Macron
est-il efficace ? NON !D
ÉDITO.
Pourquoi la compétition internationale qui commence sur le rythme de
vaccination sera un test majeur pour le président de la République.
Les débuts de mandat sont propices aux imprudences et aux
fanfaronnades. De ce point de vue, Emmanuel Macron n'a pas fait exception à la
règle. Dans le grand entretien qu'il avait accordé au Point fin août 2017, il proclamait
notamment ceci : « Nous avons tourné la page de trois décennies
d'inefficacité »…
Avec le recul, la tentation de la moquerie est grande. On entend
un peu dans cette phrase l'écho de cette célèbre sentence de Jack Lang en
1981 : « Le 10 mai, les Français ont franchi la frontière qui
sépare la nuit de la lumière. »
Bien sûr, il est toujours cruel d'exhumer des déclarations passées. Selon une formule souvent attribuée à Richelieu, « qu'on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j'y trouverai de quoi le faire pendre ».
Il n'empêche, et avec cette réserve, la question de l'efficacité
de l'État est non seulement un enjeu essentiel pour la France, mais aussi,
accessoirement, un test crucial pour Macron, qui avait fait de ce thème une
sorte de mantra, peut-être son premier argument de vente. Sa promesse, en 2017,
reposait beaucoup sur cette idée selon laquelle lui savait comment s'y prendre,
et pouvait donc faire passer la France non pas de « la nuit à la
lumière », mais de l'immobilisme à la performance.
Emmanuel Macron ou le choix des mots (c’est tout ce qu’il sait
faire en s’écoutant parler...)
Bureaucratie française
A-t-il tenu parole ? Si l'on se cantonne à la gestion de la
pandémie, le bilan provisoire est mitigé. Il lui est reproché notamment la
pénurie de masques dans un premier temps, et de nombreux contretemps,
cafouillages et blocages sur les tests par la suite. À sa décharge, une bonne
partie de ces ratés peut être attribuée à la bureaucratie française, qu'il n'a
certes pas inventée.
Les comparaisons chiffrées ne sont, pour l'instant, pas très
flatteuses. Ainsi l'Allemagne, malgré une flambée récente des décès ces
derniers jours, a fait jusqu'ici nettement mieux : deux fois moins de
morts que nous, malgré une population plus nombreuse. Et sur le plan
économique, la baisse de son PIB a été contenue en 2020 à environ
5,5 % en 2020, contre 9 % en France. Angela Merkel voit encore un
« hiver difficile » se profiler, mais sa situation est plutôt
enviable. La France, elle, est loin d'être la meilleure en Europe. Elle
n'est pas non plus la pire, si l'on regarde, par exemple, le cas de l'Espagne.
Élève moyen, pourrait-on dire.
Mais le vrai test arrive avec la vaccination. Il n'y a sur ce sujet ni héritage ni aléa viral qui tienne. Quant à la bureaucratie française, si elle est toujours là, elle est censée, selon les dires du président de la République, avoir été quelque peu domptée : « Nous avons su rendre notre État plus efficace pour faire face à l'urgence, sanitaire comme économique », a-t-il assuré le 24 novembre…
Sortie de crise
Même si la France possède la triste caractéristique d'avoir la
population la plus « vaccinosceptique » d'Europe, il ne fera pas bon
faire partie des cancres en la matière. Si d'aventure l'Allemagne, ou,
pire, une majorité des pays de la zone euro, sortait de la crise nettement plus
vite que la France grâce une campagne de vaccination plus rapide, l'effet
serait désastreux.
Certes, nous n'en sommes qu'au début. Les retards se rattrapent
parfois. Mais cette compétition vaccinale internationale qui commence sera une
épreuve majeure pour Macron. L'homme, dit-on, ne déteste pas l'émulation.
« Une compétition, elle est réussie quand elle est gagnée »,
avait-il asséné en 2018, à la veille de la Coupe du monde de
football. Cette fois-là, cela s'était bien terminé…
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Tant pis on a encore choisi
le mauvais cheval, mais le problème depuis les derniers quinquennats c'est
qu'on se trompe à chaque fois et ça remonte à même avant, donc c'est de notre
faute n'est-ce pas à nous français qui votons, enfin ceux qui votent encore au
2eme tour inutile, avec une majorité qui est loin de représenter la totalité de
nos concitoyens, donc nous élisons un président par défaut !?
Mais cela ne va pas s'améliorer,
car les candidats qui se sont déclarés pour le remplacer à la prochaine
présidentielle sont d’une médiocrité connue, alors pour le changement à moins d’un
miracle ou la venue d’un politicien sortant de l’ordinaire, il sera peut-être
réélu, si le scénario de 2017 se reproduit et on n’en sortira pas et l’abstention
des électeurs français dégoutés augmentera !
En ce qui concerne cette
vaccination contre la Covid 19 ce matin, coïncidence je suis allé chez mon
médecin pour renouveler mon traitement ALD (je suis un patient à risque) et je
fais partie des 40% de français voulant être vacciné, j’ai 73 ans mon médecin m’a
dit que je pourrais être vacciné en avril 2021 ?!
Alors je dis merci, Mr le
président pour votre réactivité d’escargot et bonne année 2021, je n’aurais pas
cru cela en France mon pays souvent arrogant donneur de leçon, à la pointe de tout,
semble-t-il, avec ses vœux et discours alambiqués qui ne changeront rien !
Jdeclef 31/12/2020 17h24
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