Les prophètes se trompent tout le temps. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Il n'y a pas si longtemps, les pisse-vinaigre nous prédisaient un monde d'après (le coronavirus) rabougri, abstinent et orwellien. La fin des avions, de l'Histoire.
Mauvaise pioche : les après-guerres sont souvent joyeux et celui-là, si les vaccins ont finalement raison de la pandémie, renouera sans doute avec la
FOG – « C'est celui qui le dit qui y est »
ÉDITO. Avant l'arrivée du vaccin, les chiffres de la contamination montrent que l'Occident a été beaucoup moins performant que l'Asie dans la lutte anti-Covid.
fête, la
croissance, les grandes espérances. Nous allons pouvoir revivre. En attendant,
tout est à reconstruire.
Alors que l'Asie
resplendit avec insolence dans son ciel, la plupart des économies
occidentales sont par terre, après des mois de confinement ou de couvre-feu. Au
milieu des décombres et avant les flambées sociales à venir, on est en droit de
se poser quelques questions sur les politiques anti-Covid. Ne pouvait-on pas
mieux faire ?
Quand il
fallut choisir entre la bourse ou la vie, c'est-à-dire entre la santé de
l'économie ou celle de chacun d'entre nous, c'est la seconde solution de
l'alternative qui fut choisie. Sans hésiter,ça ne se discutait pas. Question de
civilisation : dans la nôtre, la collectivité n'est pas une chaudière dont les
individus sont le combustible.
L'honnêteté
oblige à dire qu'en Occident, contrairement à l'Asie, personne n'a encore trouvé la
solution miracle, pas même l'Allemagne, qui, si elle est actuellement
confrontée à un rebond des contaminations, obtient cependant des résultats
globaux autrement meilleurs que les nôtres : trois fois moins de morts, excusez
du peu.
D'où un
certain désarroi chez ceux qui, en France, avaient reçu les pleins
pouvoirs, tous ces Diafoirus ayatollesques de comités Théodule «
scientifiques » qui brandissaient la vérité révélée, laquelle a, depuis,
souvent varié. Souvenez-vous. Au début de la pandémie, M. Véran déclara sur un
ton péremptoire que les masques ne servaient à rien, tout comme les tests
antigéniques, avant de les déclarer… d'utilité publique. Un peu d'humilité n'aurait
pas nui au ministre de la Santé, qui, depuis, semble chercher à tâtons la porte
de sortie du ridicule.
Grâce à la
perspective des vaccins, nous pouvons certes commencer à respirer, au terme de la première grande annus
horribilis de ce
siècle, mais sommes-nous vraiment au bout de nos peines ? Tandis que s'égrènent
les dernières notes de son glas, 2020 aura au moins prouvé que Socrate avait
raison quand il prétendait il y a déjà plus de deux mille ans : « Tout ce que
je sais, c'est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce
qu'ils ne savent pas. »
Ce qu'on
sait, c'est que la France n'a aucune raison de bomber le torse.« C'est celui
qui le dit qui y est », ricanent les enfants dans les cours d'école. Le pouvoir n'a
cessé, avec la complaisance crasse des chers confrères, de montrer du doigt en
les raillant les mauvais élèves dans la lutte contre le coronavirus : d'abord, l'Italie
; ensuite, les États-Unis ou le Brésil.
Certes, les
États-Unis et le Brésil ont, comme le Mexique, perdu la bataille du
Covid. Mais quand on prend soin de rapporter leurs chiffres
(impressionnants) de mortalité à ceux de leurs populations respectives, il
apparaît que la France ne fait pas beaucoup mieux qu'eux, malgré des mesures
d'interdiction qui, chez nous, semblent inspirées par le docteur Knock et Franz
Kafka. Macron, Trump, Johnson, Bolsonaro, même punition ou presque !
Face au
coronavirus, la stratégie asiatique, intrusive et prégnante, aura été
de loin la meilleure. Passons sur la Chine, où les statistiques sont sujettes à
caution. Citons Taïwan, qui a limité le nombre de morts à 7 sur 23 millions
d'habitants, ou la Corée du Sud, qui n'en compte que 587 sur 51 millions. Dès
le surgissement du virus, la première s'est barricadée sans attendre derrière
ses frontières et la seconde optait pour un traçage agressif de la population.
L'Occident,
lui, a clairement failli. À la fin, le modèle jacobin et
suradministré à la française aura été à peine plus performant que les systèmes
ultra-décentralisés, voire foutraques, à la mode américaine ou brésilienne.
Après avoir joué, seule contre tous, la carte de l'immunité collective en
laissant faire le virus, la Suède vient de changer de politique en prenant des
mesures de coercition. Son bilan reste néanmoins beaucoup moins catastrophique
qu'on aurait pu le penser.La morale de tout cela est que le gouvernement n'a
aucune raison de s'enorgueillir de cet épisode et qu'il ferait bien de
réfléchir, avant une éventuelle nouvelle vague, à mettre un tigre d'Asie dans
son moteur. Tout en préparant pour 2021 une refonte de son système de santé,
pour lequel la France dépense beaucoup et très mal, aux dépens des personnels
soignants.
Bonnes fêtes
!§
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Alors pour la Chine, ils ont
forcément réagi plus rapidement en toute logique car avec leurs populations
nombreuses et leurs économies induites, il fallait bien qu'ils prennent des
mesures drastiques pour garantir leur totalitarisme et continuer à tenir leurs
peuples en laisse !?
Pour le reste, la majorité
des vaccins sont élaborés dans les pays occidentaux qui ont une pratique
ancienne reconnue !
Il serait plus utile que
cette Asie et notamment la Chine fasse profil bas, car semble-t-il, il reste
pas mal de zones d’ombres sur des erreurs peut être commises dans cette ville
de Wuhan ou plusieurs marchés ont rouverts avec des
protocoles d'hygiène plus stricts !?
Désolé mais l’Asie
est un immense bouillon de culture pour ces virus peut être due à une
population très nombreuse ou isolée selon certaines régions et pas assez protégées
en matière de santé ou règles de prophylaxie mal développées et hygiéniques plus
modernes ou strictes, d’ailleurs l’Afrique est dans le même cas, l’alimentation
est aussi un autre facteur de risque par la consommation d’animaux sauvages voire
même certaines cultures humaines concernant le vie des animaux comme aux indes
qui circulent libres dans les villes !
Et l’immigration
du fait des moyens de transport modernes (avions) nombreux qui réduits les
distances d’importation de ces virus !
Comme d’habitude,
il y a beaucoup de bon sens perdu par les hommes !
Jdeclef 20/12/2020
10h10
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