Violences,
police : « Le désordre, c'est la barbarie », selon Macron
Dans un
entretien fleuve à « L'Express », le chef de l'État est notamment
revenu sur le climat social qui tend à se dégrader, selon de nombreux
observateurs.
Emmanuel Macron se remet, lentement, de son infection au
coronavirus. Isolé à la Lanterne, à Versailles, le chef de l'État continue de
travailler, et récemment, il a même livré ses impressions, ses observations et
son regard sur l'état actuel de la société à l'occasion d'un entretien-fleuve
accordé à l'hebdomadaire L'Express.
Car outre la pandémie de coronavirus, l'année 2020 aura également été celle
d'une certaine résurgence de la violence, à bien des égards. Et d'une remise en
question de l'autorité, de manière générale, et de la façon dont elle est
appliquée par les forces de l'ordre, elles-mêmes régulièrement victimes de
violences verbales et physiques.
Un constat que reconnaît Emmanuel Macron qui juge notamment que
tout désordre est, en quelque sorte, barbare. « Nous sommes confrontés à
une violence de rue parfois inouïe. Ont ressurgi un mouvement d'extrême droite
et plus encore dans notre pays un mouvement d'extrême gauche qui prône une
violence anticapitaliste, antipolicière, avec un discours structuré,
idéologisé, et qui n'est rien d'autre qu'un discours de destruction des
institutions républicaines », estime ainsi le président de la République dans
les colonnes du magazine. Une situation qu'il juge « grave » et
dangereuse pour la République comme pour la démocratie.
Le risque de l'anéantissement de l'autorité légitime
Le président pose d'ailleurs comme « inacceptable »,
« le retour de la violence extrême qui consiste à blesser ou tuer celui ou
celle qui est là pour défendre l'ordre républicain ». Il va même jusqu'à
prédire que sans prise de distance, et sans réflexion poussée, la France
prend le risque d'un « anéantissement de toute autorité légitime, de tout
ordre et, par voie de conséquence, de toute liberté ». Et de
marteler : « Le désordre, ce n'est pas la liberté, mais bien la
barbarie. »
Cotta – Macron voulait changer le monde, c'est le monde qui l'a
changé
Selon le chef de l'État, certaines forces politiques en France
« sont en train de tuer la démocratie », et sans toutefois les
nommer, il ne se montre pas tendre envers ses cibles. Des forces qui, de son
avis, justifient, à mauvais escient, « la violence en arguant que ceux qui
la pratiquent sont des victimes de l'ordre établi ». D'ailleurs, il
n'hésite pas à fustiger la période actuelle : « Sous couvert d'une
espèce de tolérance à tout, nous avons fini par accepter la haine et la
violence. » Une « ligne rouge », selon lui, dont il faut se
méfier.
Emmanuel Macron, « toujours du côté de l'ordre républicain »
Revenant notamment sur les manifestations récentes, émaillées de
violences, et sur les critiques régulièrement faites à l'encontre des forces de
l'ordre lors de ces mêmes rassemblements, Emmanuel Macron affirme à L'Express que les
citoyens disposent de toutes leurs libertés, mais que lorsque ces mêmes
individus deviennent violents, ils deviennent eux-mêmes une menace pour les
libertés qu'ils disent défendre. Et d'apporter un certain soutien aux policiers
et gendarmes qui doivent notamment gérer ces cas de violences : « Le
véritable débat démocratique à avoir ne porte pas sur l'organisation des
policiers (…) mais sur les moyens et les façons d'éradiquer cette violence dans
la société à laquelle les forces de police sont confrontées. »
Emmanuel Macron : « Tous ceux qui écrivent bien servent
la France »
Et le chef de l'État de s'en prendre violemment à ce qu'il appelle
une « mélasse intellectuelle qui tout à la fois dénonce toute forme
d'autorité, la défense de l'ordre républicain, justifie la violence de rue sans
jamais l'interroger et ne vient pas au secours de la défense de la liberté
d'expression et de nos principes fondamentaux quand ils sont menacés ».
« Certains aiment la liberté qui crée la chienlit, mais ne défendent pas
la liberté d'expression », fustige-t-il. Et s'il se dit prêt à se battre
pour que les libertés individuelles des citoyens soient respectées, Emmanuel
Macron insiste auprès de l'hebdomadaire : jamais il n'acceptera que ces
libertés permettent une justification d'un désordre. Défendre la liberté
d'expression, oui, tout en étant « toujours du côté de l'ordre républicain ».
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Car tenir ce genre de propos, quand on est au pouvoir chargé de gérer le pays c'est se moquer des Français, comme il le fait habituellement, ou admettre que son bilan de Monsieur réformiste qui voulait changer tout et ce depuis le début son quinquennat est toujours dans la catégorie médiocre, voire fiasco pour l'instant !
Et la venue de la crise
sanitaire non prévue comme ce Covid 19 mondial n'est pas une excuse, car qu'on
est un vrai chef ou homme d'État on doit faire face pour gérer et diriger
fermement des situations exceptionnelles et semble-t-il, n’est pas à la hauteur,
car pas du même monde qu'il est censé diriger !
Car le peuple lambda et même
plus de classe moyenne est prêt à exploser et ne l'écoute plus, même s’il l'a
écouté au début, par ses discours alambiqués creux devenus trop nombreux genre
de pétards mouillés qui ont fait pschitt !
Car pour diriger la France
il faut être au niveau du peuple et le comprendre et çà il ne sait pas faire et
plus grave, quelle que soient les catégories de la population !
Jdeclef 23/12/2020 14h24
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