dimanche 6 décembre 2020

Mais c'est logique avec la cacophonie déjà gouvernementale et celle des scientifiques :

 

Entre scientifiques et Français, le divorce

Selon l'étude Sapiens, c'est une réalité et elle est inquiétante : les Français se montrent de plus en plus méfiants à l'égard de la parole scientifique.

Au pays de Pasteur et de la logique cartésienne, le constat ne laisse pas d'inquiéter. La France, sacrée au fil des sondages championne toutes catégories de la défiance vaccinale, devient de plus en plus perméable aux théories complotistes. Le succès fulgurant du documentaire Hold-Up, qui surfe sur les ratés et les incohérences de la gestion de la crise sanitaire pour suggérer un complot des élites mondiales visant à éliminer les pauvres de la surface de la Terre, a brutalement mis en lumière le fossé béant qui sépare le monde scientifique d'une large partie de l'opinion.

Recul des connaissances. Réalisé du 26 au 29 octobre pour l'Institut Sapiens, le baromètre sciences et société d'Ipsos confirme une tendance de fond, observée par différents sondages depuis quelques années : « Nous avions l'impression que le XXe siècle avait consacré le triomphe de la rationalité. La science, depuis la Seconde Guerre mondiale, nous a apporté tant de bienfaits qu'on la pensait incontestable : jamais nous n'avons eu aussi peu de morts dans des guerres, des catastrophes naturelles, des famines, la durée de la vie ne cesse d'augmenter, souligne Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens. Or c'est exactement l'inverse qui se produit. La confiance des Français dans la science s'érode, et la connaissance elle-même est en régression. C'est une découverte stupéfiante. »

Les Français, dont le niveau général en sciences se situe en dessous de la moyenne européenne, selon les enquêtes internationales (les écoliers français affichent même les plus mauvais résultats d'Europe), ont de plus en plus de mal à appréhender le fonctionnement et les enjeux de la recherche scientifique : seul un Français sur deux déclare comprendre les résultats des travaux qui lui sont présentés et leurs applications potentielles. La nature même de la démarche scientifique, qui consiste à confronter les hypothèses à la réfutation des pairs jusqu'à ce qu'un consensus se dégage, leur échappe largement : 58 % pensent que les désaccords entre scientifiques s'expliquent par le fait que certains défendent des intérêts financiers privés.

« Les tâtonnements des scientifiques pendant la crise du Covid-19 et les débats autour de l'hydroxychloroquine ont été interprétés comme la preuve qu'il y avait des intérêts cachés », constate Olivier Babeau. Un sentiment de perte de contrôle qui, très logiquement, vient nourrir la défiance : seuls 35 % des sondés jugent que les scientifiques sont « globalement indépendants » et savent résister aux « groupes de pression industriels ».

Expansion de la confusion. Amplifiée par le « désordre informationnel » né de l'explosion, avec Internet, des supports d'information, la confusion s'étend, offrant aux manipulateurs un formidable terreau. Si les Français font relativement confiance aux scientifiques quand ils parlent des énergies nouvelles (65 %), des vaccins (57 %) ou de la génétique (56 %), ils ne les écoutent plus quand leur champ d'expertise touche à des sujets plus complexes : seuls 44 % jugent fiable la parole des experts sur le nucléaire, 38 % sur la 5 G et 29 % sur les pesticides !

« Ceux ayant intérêt à vendre à l'opinion un système politique alternatif travaillent à la persuader que nous vivons dans un enfer de pollution, de dangers… Afin de pouvoir imposer un autre mode de vie, analyse Olivier Babeau. Cette vision de la société qui fantasme des inconvénients a évidemment des conséquences politiques, et peut amener à des choix contre-productifs. C'est frappant sur le nucléaire, dont l'arrêt entraînerait l'augmentation de la pollution, ou sur le passage à une agriculture 100 % biologique, qui est factuellement impossible. »

Croyance dans la décroissance. Le succès des nouvelles formes de lobbying est acté : 62 % des sondés font confiance aux scientifiques affiliés à des ONG, mais ils ne sont que 39 % à croire ceux travaillant pour des entreprises ou des organismes privés. « Quand tous les gens ayant un intérêt dans un domaine, puisque c'est leur métier, sont décrédibilisés par principe, la parole légitime est confisquée », s'inquiète Olivier Babeau. Au profit - c'est l'autre enseignement de ce baromètre - de croyances ou d'idéologies prônant la « décroissance » : si plus d'un Français sur quatre se dit opposé à toute innovation qui comporterait des risques pour les populations, même si ses bénéfices sont indéniables, la proportion monte à 52 % chez les sympathisants de La France insoumise, et à 36 % chez ceux du Rassemblement national.

« La correspondance entre les votes extrêmes et la méfiance vis-à-vis de la science, des élites et des institutions est frappante », souligne Olivier Babeau. Comme l'est la progression, dans toutes les strates de la société, de ce sentiment diffus que la science pourrait finalement apporter plus de mal que de bien et se révéler un dangereux instrument dans les mains de « méchants » incarnés par l'industrie, base commune à toutes les théories complotistes

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Qui se sont fait prendre par la médiatisation outrancière en montrant leurs désaccords entre eux sur les plateaux télés ou émissions diverses que l'on ne compte plus sur cette pandémie et ce covid 19 en leur tressant des guirlandes de compliments sur leurs capacités scientifiques de hauts niveaux en leur attribuant des titres pompeux, ces divers professeurs ou autres et en soulignant leurs égos démesurés !

Mais qui depuis le début n'ont pas avancé se résumant dans les fameuses barrières : port du masque, lavage de main, liquide hydroalcoolique distanciation etc. et bien sûr confinement sous diverses formes !

Au point de vue scientifique à peu près rien de nouveau avec l’espoir de ces multiples vaccins encore hypothétiques quant aux résultats escomptés a été encore donné selon les catégories de population !?

Et donc le tour relayé et géré par nos politiciens élus jusqu’au plus haut de l’état champion de la cacophonie ou il faut attendre les ordres ou contre ordre dans des péroraisons désespérantes !

Sans oublier les réseaux sociaux poubelles qui déversent des infos invérifiables aidées de nos médias habituels qui y retrouvent leurs profits peut être les seuls à ne pas trop souffrir de la crise économique !?

Donc il ne faut pas s’étonner que les français déjà méfiants pour la gestion de cette crise sanitaire et de la qualité des vaccins prévus ne soient pas enclins à se faire vacciner au moins dans l’immédiat (car par exemple pour Sida qui date de 1980, on n’a toujours pas de vaccin ou le paludisme bien plus ancien etc.)

Et puis la grippe espagnole avait fait 50 millions de morts alors, c’est peut-être cyclique, mais les hommes oublient, c’est leur principal défaut !?

Jdeclef 06/12/2020 13h02

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