait qu’élire un seul président avec beaucoup de trop de pouvoir n’apporte rien de positif !?

Pourtant dit-on être élu pour diriger un pays  que gouverner
 

c'est prévoir, là avec cette crise sanitaire suivi de celle économique on voit que ce sont des grands mot vides de sens !

Et là, on retrouve notre ancien régime monarchique qui nous revient à la face avec notre histoire ancestrale et ce XXI eme siècle que l’on dit moderne à la pointe de la technicité avec notre fausse démocratie qui n’a pas très évoluée depuis notre révolution française !

Donc ce personnage donneur de leçon et ordres fumeux devrait se taire, car au début de son quinquennat on disait qu’il ne parlait pas assez, il s’est rattrapé, ainsi que son 1er ministre qui en rajoute des couches au cas où on n’aurait pas compris, car faire simple ils ne savent pas faire croyant que faire compliqué cela montre qu’on s’en est occupé et que l’on sait quoi faire !

En 9 mois, on a vu le résultat, et là, ce qui compte, pour les français lambda c’est les résultats, pas des péroraisons sans fin teintées de statistiques fumeuses périodiques !

Jdeclef 08/12/2020 13h25


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