« Si
Trump abandonne, on est mort »
Joe Biden
a été désigné vainqueur de la présidentielle par le collège électoral
lundi. Mais les soutiens de Donald Trump veulent continuer à se battre.
Adam Blazer,
un supporteur trumpiste, n'hésite pas une seconde quand on lui demande si Donald
Trump devrait poursuivre ses attaques contre les résultats de l'élection
présidentielle. « S'il abandonne, on est mort. » Pourtant,
ce lundi, les 538 grands électeurs américains, qui constituent
le collège électoral, se retrouvent dans leurs États respectifs pour
formellement désigner Joe Biden vainqueur de la présidentielle de 2020, comme
le prévoit la Constitution. Pour de nombreux républicains, qui estiment que
l'élection leur a été volée, cela ne veut pas dire que leur héros doit jeter
l'éponge aussitôt. « Si Biden est élu, il livrera l'Amérique aux
socialistes. Le pays ne sera plus jamais le même », poursuit Adam, qui
participait, samedi, à un rassemblement républicain en Géorgie.
Continuer ou
abandonner ? La question divise les électeurs du président américain
rencontrés dans cet État du sud du pays où se déroule une campagne à couteaux
tirés pour deux sièges de sénateurs qui détermineront quel parti contrôlera la
haute chambre. Les candidats démocrates (le pasteur d'Atlanta Raphael Warnock
et le journaliste Jon Ossoff) doivent impérativement remporter ces deux sièges
s'ils veulent éviter à Joe Biden de se retrouver en situation de cohabitation
pour les deux premières années de son mandat au moins.
En Géorgie,
les républicains y croient encore
Alors que la
campagne bat son plein sur le terrain, avec de nombreux rassemblements
organisés quotidiennement par des groupes politiques de tout le pays pour
encourager leur camp à voter le 5 janvier, l'ombre de l'élection
présidentielle pèse sur les républicains. D'autant que le camp Trump a fait de
la Géorgie, un État stratégique que Joe Biden a remporté d'environ 12 600
voix après 28 années de revers démocrates, l'un de ses principaux
terrains de contestation électorale, pointant à des cas supposés de fraude.
Après trois recomptages des voix, ayant tous confirmé la victoire de l'ancien
vice-président de Barack Obama, le gouverneur (républicain) de Géorgie, Brian
Kemp, un proche de Donald Trump, a validé les résultats le 20 novembre,
non sans avoir essuyé des critiques de la part du président sortant et de ses
supporteurs.
Pour Andy
Monk, un trumpiste convaincu, ce dernier a eu raison de mettre la pression et
ne doit pas s'arrêter-là, même si aucune de ses poursuites judiciaires ou
celles de ses alliés n'ont été fructueuses, y compris auprès de la Cour suprême
des États-Unis. « Si Donald Trump était un politicien de carrière, comme
les Bush, les Clinton, Obama et compagnie, il aurait abandonné depuis
longtemps. Mais ce n'est pas un homme politique. S'il sent qu'il n'a pas été
traité correctement, il doit continuer à se battre jusqu'au 6 janvier s'il
le faut ! » Ce jour-là, députés et sénateurs se rassembleront au
Congrès, à Washington, pour compter les votes des grands électeurs et
officialiser le résultat de la présidentielle.
États-Unis,
le chef des Proud Boys : « On va descendre dans la rue »
En réalité,
après le vote des grands électeurs, il sera quasiment impossible pour les
républicains de revenir sur les résultats. Des élus peuvent formuler des
objections, mais les deux chambres (Sénat et Chambre des représentants) doivent
s'accorder pour que le vote des grands électeurs d'un État soit invalidé, ce
qui est très improbable. En Géorgie, certains militants craignent que
l'entêtement du président ne décourage ses électeurs à voter aux sénatoriales
de janvier, un scrutin qui promet d'être serré. « On entend des
républicains sur le terrain dire : si
l'élection a été volée, pourquoi me donnerais-je la peine d'aller voter ? » explique
David Mcintosh, le président du lobby conservateur Club for Growth, dont les
volontaires ambitionnent de frapper sur un million de portes en Géorgie pour
les sénatoriales. Pour Rockman Bentumo, un Africain francophone impliqué dans
la campagne des deux candidats républicains, David Perdue et Kelly Loeffler,
« rien n'interdit » au président sortant de poursuivre sa cavalcade
contre les résultats au-delà du vote des grands électeurs. « Il a beaucoup
de ressources. S'il conteste les résultats, c'est qu'il a des preuves. S'il est
débouté, c'est le jeu normal de l'exercice démocratique. Il aura toutes les
chances de revenir en 2024. »
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Surtout quand ils héritent d’un
dirigeant comme D.Trump à cause d’un système électoral qui a montré ses limites
et met ce genre d’individu instable au pouvoir heureusement seulement pour 4
ans et ce n’est pas la 1ere fois que des problèmes électoraux ont lieu ce
qui prouvent leurs défauts !
Mais quand çà touche la plus
grande puissance du monde cela fait frémir !
Tout comme chez nous en France,
quand on voit certaines manifestations et ceux qui s'y infiltrent pour semer
désordre et violences incontrôlables de black-blocs par des libertés mal
encadrées ou une indiscipline en augmentation voire l’insécurité sous prétexte
de manque de liberté comme on le voit à cause de cette crise sanitaire !
Les démocraties modernes de
notre XXI eme siècle et leurs peuples devenus cosmopolites par les flux
migratoires en Europe et ailleurs ont besoin d’être mieux encadrées, car sans
quoi elles se transforment en pseudo démocratures comme dans certains grands
pays, ersatz de dictature par trop de pouvoir présidentiel donné à un seul
homme !
Et chez nous en France par
des partis d’extrême droite, mais surtout d’extrême gauche bien plus dangereux
ou se glissent des excités allant jusqu’au terrorisme pour les ultras (un peu
comme ces supporters de football déjantés hyper violents) image d’une partie de
notre société qui se marginalise dans nos zones de non droits comme on les
appelle !
Qui fait que nos pays
civilisés à la pointe de la modernité ou technicité deviennent ingouvernables
avec en plus des réseaux sociaux ou médias diverses qui diffusent des
informations vraies ou fausses à vitesse lumière qui trouble le jugement de bon
sens des populations lambda !
Jdeclef 15/12/2020 15h50
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