mercredi 30 décembre 2020

En fait semble-t-il certains français lambda ont moins peur du Covid 19 qui dérange nos élus du gouvernement et ses dirigeants que des vaccins :

 

Vaccins : plusieurs élus aimeraient que le rythme s'accélère

Le médecin urgentiste et président de la région Grand Est Jean Rottner tout comme le maire de Nice Christian Estrosi accueilleraient avec plaisir une rapide montée en charge.

Un peu moins inquiet qu'à Noël mais encore très prudent : le président du conseil régional du Grand Est Jean Rottner (LR) garde les yeux rivés sur les courbes de l'épidémie du Sars-CoV-2, dans la région Grand Est qu'il préside. Les indicateurs faisaient état d'une situation très dégradée, ce week-end encore : 12 760 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés entre le 14 et le 20 décembre, dans cette région, soit une hausse de 70 % sur les trois premières semaines du mois, une augmentation de 31 % du nombre de patients hospitalisés et de 57 % de malades infectés admis en réanimation. Mais depuis mardi, la pression semble « légèrement décroître », à ses yeux. « Les courbes post-fêtes de Noël sont plutôt encourageantes sur les sept jours glissés, avec un taux d'hospitalisation qui tend à baisser », observe Jean Rottner.

Jean Rottner : « Cette crise va laisser du monde sur le carreau »

Mais il n'a pas échappé à ce médecin urgentiste de formation que la situation est « hétérogène », selon les secteurs. « Le flanc alsacien (durement éprouvé au début de la première vague) paraît très bien protégé quand la situation de la Meurthe-et-Moselle reste préoccupante, sans amélioration notable », constate Jean Rottner. À la mi-décembre, le CHU de Nancy, ville où le taux d'incidence était à Noël parmi les plus élevés de France, a déclenché son plan blanc, conduisant ses équipes à déprogrammer la moitié des interventions prévues par ses chirurgiens. « 60 % des lits de réanimation restent occupés à ce jour par des patients Covid », précise Jean Rottner.

Un reconfinement localisé immédiat

À sa connaissance, « aucune mesure particulière » ne devrait être prise, aucune annonce ne devrait être faite par l'exécutif, « en tout cas d'ici à l'intervention télévisée du chef de l'État, jeudi soir pour ses vœux du 31 », alors qu'un conseil de défense, qui se tenait ce mardi à l'Élysée, a ouvert la porte à des reconfinements à partir de 18 heures dans certains départements à compter du 2 janvier pour les endroits "où le taux d'incidence serait au dessus du seuil d'alerte maximale". À plusieurs reprises, ces derniers jours, et lundi encore sur France Info, le maire (PS) de Nancy, Mathieu Klein, a réclamé un reconfinement localisé immédiat, dans les départements les plus touchés, à commencer par le sien. « La situation est très tendue à l'hôpital, alors même que nous n'avons pas encore mesuré les effets exacts de ce qu'a été Noël, et pas encore, évidemment, ceux du réveillon de fin d'année. Alors oui, je suis très inquiet, je trouve que nous perdons un peu de temps et nous attendons finalement que la situation se dégrade pour prendre des mesures alors que nous pourrions faire preuve de plus d'anticipation », regrettait-il.

Les derniers chiffres livrés mardi se révélant « finalement moins catastrophiques qu'avant Noël », Jean Rottner estime de son côté que les mesures restrictives (reconfinement ou couvre-feu anticipé) réclamées par son collègue élu nancéien apparaissent « peut-être moins urgentes qu'avant le week-end de la Nativité ». « Faut-il craindre un rebond consécutif au réveillon ? C'est ce que nous cherchons à savoir et les prochains jours seront déterminants. Pour l'heure, on est plutôt sur un plateau que sur une courbe ascendante, ce qui fait que je suis un peu rassuré », avance Jean Rottner.

