mardi 15 décembre 2020

Aux USA il y a aussi des abrutis, ce qui est inquiétant dans ce pays libre et démocratique, mais qui fait tout dans la démesure !?


 

« Si Trump abandonne, on est mort »

Joe Biden a été désigné vainqueur de la présidentielle par le collège électoral lundi. Mais les soutiens de Donald Trump veulent continuer à se battre.

Adam Blazer, un supporteur trumpiste, n'hésite pas une seconde quand on lui demande si Donald Trump devrait poursuivre ses attaques contre les résultats de l'élection présidentielle. « S'il abandonne, on est mort. » Pourtant, ce lundi, les 538 grands électeurs américains, qui constituent le collège électoral, se retrouvent dans leurs États respectifs pour formellement désigner Joe Biden vainqueur de la présidentielle de 2020, comme le prévoit la Constitution. Pour de nombreux républicains, qui estiment que l'élection leur a été volée, cela ne veut pas dire que leur héros doit jeter l'éponge aussitôt. « Si Biden est élu, il livrera l'Amérique aux socialistes. Le pays ne sera plus jamais le même », poursuit Adam, qui participait, samedi, à un rassemblement républicain en Géorgie.

Continuer ou abandonner ? La question divise les électeurs du président américain rencontrés dans cet État du sud du pays où se déroule une campagne à couteaux tirés pour deux sièges de sénateurs qui détermineront quel parti contrôlera la haute chambre. Les candidats démocrates (le pasteur d'Atlanta Raphael Warnock et le journaliste Jon Ossoff) doivent impérativement remporter ces deux sièges s'ils veulent éviter à Joe Biden de se retrouver en situation de cohabitation pour les deux premières années de son mandat au moins.

En Géorgie, les républicains y croient encore

Alors que la campagne bat son plein sur le terrain, avec de nombreux rassemblements organisés quotidiennement par des groupes politiques de tout le pays pour encourager leur camp à voter le 5 janvier, l'ombre de l'élection présidentielle pèse sur les républicains. D'autant que le camp Trump a fait de la Géorgie, un État stratégique que Joe Biden a remporté d'environ 12 600 voix après 28 années de revers démocrates, l'un de ses principaux terrains de contestation électorale, pointant à des cas supposés de fraude. Après trois recomptages des voix, ayant tous confirmé la victoire de l'ancien vice-président de Barack Obama, le gouverneur (républicain) de Géorgie, Brian Kemp, un proche de Donald Trump, a validé les résultats le 20 novembre, non sans avoir essuyé des critiques de la part du président sortant et de ses supporteurs.

Pour Andy Monk, un trumpiste convaincu, ce dernier a eu raison de mettre la pression et ne doit pas s'arrêter-là, même si aucune de ses poursuites judiciaires ou celles de ses alliés n'ont été fructueuses, y compris auprès de la Cour suprême des États-Unis. « Si Donald Trump était un politicien de carrière, comme les Bush, les Clinton, Obama et compagnie, il aurait abandonné depuis longtemps. Mais ce n'est pas un homme politique. S'il sent qu'il n'a pas été traité correctement, il doit continuer à se battre jusqu'au 6 janvier s'il le faut ! » Ce jour-là, députés et sénateurs se rassembleront au Congrès, à Washington, pour compter les votes des grands électeurs et officialiser le résultat de la présidentielle.

États-Unis, le chef des Proud Boys : « On va descendre dans la rue »

En réalité, après le vote des grands électeurs, il sera quasiment impossible pour les républicains de revenir sur les résultats. Des élus peuvent formuler des objections, mais les deux chambres (Sénat et Chambre des représentants) doivent s'accorder pour que le vote des grands électeurs d'un État soit invalidé, ce qui est très improbable. En Géorgie, certains militants craignent que l'entêtement du président ne décourage ses électeurs à voter aux sénatoriales de janvier, un scrutin qui promet d'être serré. « On entend des républicains sur le terrain dire : si l'élection a été volée, pourquoi me donnerais-je la peine d'aller voter ? » explique David Mcintosh, le président du lobby conservateur Club for Growth, dont les volontaires ambitionnent de frapper sur un million de portes en Géorgie pour les sénatoriales. Pour Rockman Bentumo, un Africain francophone impliqué dans la campagne des deux candidats républicains, David Perdue et Kelly Loeffler, « rien n'interdit » au président sortant de poursuivre sa cavalcade contre les résultats au-delà du vote des grands électeurs. « Il a beaucoup de ressources. S'il conteste les résultats, c'est qu'il a des preuves. S'il est débouté, c'est le jeu normal de l'exercice démocratique. Il aura toutes les chances de revenir en 2024. »

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Surtout quand ils héritent d’un dirigeant comme D.Trump à cause d’un système électoral qui a montré ses limites et met ce genre d’individu instable au pouvoir heureusement seulement pour 4 ans et ce n’est pas la 1ere fois que des problèmes électoraux ont lieu ce qui prouvent leurs défauts !

Mais quand çà touche la plus grande puissance du monde cela fait frémir !

Tout comme chez nous en France, quand on voit certaines manifestations et ceux qui s'y infiltrent pour semer désordre et violences incontrôlables de black-blocs par des libertés mal encadrées ou une indiscipline en augmentation voire l’insécurité sous prétexte de manque de liberté comme on le voit à cause de cette crise sanitaire !

Les démocraties modernes de notre XXI eme siècle et leurs peuples devenus cosmopolites par les flux migratoires en Europe et ailleurs ont besoin d’être mieux encadrées, car sans quoi elles se transforment en pseudo démocratures comme dans certains grands pays, ersatz de dictature par trop de pouvoir présidentiel donné à un seul homme !

Et chez nous en France par des partis d’extrême droite, mais surtout d’extrême gauche bien plus dangereux ou se glissent des excités allant jusqu’au terrorisme pour les ultras (un peu comme ces supporters de football déjantés hyper violents) image d’une partie de notre société qui se marginalise dans nos zones de non droits comme on les appelle !

Qui fait que nos pays civilisés à la pointe de la modernité ou technicité deviennent ingouvernables avec en plus des réseaux sociaux ou médias diverses qui diffusent des informations vraies ou fausses à vitesse lumière qui trouble le jugement de bon sens des populations lambda !

Jdeclef 15/12/2020 15h50

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