Coronavirus :
restrictions drastiques en Europe avant Noël
France,
Royaume-Uni, Allemagne… nombreux sont les pays qui serrent une nouvelle fois la
vis face à l'épidémie de Covid-19 en vue de fêter Noël.
Les fêtes de Noël approchent et avec la crainte de voir l'épidémie
de coronavirus repartir de plus belle. Alors que de nombreux pays européens
font face à une deuxième vague épidémique violente, une nouvelle pluie de
restrictions a été décidée par ces mêmes territoires en prévision des
célébrations de fin d'année afin de contenir un niveau de contaminations au
Covid-19 que les autorités sanitaires jugent préoccupant.
L'Allemagne a ainsi bien du mal à maîtriser sa deuxième vague
épidémique et a donc décidé, mercredi, d'imposer la fermeture des commerces
jugés non essentiels jusqu'au 10 janvier. L'annonce a provoqué un choc
dans un pays où les commerces n'avaient pas été fermés depuis la première vague
de la pandémie au printemps. « La période la plus importante de l'année va
tourner au fiasco », a apostrophé le président de la fédération des
commerçants (HDE), Stephan Genth. À Berlin, les habitants se sont précipités
pour faire la queue devant les magasins du centre-ville pour faire leurs achats
de Noël avant la fermeture.
Confinement jusqu'au
19 janvier aux Pays-Bas
Le pays se reconfine partiellement après qu'Angela Merkel a appelé
la population à se montrer particulièrement prudente et à respecter les mesures
sanitaires et les gestes barrières, dans un discours au Bundestag le
8 décembre dernier. « Si nous avons trop de contacts maintenant,
avant Noël, et qu'ensuite c'est le dernier Noël avec les grands-parents, alors
nous aurons raté quelque chose », avait-elle notamment déclaré, avec
émotion.
Baverez – 2021, entre la peur et l'espoir
Les Pays-Bas ont également décrété un nouveau confinement de cinq semaines, une mesure jugée « inévitable » par le Premier ministre, Mark Rutte, afin d'enrayer la propagation du virus et de sauvegarder l'efficacité du système de santé néerlandais. Le pays ferme également ses écoles et ses magasins non essentiels, tandis que les employeurs sont encouragés à recourir le plus possible au télétravail. Un éventail de mesures qui sera en place jusqu'au 19 janvier prochain, au minimum.
Londres au plus haut niveau d'alerte
Au Royaume-Uni, les pubs, restaurants et hôtels de Londres sont
contraints mercredi de fermer pour la troisième fois depuis le début de la
pandémie. Un « nouveau clou » sur le cercueil des pubs, s'est
lamentée Emma McClarkin, directrice générale de la British Beer and Pub
Association. La capitale britannique et certaines régions du sud de
l'Angleterre ont basculé sous le plus haut niveau d'alerte et de
restrictions. Selon les médias britanniques, 34 millions d'habitants
en Angleterre sont désormais en zone d'alerte « très élevée », soit
61 % de la population anglaise.
Artus – Vers un troisième confinement ?
Annoncé lundi par le ministre de la Santé, Matt Hancock, en raison d'une progression de l'épidémie « exponentielle » par endroits, ce durcissement implique la fermeture des hôtels, pubs et restaurants sauf pour la livraison et la vente à emporter, ainsi que les lieux culturels, comme les cinémas, théâtres et musées. Les salariés qui le peuvent doivent travailler à domicile et la population doit éviter les trajets non essentiels. Les interactions sociales sont limitées, avec l'interdiction de se mélanger avec des personnes faisant partie d'un autre foyer excepté dans certains endroits ouverts, comme les parcs.
Restrictions accentuées au Danemark
Au Danemark, les mesures de semi-confinement en vigueur dans les
deux tiers des communes (fermeture des collèges et lycées, bars, restaurants,
centres sportifs et lieux culturels), dont les plus grandes agglomérations,
s'étendent mercredi à l'ensemble du pays. Le pays va même donner un
nouveau tour de vis à ses mesures de restriction contre le Covid-19 en fermant
les commerces pendant les fêtes face à la hausse continue du nombre des cas, a
annoncé mercredi la Première ministre.
