Nouvel
An : Emmanuel Macron va présenter ses vœux à l'heure du Covid-19
Le chef de
l'État devrait « donner des perspectives sur la suite » avec
« l'arrivée du vaccin » et délivrer un « message
d'unité ».
Une allocution sans cotillons. Emmanuel Macron présente ses vœux
aux Français jeudi 31 décembre 2020 à 20 heures au terme
d'une année particulièrement éprouvante, marquée par une épidémie qui ne
faiblit pas et qui continuera à bousculer l'agenda présidentiel en 2021. Le
président de la République aura « un message de vérité, de transparence
sur une année extrêmement difficile pour le pays », souligne le
porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Après une année 2020 jugée négative par 82 % des
Français (+ 35 points), selon un sondage Harris Interactive, le chef
de l'État devrait « donner des perspectives sur la suite » avec
« l'arrivée du vaccin » et « notre économie qui doit
repartir », ainsi qu'un « message d'unité »,
précise-t-il. 2021 sera une année de « résultats »,
« d'actions concrètes » et de « poursuite de l'agenda des
réformes », promet l'Élysée. « Ce que nos concitoyens attendent de
nous pour l'année 2021, c'est d'en faire une année utile de combat, de relance
et d'ambition », avait lancé Emmanuel Macron, lui-même atteint du
Covid-19, au dernier conseil des ministres, le 21 décembre.
Le président veut reprendre la main après une
année 2020 balayée par une « pandémie historique, les crises
internationales, le terrorisme, les divisions de la société et une crise
économique et sociale sans précédent », selon ses propres termes. Et qui
s'est terminée par le décès au Mali lundi de trois militaires français,
auxquels le Premier ministre Jean Castex rendra hommage depuis le Tchad, juste
après les vœux télévisés du chef de l'État à l'Élysée.
La crise sanitaire reste la priorité du président, dont ce sera,
jeudi à l'heure du couvre-feu, la neuvième allocution télévisée, pas moins,
cette année. Des adresses qui, à chaque fois, ont battu des records d'audience.
Après avoir endossé l'uniforme de chef de guerre pour la première vague du
virus, Emmanuel Macron a enfilé le costume de président protecteur face à la
deuxième vague, appelant à « l'unité ». Mais ceux qui espèrent la levée
des restrictions anti-Covid en 2021 en seront pour leurs frais :
« Il semble assez peu probable qu'on puisse alléger un grand nombre de
contraintes », selon Gabriel Attal, sceptique que les lieux
culturels puissent rouvrir le 7 janvier.
En outre, le couvre-feu, suspendu le 24 décembre mais en
vigueur pour le réveillon, devrait être avancé à 18 heures dans les
régions les plus touchées à partir du 2 janvier. Une mesure que les élus
des territoires concernés jugent même trop légère. Le niveau des contaminations
se situe sur un « plateau assez haut » de 15 000
contaminations par jour en moyenne, selon Gabriel Attal, loin de
l'objectif de 5 000. 24 560 malades du Covid sont hospitalisés, dont
2 652 en réanimation.
Vaccins : plusieurs élus aimeraient que le rythme s'accélère
« Reconstruction »
Pour voir le bout du tunnel d'un virus qui aura tué
en 2020 plus de 60 000 personnes en France, l'exécutif mise sur
le déploiement de la campagne vaccinale, dont des soignants et responsables
politiques de tous bords critiquent la lenteur. Une stratégie
« assumée » par le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui veut
prendre le temps de la « pédagogie » dans un pays où la défiance
envers les vaccins est forte.
Alors que l'incertitude demeure sur la réouverture des restaurants
et bars le 20 janvier, Emmanuel Macron devrait également insister sur la
« reconstruction économique » du pays, grâce à un État dépensier
comme jamais. Il pourrait aussi évoquer les autres dossiers de son quinquennat
éclipsés par la crise, comme la réforme des retraites, qui reviendra sur la
table « dès que la lisibilité sanitaire sera meilleure », selon un
conseiller de l'exécutif.
Le 2 octobre, le chef de l'État s'est attaqué au
régalien en présentant sa stratégie pour lutter contre l'islam radical,
avant le retour des attentats, qui l'ont conduit à durcir son discours
sécuritaire. Se projetant vers la présidentielle de 2022, Emmanuel Macron, dont
la cote de confiance reste stable à 49 % d'opinions favorables selon un
récent sondage Harris Interactive, avance un nouveau slogan, « Nous,
Français », qu'il présente comme « un principe d'action ».
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Alors qu'il abrège son
intervention, l'épisode de cette vaccination retardée est un fiasco de plus
comme les masques manquants ou les déconfinements trop rapides et les paperasseries
attestations diverses pour faire rentrer un peu d'argent dans les caisses
vidées par la crise économique induite à celle sanitaire !
Et qu’il arrête de s’écouter
parler comme d’habitude, car depuis mars il nous soule pour ne rien dire de
positif !
De toute façon il se croit
indispensable comme d’autres présidents avant lui sans amour propre à égos
démesurés, le défaut des français, c’est de les élire sans réfléchir !?
Jdeclef 31/12/2020 09h22
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