Sécurité
globale : des milliers de manifestants et des incidents à Paris
La
police a fait usage de gaz lacrymogènes, dans l'après-midi. Les
manifestants défilent aussi avec les syndicats et contre la précarité.
Une semaine après d'importantes manifestations partout en France
contre la loi sécurité globale, et son décrié article 24, les opposants
remettent le couvert, avec un mot d'ordre plus large. À Paris, ils sont ainsi
plusieurs milliers à s'être réunis ce samedi 5 décembre pour défiler
contre la précarité et pour les libertés. Derrière une banderole
proclamant « Liberté, Égalité, Fraternité, pour qui ! », les
manifestants se sont ébranlés vers 14 h 15 de la porte des Lilas en
direction de la place de la République.
La situation s'est tendue
vers 15 h 45 et de sérieux incidents ont éclaté. Des
projectiles ont été lancés sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en
faisant usage de gaz lacrymogènes. Des voitures ont été incendiées sur le
parcours. Plusieurs vitrines, dont celles d'un supermarché, d'une agence
immobilière et d'une banque, ont également été endommagées par des casseurs
avenue Gambetta, dans le 20e arrondissement, à l'avant du cortège.
Au milieu de ballons syndicaux, notamment de la CGT, FSU et FO, le défilé se déroulait au milieu des fumigènes et du bruit des pétards, au son notamment de « Tout le monde déteste la police ». La présence policière était conséquente, par crainte de débordements. Initialement prévue comme un rassemblement syndical (CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl, MNL) contre la précarité, la journée de samedi voit s'agréger la contestation contre les violences policières et la loi sécurité globale, emmenée par la « coordination #StopLoiSécuritéGlobale », collectif de syndicats et d'associations, dont plusieurs organisations de journalistes.
Cotta – Les leçons politiques du couac de l'article 24
« C'est anormal
qu'on ne puisse pas filmer »
« En deux ans, j'en ai vu des violences, c'est anormal qu'on
ne puisse pas filmer », a déclaré à l'Agence France-Presse Nadine,
Gilet jaune de 53 ans, qui gagne 1 300 euros par mois dans
les services à la personne. Mais selon elle, « la violence date d'avant
les Gilets jaunes, dans les banlieues, les jeunes y ont droit depuis
longtemps ».
Sous une pancarte demandant le « retrait de la loi sécurité
globale », le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a estimé que
les causes convergeaient : « Il n'y a pas d'opposition entre les
libertés publiques et individuelles et le fait de se battre contre la précarité
et le chômage, surtout dans la période », a-t-il déclaré à l'Agence
France-Presse, en citant les « abus des employeurs » et « les
plans sociaux qui tombent ». « Mon avenir est en danger », s'est
inquiété Maxime, 15 ans, dont deux en tant que Gilet jaune. « Je
défile contre la violence policière », a-t-il ajouté.
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Alors à quoi sert de voter
des lois, si elles se font dans la rue maintenant, et déclenche de la part de
trublions violents des heurts dangereux ou des voyous cagoulés comme d'habitude
qui dégradent, cassent, vandalisent, brulent, pillent en s'opposant aux forces
de l'ordre en plus, car ceux-là ne sont pas là pour contester cette loi, mais
pour semer un désordre pour se défouler comme des vandales !?
Et là c'est la route à
l'anarchie totale ou il n'y a plus de lois et ce qu'on va gagner, c'est un état
que deviendra policier et une démocrature au mieux !
Il parait que cette loi et
cet article 24 devait être réécrite, alors pourquoi ne pas attendre et refaire
voter cette nouvelle mouture !?
Car si à chaque contestation
de loi même votée avant au parlement ne se passe plus sereinement, le pays
devient ingouvernable !
On voit trop de ce genre de
problèmes et faits divers ou décision de n'importe quel ordre pour tout et n’importe
quoi, contesté par des individus délinquants depuis le phénomène des gilets
jaunes et çà ce n'est plus supportable dans notre pays encore libre (mais
pour combien de temps, car par trop de libertés mal encadrées!)
A « jouer avec le
feu, » cela devient préoccupant, car on risque de tout perdre et en
plus pendant cette crise sanitaire et économique actuelle, ce n’est vraiment pas
le moment !
Le pays va assez mal comme
cela !
Jdeclef 05/12/2020 17h14
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