« Du vendredi 25 décembre au 3 janvier,
le Danemark sera vraiment fermé », à l'exception des magasins
d'alimentation et des pharmacies, a annoncé Mette Frederiksen. La fermeture des
centres commerciaux interviendra dès jeudi, suivie par une première série
d'activités à partir du 21 décembre, puis tous les commerces non
essentiels à partir du 25. Les autorités ont enregistré mardi un nombre de
cas record en 24 heures dans le royaume de 5,8 millions d'habitants,
qui dépasse désormais les 116 000 cas.
Les entreprises, grandes perdantes de la crise Covid ?
La France, où le rythme des contaminations rechigne à baisser, a
de son côté instauré un couvre-feu qui s'applique désormais de
20 heures à 6 heures toutes les nuits, Nouvel An compris, à
la seule exception du réveillon de Noël. Les bars, restaurants, théâtres,
salles de spectacle, cinémas, musées restent fermés depuis fin octobre. Le
gouvernement a indiqué que le 7 janvier, la question d'une réouverture des
lieux culturels pourrait être examinée. Pour ce qui est des restaurants et des
bars, l'exécutif semble encore bien indécis : sur Europe 1, mardi
15 décembre, Jean Castex a affirmé qu'il ne pouvait pour l'instant
garantir une réouverture le 20 janvier, comme cela avait été évoqué par
Emmanuel Macron lors de son allocution du 24 novembre.
Un vaccin autorisé en Europe d'ici à une semaine
Dans le même temps, l'Europe presse le pas sur les vaccins :
l'Agence européenne des médicaments (AEM) se penchera dès le 21 décembre,
soit huit jours plus tôt que prévu, sur le sort de celui de Pfizer-BioNTech,
ouvrant la voie à un possible début des campagnes de vaccination dans l'Union
européenne avant la fin de l'année. « Chaque jour compte », a
souligné mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
alors que les vaccinations ont déjà commencé au Royaume-Uni et aux États-Unis et
démarrent mercredi au Brésil.
Vaccin anti-Covid : « C'est un pari, il ne va pas
falloir faire d'erreur »
Les vingt-sept États de l'UE pourront « commencer le même
jour » leurs campagnes de vaccination anti-Covid, après la notification du
feu vert du régulateur européen, a annoncé mercredi Ursula von der Leyen.
« Enfin, d'ici une semaine, le premier vaccin sera autorisé, les
vaccinations pourront commencer immédiatement […] C'est une tâche
immense », a affirmé la dirigeante allemande devant le Parlement européen
à Bruxelles. « Commençons donc aussi tôt que possible ces vaccinations,
tous ensemble à vingt-sept, avec un début le même jour », a-t-elle ajouté
à l'occasion d'une séance plénière – largement en visioconférence – des
eurodéputés.
Phébé – Covid-19 : pourquoi nous allons nous en sortir
« Au total, nous avons acheté plus de doses [de vaccins]
qu'il n'en faut pour tout le monde en Europe » via des contrats passés
avec différents laboratoires afin de se constituer « un portefeuille
diversifié » de vaccins en développement, a rappelé Ursula von der Leyen.
« De la même façon que nous avons traversé dans l'unité cette pandémie,
entreprenons de concert et tous unis l'éradication de cet horrible
virus », a exhorté la cheffe de l'exécutif européen.
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Tous, car c'est un fait : le
président lui-même a été rattrapé par le virus pourtant, il est jeune !
Car nous sommes tous dans le
même bateau qui prend l'eau, mais ne sombre pas encore!
Alors il faut tenir envers
et contre tout, car nos dirigeants et leurs scientifiques ont montré leurs
limites qui n'étaient déjà pas très importantes, car dépassés depuis le début,
ce qui prouve que compter trop sur notre état est une utopie, car il ne faut
pas lui en demander trop !
Alors beaucoup de Français
lambda deviennent pragmatiques en espérant que ces fameux vaccins arriveront
assez vite pour les protéger ....
Donc le chacun pour soi
prime et cela ne va pas s'améliorer !
Jdeclef 17/12/2020 13h07LP
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