La France
souffre d'excès de socialisme
TRIBUNE.
La crise sanitaire révèle les faiblesses d'un pays suradministré et qui
préfère trop souvent l'assistanat plutôt que l'entrepreneuriat.
En entrant à l'Élysée en 1981, les socialistes auront laissé de leur
passage un legs encombrant, une idéologie destructrice, le socialisme. Si la
gauche a ensuite perdu des élections, elle aura réussi à transformer
durablement à la fois le mode de fonctionnement de l'État et la notion de
travail. Nous avons manqué notre entrée dans la mondialisation en perdant le
combat idéologique en faveur de la bureaucratie et de la baisse du temps de
travail conduisant à une logique moins productive. Dès lors, la France n'a subi
qu'une succession de crises et un long déclin. Renouer avec les « jours
heureux » nécessite le courage d'abandonner notre dogme socialiste pour
enfin changer de paradigme et en finir avec cette pensée.
L'échec de l'État social obèse et bureaucratique
Les politiques menées depuis 1981 ont conduit à un
accroissement continu du poids de l'État. Alors que les
années 1980 marquent une rupture avec les politiques keynésiennes,
mises en échec avec les deux chocs pétroliers, l'État a continué de grossir
alors que les autres pays avaient entamé le chemin inverse. Ainsi, le niveau de
dépenses publiques a évolué de 46 % du PIB en 1980 à près de
56 % actuellement, avec notamment une hausse importante des dépenses
sociales (24,5 % du PIB en 1981, 31 % en 2019). Dès son élection,
François Mitterrand ambitionne de mettre en œuvre un vaste programme de
nationalisation et de réforme de l'État pour transformer en profondeur la
relation entre la société et l'État. Malgré l'échec de cette politique et le
tournant de la rigueur de 1983, cette rupture a ancré l'idée que lutter contre
les inégalités, c'est augmenter le poids de l'État-providence, et notamment des
politiques sociales, au détriment de la production affaiblie par son manque de
compétitivité.
Paralysée par l'État profond, qui n'a pas forcément intérêt au
changement, la France doit aussi son déclin au fait qu'elle a fait primer
l'égalité sur la liberté et la nation. Le socialisme a transformé la relation
au travail en rompant avec une tradition de la gauche depuis l'échec
de 1981 illustré par le tournant de la rigueur de 1983. La
mondialisation a en effet rendu inefficace les remèdes keynésiens classiques
qui ont fait le succès de la gauche dans le monde pour obliger les pays à
adopter des politiques néolibérales sous l'impulsion de Reagan et Thatcher dans
les années 1980. Il est désormais difficile de faire cohabiter le souhait
d'égalité et la productivité. Sous l'impulsion des socialistes, nous avons
préféré la première option au détriment de la seconde, alors que les autres
pays européens ont fait l'inverse. Cet arbitrage nous a ainsi conduits à faire
porter le poids des dépenses sociales principalement sur le travail, alors que
le nombre d'actifs diminue (hausse du chômage et vieillissement de la
population), réduisant drastiquement notre compétitivité et notre espoir de
rebond.
La crise sanitaire peut faire tomber le socialisme
La crise sanitaire a révélé des failles profondes du système
français basé sur notre faiblesse productive et l'inefficience de notre dépense
publique. Notre manque de capacité industrielle nous a ainsi été préjudiciable
lorsqu'il a fallu produire en urgence du matériel de production. Cette baisse
progressive de nos capacités industrielles associée à notre dépendance
stratégique ou non à des pays extérieurs doit impérativement être corrigée à
partir d'une politique économique plus compétitive. De plus, notre système de
santé, supposé être l'un des meilleurs du monde, a ainsi été mis en saturation
rapidement et n'a pas tenu la comparaison face au modèle allemand. Pourtant,
nous dépensons le même montant par habitant que nos voisins, mais nous
disposons de moins de lits de réanimation, et d'un personnel soignant moins
bien rémunéré. Ces points de comparaison offrent ainsi une légitimité
supplémentaire pour mettre en place des réformes systémiques pour un changement
de paradigme.
La crise économique et sociale découlant de la crise sanitaire ne
doit pas être l'occasion de voir ressurgir les vieilles solutions socialistes.
Les mesures keynésiennes conservent une pertinence dans le pic de la crise à
travers une hausse des dépenses publiques comme le chômage partiel, ou par les
stabilisateurs économiques, mais elles ne permettent pas de gérer durablement
la relance. Ce constat a notamment déjà été tiré après l'échec du plan de
relance mené par Mitterrand puisqu'il finançait l'industrie allemande à
partir des fonds du contribuable français. De plus, la socialisation des pertes
résultant des choix de confinement, avec de l'argent que nous n'avons pas,
restreint encore davantage nos moyens d'action pour nous relancer. Le retour
des vieilles lubies socialistes, comme celui de l'ISF, ne suffira pas à
financer cette crise. À titre d'exemple, il faudrait 100 années d'ISF
pour couvrir le coût du seul premier confinement. La seule solution est de
payer cette crise par l'effort collectif du travail.
On ne peut pas résoudre un
problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré ce problème. La
crise sanitaire peut même être l'occasion de rompre avec le dogme socialiste
qui a gouverné la France depuis une quarantaine d'années pour construire un
nouvel horizon. En finir avec cette gestion socialiste et choisir le travail
plutôt que l'assistanat, c'est le seul choix qui est digne de nous et c'est le
seul choix qui est digne de la France.
Le Parti socialiste français
est fondé en 1902 par la fusion des socialistes indépendants de la Fédération
des travailleurs socialistes de France et du Parti ouvrier socialiste
révolutionnaire en 1905 !
Les socialistes ont grandi
au point d’en rajouter des couches indélébiles et débiles dans nos
administrations !
Malgré une droite gaulliste
et surtout après 1981/1995 la droite revenue au pouvoir cet état (dit)
protecteur a continué de plus belle car la mauvaise habitude était prise !
En transformant les Français
en assistés dont l'administration kafkaïenne les a transformés en zombie
attendant des aides diverses de cet état noyé dans la paperasserie pilotée par
des fonctionnaires bornés que beaucoup de Français simples ont du mal à profiter
du fait de sa complexité !
Dont certains ne connaissent
même pas les avantages ou droits auxquels ils peuvent prétendre !
Exemple, ces attestations de
déplacements pour le Covid 19 une ineptie pour infantiliser les Français et
rapporter un peu à l’état par les amendes générées en cas d’oubli ou d’erreur
en les remplissant !
Que l’on appelle aussi les
mille-feuilles administratives de règlement ou directives des administrations
de cet état étouffant par nos impôts et taxes diverses innombrables ainsi que nos
lois dont beaucoup ne sont même pas appliquées !
Au point que tout le monde
doit s’équiper en ordinateur au mieux en smartphones pour accéder à ces
administrations multiples et nombreuses dont notre pays est loti qui rend
impersonnel la communication avec celles-ci et tant pis si certains plus
faibles n’arrivent pas à se servir de ces outils ou n’en possèdent pas !?
Vive la France des énarques
qui ne connaissent pas le quotidien des Français lambda, et croient qu’ils ont
la science infuse pourtant la France piétine et n’avance pas plus vite et
quelques fois se perd dans les méandres de ces règlements ou lois filandreuses
inefficaces oubliant le simple bon sens ?!
Jdeclef 12/12/2020 10h58
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire