samedi 5 décembre 2020

Mr MACRON n'est pas le chef que les français de tous bords attendaient et cela se confirme !

 

Il y a « des violences par des policiers », reconnaît Emmanuel Macron

Le président de la République donne, ce vendredi, une interview à Brut. Il revient notamment sur les violences qui ont émaillé des manifestations.

E.MACRON explique, ce vendredi 4 décembre. Lors d'une interview au média en ligne Brut, il a reconnu qu'il existait « des violences par des policiers », expression qu'il a dit préférer à celle de « violences policières », qui est selon lui devenue « un slogan ». « Je n'ai pas de problème à répéter le terme de violences policières, mais je le déconstruis », car « c'est devenu un slogan pour des gens qui ont un projet politique ». « Il y a des policiers qui sont violents » et « qu'il faut sanctionner », a-t-il déclaré.

Longuement interrogé sur cette question des violences policières, le chef de l'État a rappelé la présence de « la violence dans notre société », pour laquelle il doit y avoir « zéro tolérance des deux côtés ». Il a mis en cause notamment le rôle des black blocs. Emmanuel Macron a aussi dénoncé les violences contre une policière « attaquée par des fous », des « gens ensauvagés » lors de la manifestation samedi dernier à Paris contre le texte de loi sécurité globale.

Évoquant justement cette loi et son décrié article 24, « je ne peux pas laisser dire qu'on réduit les libertés en France », a plaidé le chef de l'État, estimant que la France « a été caricaturée » dans ce débat. « C'est un grand mensonge. On n'est pas la Hongrie ou la Turquie », s'est-il écrié, en estimant que le débat « a été contaminé par un discours militant, hostile au gouvernement et à votre serviteur ». « Ne laissons pas la France être caricaturée », a-t-il ajouté.

Une plateforme de signalement des discriminations

À propos de l'évacuation brutale de la place de la République où s'étaient installés des migrants, Emmanuel Macron a considéré qu'il n'était « jamais normal d'avoir des comportements qui ne sont pas à la hauteur des attentes ». S'il a estimé qu'il « fallait enlever les tentes » car « on ne peut pas accepter que ces femmes et hommes dorment dans la rue », il a jugé « inadmissible d'évacuer les tentes si nous ne pouvons pas offrir d'hébergement ». Il a affirmé que le vrai problème était « le droit d'asile (…) détourné par des réseaux de trafiquants ».

Emmanuel Macron et le risque des pleins pouvoirs

Il a aussi annoncé une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l'État, le défenseur des droits et des associations. Elle sera lancée en janvier. « Aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…) On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable », a regretté le chef de l'État. « Vous êtes une chance » pour la République, a estimé Emmanuel Macron, s'adressant aux jeunes Français issus de l'immigration. « La République d'abord vous reconnaît » et « votre histoire individuelle est une partie de notre histoire » et de « l'identité française », a-t-il affirmé.

« La France n'a pas de problème avec l'islam »

Emmanuel Macron est revenu sur les attaques contre Mila, adolescente menacée de mort pour avoir critiqué l'islam sur les réseaux sociaux, et Mennel, ancienne candidate voilée à l'émission The Voice. « Nous avons aujourd'hui une situation de violence permanente qui donne le fait que, quand une jeune fille va dans une émission de variétés grand public chanter avec le voile, elle est conspuée, elle doit partir, Mennel. Et vous avez une jeune fille qui critique l'islam sur les réseaux sociaux (Mila), elle est harcelée, elle ne peut même plus être dans une école », s'est ému le président de la République.

« Mila, elle a eu ce qu'elle méritait »

« Ça veut dire qu'on est devenus fous, a-t-il ajouté, et que les gens ne respectent pas un principe fondamental de la République qui est ce qu'on appelle la laïcité, c'est-à-dire le fait que vous pouvez en France croire ou ne pas croire librement. » « La seule chose que je vous demande, c'est de respecter totalement les lois de la République et, en France, on peut en effet critiquer absolument tout, président de la République, gouvernement, les journalistes, une religion, et ce n'est pas une atteinte aux libertés ou quelque chose qui choque », a-t-il insisté.

Selon le chef de l'État, cela montre « le moins bon visage des réseaux sociaux, celui du harcèlement à l'école et celui du harcèlement autour justement de la violence qui s'est installée autour de la religion, en particulier de l'islam ». « La France n'a pas de problème avec l'islam, elle a même une relation de longue date. (…) Simplement, nous avons construit notre République, notre projet collectif, dans la séparation entre le politique et le religieux, c'est ça que parfois beaucoup de régions du monde ont du mal à comprendre », a-t-il ajouté.

Une nouvelle aide exceptionnelle pour les jeunes précaires

Lors de son interview, Emmanuel Macron a aussi annoncé qu'il envisageait « sans doute une nouvelle aide exceptionnelle » pour les jeunes en précarité en janvier ainsi qu'une « amélioration du système de bourses ». Il s'agirait de nouveau d'une aide de 150 euros comme celles qui ont déjà été versées, a-t-il dit faisant référence aux aides à destination des jeunes bénéficiant des aides au logement ainsi qu'aux étudiants boursiers. Par ailleurs, il a assuré que le gouvernement « va tout faire pour pouvoir commencer un peu plus tôt en janvier, pour rouvrir travaux dirigés et demi-amphis » dans les universités françaises, si la situation sanitaire le permet.

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2017 aurait pu être l'année du changement tant réclamé par le français de tous bords !?

Car à part toutes les erreurs qu’il a commise depuis l’affaire Benalla en 2018 et celle des gilets jaunes, et manifestations nombreuses de mécontentements des français lambda comme tous nos présidents passés, car en fait, ils se ressemblent en politiciens médiocres dès qu’ils accèdent au pouvoir suprême qui les transforme en pseudo monarque à cause d’une Veme république usée ne correspondant pas aux évolutions d’un monde qui a changé depuis les derniers quinquennats !

Alors celui qui ne voulait pas parler se noie dans des discours alambiqués jusqu’à souler les français jusqu’à l’indigestion appuyé par des médias qui ne demande que çà, seuls à y retrouver leur compte !

Bien sur certains diront que la pandémie de 2020 et la crise économique induite n’était pas de sa faute, bien que son imprévoyance dans ce domaine de santé et circulation des virus qui passe sur la France a été mal gérée depuis le début et ce n’est pas finie en espérant qu’il ne ratera pas l’épisode à venir de la vaccination qui semble aussi chaotique !

En plus certains veulent le comparer avec Giscard d’Estaing qui lui ne plaisait pas lui aussi aux français par sa bourgeoisie et noblesse qui transparaissait trop, mais qui lui avait piloté des réformes importantes et subi deux chocs pétroliers !

Mr Macron est un petit politicien parvenu opportuniste, mais qui n’a pas rempli son rôle fédérateur et n’a pas unis les français au contraire !

Jdeclef 05/12/2020 12h34


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