Loi
séparatisme : l'exécutif face à « l'hydre islamiste »
Jean
Castex dévoile mercredi le texte qui doit illustrer la « fermeté
absolue » du gouvernement via des mesures touchant à l'éducation ou aux
associations.
C'est un texte particulièrement attendu et qui devrait provoquer
moult débats dans les prochains jours. Pour renforcer la lutte contre
l'islamisme radical, le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres
un projet de loi controversé contre les séparatismes devant illustrer sa
« fermeté absolue ». Il compte une batterie de mesures allant de
l'éducation aux associations en passant par la haine en ligne ou le financement
des cultes. Le texte, mûri de longue date par l'exécutif et dont les
contours avaient été dévoilés début octobre par Emmanuel Macron, sera détaillé
publiquement à la mi-journée depuis l'Élysée par Jean Castex, entouré des
principaux ministres concernés (Intérieur, Éducation, Justice). Il doit
répondre à ce qui est devenu l'une des inquiétudes majeures des Français, d'un
attentat à l'autre, jusqu'à la décapitation de l'enseignant Samuel Paty
mi-octobre qui a conforté l'exécutif dans la nécessité de donner un tour de
vis. « Après cela, c'est tout de même difficile de faire comme s'il n'y
avait pas de problème », résume un ministre de poids.
Selon un sondage Via Voice commandé par La République en marche en
novembre, 88 % des Français se disent préoccupés par la montée de
l'islamisme, dont 58 % « très préoccupés ». Mais « ce
projet de loi n'est pas une construction politique de circonstance, pas plus
qu'il ne relève d'un agenda politique », assure-t-on à Matignon, en
mettant en avant la « fermeté absolue » de l'exécutif face à
« ceux qui veulent remettre en cause, voire abattre les principes de la
République ». Si le titre du texte a fluctué et s'est finalement
arrêté sur une « loi confortant le respect des principes de la
République », il vise bien « l'hydre islamiste » et ses
tentatives de constituer une « contre-société », selon l'expression
d'Emmanuel Macron. Mais l'exécutif marche aussi sur des œufs, craignant d'être
accusé de stigmatiser les musulmans dans leur ensemble, après les vives
critiques et manifestations à l'étranger autour des caricatures de Mahomet.
Gernelle – Ces méchants « laïcards » qui nous menacent…
Un large panel de mesures
Présenté le jour du 115e anniversaire de l'emblématique
loi de 1905 sur la laïcité, le projet de loi comporte une
cinquantaine d'articles appelés à combler les lacunes de l'arsenal juridique
existant. Il contient notamment des dispositions pour restreindre
l'instruction à domicile qui concerne désormais 62 000 enfants, soit deux
fois plus qu'en 2016. Si Emmanuel Macron souhaitait initialement une
interdiction totale de l'école à la maison, des dérogations resteront
finalement possibles (santé, sport, art…) après avoir vu le Conseil d'État
tiquer, mais nécessiteront désormais une autorisation préalable.
La liberté d'instruction est-elle enterrée ?
La loi permettra aussi un contrôle accru du fonctionnement et du
financement des associations, dont les plus controversées ont d'ores et déjà
été dissoutes ces dernières semaines (CCIF, BarakaCity),
ainsi que des lieux de culte, alors que le gouvernement a lancé des opérations
contre des dizaines de mosquées « soupçonnées de séparatisme ». Elle
prévoit aussi un meilleur encadrement de la haine en ligne, crée un
« délit de pression séparatiste » pour protéger les fonctionnaires
victimes de menaces ou violences, ou encore consacre l'interdiction des
certificats de virginité. Autre mesure phare, l'extension du devoir de
neutralité aux salariés des entreprises délégataires de service public, comme
les transports en commun.
Les oppositions mobilisées
Politiquement, le texte devrait offrir quelques galons régaliens à
un chef de l'État en quête d'un bilan en la matière, dans la perspective d'une
réélection en 2022. Mais les oppositions attendent aussi de pied ferme le
projet dans l'hémicycle début 2021. À droite, on ne compte pas relâcher le
procès en laxisme, à l'image du président des Républicains Christian Jacob,
pour qui Emmanuel Macron « voudra donner des signes à tout le monde,
et ce sera l'immobilisme ».
Coignard – Séparatisme : la course contre la montre
La patronne du Rassemblement national Marine Le Pen aurait pour sa
part « préféré avoir une loi contre l'islamisme » plutôt que ce texte
qui va d'après elle « s'attaquer à tout le monde ». À gauche, le
Parti socialiste a déjà formulé 10 propositions, comprenant la
création d'un Défenseur de la laïcité mais aussi l'augmentation des dépenses de
sécurité à 1 % du PIB avec une police de proximité renouvelée. Et il
faudra aussi surveiller les débats au sein d'une majorité échaudée par les
manœuvres de l'exécutif sur la proposition de loi Sécurité globale, et dans
laquelle coexistent « 50 nuances de laïcité », selon un député LREM.
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Un fléau que l'on supporte
depuis trop longtemps par le laxisme de nos dirigeants et gouvernements de tous
bords qui continue à faire du politiquement correct de bien-pensant, donneurs
de leçons hypocrites, car pleutres!
Le 1er ministre
fait comme le président, il pérore par des discours et phrases habituelles
convenues, mais cela ne suffit pas, car maintenant il fait agir fermement en
appliquant les lois existantes avec rigueur sans dérogations tout comme celle de 1905 incomplète, car faite avant
que l’islam très peu présent à l’époque, lors de sa promulgation soit devenue
une religion qui cherche à s’implanter insidieusement avec certains éléments extrémistes
de celle-ci qui deviennent trop présents dans la vie quotidienne des français, même
ceux qui n’ont aucune religion !
Donc avant que notre pays
malgré son histoire ancestrale soit débordé par ce mysticisme religieux venu d’ailleurs
et indirectement par une immigration importante dû à des guerres
moyen-orientale qui ont augmenté la venue des pratiquants de cette religion qui
déjà s’était développée dans les années 60 avec la décolonisation des empires
coloniaux des européens, anglais et français pour le plus importants !
Et ce trop plein de cette
religion et ses éléments radicaux extrémistes qui veulent prendre le pouvoir en
occident et notamment en Europe et donc en France vont faire déborder le vase,
alors cessez les discours creux, agissez messieurs qui nous gouvernent, il
en va de la sécurité des français et leurs libertés !
Jdeclef 09/12/2020 10h52
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