dimanche 13 décembre 2020

Quand on veut maintenir l'ordre on peut, ce n'est qu'une question de méthode et de moyens bien utilisés correctement !

 

Plusieurs milliers de manifestants défilent contre la loi Sécurité globale

Plusieurs centaines d'interpellations ont été recensées dans le cortège parisien, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

pour dénoncer la très controversée proposition de loi Sécurité globale, à leurs yeux «  liberticide  », et le projet de loi du gouvernement sur le séparatisme. Après les violents incidents qui ont émaillé les manifestations des deux dernières semaines dans la capitale, le collectif de syndicats et d'associations à l'initiative de la protestation a appelé à une nouvelle mobilisation dans les régions ce sDes milliers de personnes ont défilé samedi pour la troisième semaine consécutive en France, sans incidents majeurs, amedi, mais renoncé à faire de même à Paris.

Dans la capitale, de nombreuses unités de CRS et de gendarmes mobiles ont encadré au plus près les milliers de manifestants – 10 000 selon les organisateurs – qui défilaient de la place du Châtelet à celle de la République et procédé à plus d'une centaine d'interpellations, selon le ministère de l'Intérieur. Cette vague importante d'arrestations a suscité des tensions dans le défilé, mais aucun incident majeur n'y avait été signalé en fin d'après-midi.

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À Lyon, où la préfecture a recensé quelque 2 000 manifestants, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour riposter à des projectiles. Tout comme à Lille, où quelques grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser le cortège à la fin. Réunis derrière une banderole proclamant « stop aux lois liberticides, stop islamophobie », les manifestants parisiens ont dénoncé les textes de loi comme les violences policières en reprenant régulièrement le slogan « tout le monde déteste la police ».

« Ce n'est pas fini »

« On ne peut pas rester chez soi face à ce qui se passe actuellement dans le pays, et qui est grave. Le gouvernement […] réduit nos libertés texte après texte », a indiqué Christophe, un professeur de philosophie de l'art de 47 ans. « Ce n'est pas fini  », a renchéri la députée LFI Danièle Obono, «  depuis plusieurs semaines la jeunesse se mobilise nombreuse pour réclamer un autre avenir que la précarité et la restriction des libertés que le gouvernement veut lui imposer  ».

Adoptée par les députés, la proposition de loi Sécurité globale suscite depuis des semaines de vives critiques de la part de la gauche, des journalistes et des ONG de défense des libertés, notamment son article 24 qui pénalise la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre. Présenté mercredi en conseil des ministres, le projet de loi contre les séparatismes vise à renforcer la lutte contre l'islamisme radical, dans la foulée de l'attentat djihadiste qui a coûté la vie à Samuel Paty. Il est dénoncé par certains à gauche comme une loi de « stigmatisation des musulmans ».

Le texte est accusé de porter atteinte aux libertés de la presse, d'expression et de manifester » et d'instaurer « des outils de surveillance de masse ». Ces critiques ont été renforcées par le passage à tabac filmé du producteur de musique Michel Zecler par des policiers, le 21 novembre. Ces deux dernières semaines, des dizaines de milliers de personnes ont défilé pour en exiger le retrait. Ce samedi encore, ils étaient environ 1 800 à Montpellier, entre 1 000 et 1 500 à Strasbourg, près de 500 à Lille, 1 200 à Toulouse et un millier à Marseille.

Police : les raisons d'un malaise profond

« Trop de restrictions »

« Je ne proteste pas uniquement contre la loi de sécurité globale », a expliqué une étudiante montpelliéraine de 23 ans, Coline Marguet, « nous allons vers trop de restrictions, de manière générale ». « C’est une loi attentatoire aux libertés et on le voit déjà : les contrôles sont systématiques pour rejoindre le rassemblement, les drapeaux deviennent des armes et sont confisqués, on est nassés à l’arrivée », a déploré Laurent Feisthauer de la section CGT du Bas-Rhin, « on est dans une dérive autoritaire ».

Face au tollé provoqué par l'article 24, le gouvernement a finalement laissé au Parlement le soin de trouver une nouvelle formulation alors que le texte doit passer devant le Sénat en janvier. Présenté mercredi en conseil des ministres, le projet de loi contre le séparatisme, dénoncé par certains à gauche comme une loi de «  stigmatisation des musulmans  », vise à renforcer la lutte contre l'islamisme radical, dans la foulée de l'attentat djihadiste qui a tué Samuel Paty.

Pour déminer la polémique sur les violences policières, Emmanuel Macron a décidé de réunir en janvier un « Beauvau de la sécurité » pour remettre à plat les conditions d'exercice des missions des forces de l'ordre et « consolider » leurs liens avec la population.

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La police était bien organisée et efficace, sans pour autant ne pas être trop violente employant des méthodes de combat digne des légions romaines antiques, mais nécessitant beaucoup de personnels !

Et c'est là que le bât blesse, car des Cies de CRS ou gardes mobiles de gendarmeries doivent être en nombre important pour contre-carrer le volume des manifestants et surtout des casseurs qu'il faut arrêter en nombre si possible, car les 142 arrestations de personnes excitées ne sont peut-être pas forcément des blacks-blocs, qu'il faut détecter avant qu'ils ne passent à l'acte !

Car si ces manifestations se produisaient chaque week-end, cela ne serait pas gérable en termes d'effectifs !

Et surtout ceux qu’on arrête avant les individus portant des outils ou objets divers pour frapper la police ou mettre le feu doivent être sanctionnés très sévèrement par la justice de prison ferme sans états d’âmes de bien-pensants laxistes ainsi que ceux qui les utilisent !

Pour autant ces manifestations de mécontentements divers doivent cesser car protester sans cesse contre toutes lois votées au parlement par nos députés qui nous élisons pour cela n’est pas viable pour que notre pays qui végète et piétine avance !?

Car à terme cela s’appelle de l’anarchie et le ministre de l’intérieur DARMANIN a fait son travail, ce qui change de ses prédécesseurs !

Pour le reste quand les français votent à la présidentielle pour élire leur président qui a trop de pouvoir qu’il choisisse mieux et surtout qu’ils demandent à changer de cette V eme république qui ne convient plus à la France et au peuple français semble-t-il !?

Car ces multiples manifestations contestataires depuis le début du quinquennat d’E.MACRON est un record dont il ne peut pas être fier !

Jdeclef 13/12/2020 10h50


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