mercredi 23 décembre 2020

Faits divers de violences ordinaires qui augmentent en nombre et gravité !


 

Puy-de-Dôme : trois gendarmes tués par un forcené

Un quatrième gendarme a été blessé, dans la nuit de mardi à mercredi. Les faits se sont déroulés dans un hameau isolé, près de Saint-Just.

Le drame est survenu dans la nuit de mardi à mercredi 23 décembre. Dans un hameau isolé près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, un forcené a tué trois gendarmes et blessé un quatrième, selon des sources concordantes. Tous les quatre appartenaient à la compagnie d'Ambert. Ils ont été mortellement blessés par un individu de 48 ans alors qu'ils menaient une opération visant à secourir une femme qui avait trouvé refuge sur le toit d'une maison.

Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs, après avoir tenté de s'approcher de la maison où la femme menacée s'était réfugiée. L'un d'eux est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d'Ambert. Après ces premiers tirs, le forcené a mis le feu à sa maison. Des gendarmes présents aux abords de l'habitation et cherchant à savoir si les pompiers pouvaient s'engager pour éteindre l'incendie ont à leur tour été visés.

Le GIGN sur place

L'homme, retranché chez lui et lourdement armé, a alors fait deux nouvelles victimes parmi les militaires, a confirmé à l'Agence France-Presse le parquet de Clermont-Ferrand, qui précise que la femme a pu être mise en sécurité. Les pompiers n'ont pu s'approcher des deux hommes qu'après plusieurs dizaines de minutes, le temps de sécuriser le périmètre. Appelé sur les lieux du drame, le Samu n'a rien pu faire pour les ranimer. « Au moins 7 membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l'individu », a indiqué à l'Agence France-Presse une source proche de l'enquête.

L'auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d'enfant. Les pompiers sont toujours sur place pour tenter de maîtriser l'incendie. « C'est une opération de gendarmerie qui s'inscrit dans un cadre de violence intrafamiliale qui a connu des suites toujours en cours de développement. Les moyens extra-départementaux sont largement mobilisés sur cette opération », a pour sa part indiqué à l'Agence France-Presse la préfecture du Puy-de-Dôme.

Les condoléances de Gérald Darmanin

La femme menacée est actuellement interrogée pour tenter de faire la lumière sur les faits. L'incendie n'est toujours pas maîtrisé mais ne menace pas d'autres habitations. Le sous-préfet de cette zone reculée du sud-est du Puy-de-Dôme ainsi que le maire de Saint-Just, petit village de 157 habitants, sont sur place, à l'abri. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a présenté ses condoléances aux familles des gendarmes décédés. « La Nation s'incline devant leur courage et leur engagement (…) Tout est mis en œuvre pour interpeller l'auteur des faits », a-t-il écrit en légende d'un communiqué de la Place Beauvau.

Hors faits de terrorisme, les agressions à l'arme à feu contre des forces de l'ordre sont relativement rares en France. En mai dernier, un forcené retranché chez lui à Saint-Christoly-Médoc (Gironde) avait tiré avec un fusil sur les gendarmes, blessant légèrement l'un d'entre eux. Alors que l'homme s'apprêtait à tirer une nouvelle fois, avec un fusil à lunette, un gendarme du GIGN l'avait tué d'un « tir de neutralisation ».

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Par un individu déséquilibré ou non, surarmé qui n'hésite pas à tirer sur les forces de l'ordre gendarmerie ou police qui sont là pour défendre et protéger la population !

Notre société devient de plus en plus violente ne craignant pas l'autorité n'ayant plus de respect pour celle-ci ni pour autrui car mal encadrée par trop de libertés et une justice et code pénal non adapté qui ne sanctionne pas assez ou tout un chacun veut régler ces problèmes violemment à coup d'armes diverses pour tuer !

Alors que nos bien-pensants pleurnichards ne disent pas que la violence et criminalité de tout ordre n'augmente pas ainsi qu'une délinquance diverse, chaque fait divers quotidien le montre !

Car ces gendarmes sont aussi des hommes qui ont des familles et là Noël va être d'une tristesse insupportable pour leurs proches !

Quoi qu'on en dise ce drame est un reflet de notre pays qui va mal par trop de laisser aller de nos dirigeants et gouvernements depuis des décennies qui gouvernent mal notre pays, il faudrait enfin en prendre conscience, et reprendre en mains toute notre population de tout âge, car on parle de frondeurs ou d'indisciplinés, voire anarchiques là, c'est plus grave, car une insécurité qui devient presque banale, est grave et horrible ou certains dérapent au point de devenir des fous dangereux !

Jdeclef 23/12/2020 09h06LP

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