Violences
policières : le préfet Lallement chahuté en plein Conseil de Paris
En séance,
mardi 15 décembre, des conseillers municipaux communistes ont pris à
partie le préfet de police de Paris, avant de quitter les lieux, rapporte
BFM.
La colère
gronde toujours contre Didier Lallement, cible de nombreuses critiques ces
derniers temps. Le préfet de police de Paris a été quelque peu bousculé, mardi
15 décembre au soir, lors du Conseil de Paris qui devait notamment voter
le budget de sa préfecture. Comme le rapporte BFM Paris, plusieurs élus communistes
de la capitale n'ont pas dissimulé leur opposition frontale aux violences
policières et aux méthodes de maintien de l'ordre de Didier Lallement.
En pleine
séance, alors que le haut fonctionnaire avait la parole, ils ont ainsi brandi
des pancartes réclamant la démission du préfet ainsi que celle de son ministre
de tutelle, Gérald Darmanin. Avant de subitement quitter la salle. Une façon de
condamner plus fortement, selon eux, les directives données par le préfet lors
de l'évacuation d'un camp de migrants, place de la République, en novembre
dernier, ou encore celles données aux agents de police lors des manifestations
contre l'article 24 de la loi de Sécurité globale. Une action coup de
poing à laquelle se sont aussi joints des élus écologistes et Insoumis, précise
France Info.
« On a
exprimé ce que des milliers de Parisiens expriment aujourd'hui : un
changement de la doctrine sur le maintien de l'ordre et l'arrêt des violences
policières », ont fait savoir ces conseillers municipaux dans des propos
relayés par BFM Paris. « Nous n'avons pas confiance en le préfet Lallement
et nous le faisons savoir par ce vote contre le budget de la préfecture de
police », a précisé le président du groupe Communiste et Citoyen
Nicolas Bonnet-Oulaldj.
Darmanin,
Blanquer, Lallement : malaise « 3 en 1 » pour les députés LREM
Comme le demandent les https://t.co/JxUZcTL0qP @FranceInsoumise, au #ConseildeParis
avec les https://t.co/ZxDU4U0iE4 des groupes PCF et EELV, nous demandons la
démission du Préfet Lallement. Mais @Anne_Hidalgo préfère prendre la défense de
#Lallement et même couper le micro....
Et ces élus
ne sont pas les seuls à critiquer Didier Lallement et à souhaiter son
départ : le 7 décembre dernier déjà, plus de 70 élus de la
capitale avaient adressé une lettre à Emmanuel Macron dans laquelle ils
réclamaient la démission du haut fonctionnaire, indiquant que sa présence
mettait « en danger » les Parisiens.
FOG – Le bal
tragique des clones du samedi soir
En séance au
Conseil de Paris, l'édile de la ville Anne Hidalgo a toutefois défendu le
préfet de police en renvoyant la balle du côté du gouvernement :
« J'ai entendu ici et là des mises en cause directes, personnelles, du
préfet de police. (…) Nous sommes des responsables politiques, nous avons à
nous adresser au ministre. Je considère que les responsables politiques n'ont
pas à s'attaquer aux fonctionnaires. Si j'ai des choses à dire, je les dis aux
responsables politiques », a-t-elle déclaré, citée par France Info.
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Alors certains aboient et la
caravane passe et s'en prendre au préfet de police de Paris, c'est puéril et
plutôt réservé à une gauche extrémiste qui est violente en parole et en actes
quelquefois comme LFI de Mélenchon pauvre politicien élu triste sire !
Mais dans notre époque
tendue à fleur de peau on le voit bien avec ses multiples manifestations de
mécontentements pour tout et n'importe quoi qui dérape et surtout ces casseurs
incontrôlables que nos forces de l'ordre car trop corsetés n'arrivent pas à
stopper ni éradiquer ces malfaisants !
Mr Lallement il a le dos
large et sait bien qu'il ne peut pas plaire à tout le monde loin de là !
Le jour où le président
Macron sera chahuté, là, il y aura lieu de s'inquiéter, car on sera entré dans
une vraie anarchie, voire plus grave !
Jdeclef 16/12/2020 13h31
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