« Je ne m'explique pas ce retard »

Le président du Grand Est n'exclut pas que sa région puisse connaître, avec quelques semaines de décalage et de retard sur le reste du pays, la queue de la seconde vague. « Les conditions climatiques, plus rigoureuses, ont pu jouer également », estime-t-il. « En tout état de cause, la forme des courbes n'a rien à voir avec celles que nous avons pu connaître ici, de manière dramatique, au printemps dernier. » « Nous saurons vite si les gens ont été respectueux durant les fêtes. Si tel a été le cas, des messages forts devront être lancés pour qu'il en soit encore ainsi à la Saint-Sylvestre (le couvre-feu s'appliquera également ce soir-là, NDLR) », conclut M. Rottner. Interrogé sur les futures vaccinations, l'élu régional s'étonne que 70 patients seulement aient bénéficié du vaccin, à l'échelle de la France, quand plus d'un million d'Israéliens et des centaines de milliers de Britanniques ont déjà été vaccinés. « Je ne m'explique pas ce retard », admet Jean Rottner, « sans vouloir polémiquer ».

Covid-19 : l'après-vaccin

Même « impatience » côté niçois, où le maire Christian Estrosi aimerait que le rythme des vaccinations s'accélère. Le 28 décembre, l'édile a réuni en visioconférence le conseil local de santé publique de la ville. À l'issue de ce dernier, il a demandé que la campagne de vaccination commence dès maintenant, alors que la ville compte 2 300 personnes dans les Ehpad. Pour lui, l'ensemble de ces occupants peuvent être vaccinés en une semaine. Car l'élu craint un débordement. « Face au risque important d'un afflux de malades qui pourraient saturer les services d'ici 10 à 15 jours », le maire de Nice a « demandé au ministre de la Santé Olivier Véran que la campagne de vaccination puisse commencer sans délai, cette semaine, dans les Alpes-Maritimes », a ainsi fait savoir un communiqué du conseil de santé publique. Ce souci d'accélérer se retrouve également dans l'opinion publique. « En France, 70 personnes ont été vaccinées en trois jours, en Allemagne, ils ont été 19 000 sur la même période », a comptabilisé de son côté Alexis Karklins-Marchay, directeur général délégué chez Eight Advisory, qui, confirmant les chiffres de Jean Rottner, note que 100 000 personnes sont vaccinées chaque jour en Israël, quand c'est déjà le cas d'un million de personnes déjà vaccinées en Angleterre, et deux millions de personnes aux États-Unis.

���� 70 personnes vaccinées en 3 jours
���� Près de 19.000 sur la même période
���� Plus de 100.000 par jour
���� Déjà environ 1 million
���� Déjà environ 2 millions pic.twitter.com/eE9ehg7Hn2

— Alexis Karklins-Marchay ����+���� (@alexiskarklins) December 29, 2020

Le conseil niçois expliquait par ailleurs qu'un arrêté a été pris pour limiter la fréquentation des grandes surfaces commerciales à la moitié de leur capacité d'accueil et prévoit de demander au préfet d'abaisser l'horaire du couvre-feu dans certains secteurs situés à l'est de la métropole, là où les eaux usées révèlent les plus forts taux de contamination. Par ailleurs, alors que 120 vols arrivent chaque jour à Nice, l'élu appelle également le gouvernement à imposer des tests PCR aux passagers qui débarquent à l'aéroport de la ville, alors que ce n'est le cas aujourd'hui uniquement pour les vols venant de Tunisie. Concernant les déplacements à destination ou en provenance d'Italie et de Monaco, Christian Estrosi aimerait que soit adoptée une interdiction de passer la frontière pour ceux qui n'ont pas d'attestation de travail. L'idée est en effet de limiter les allers et retours à Monaco, uniquement pour s'y rendre au restaurant. Enfin, le conseil aimerait que le même protocole sanitaire qu'en France soit adopté à Monaco. Une demande officielle a été faite au Premier ministre en ce sens.

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Qui eux ces élus sont une fois de plus dépassé par leur incompétence, pour gérer cette pandémie, car nos voisins se font déjà vacciner en masse !

Car comme d'habitude, ils réagissent en retard en bavassant trop plutôt que d'agir promptement, comme d'autres pays l'ont fait logiquement !

Alors comme avec leurs statistiques fumeuses 40 % accepteraient d'être vaccinés immédiatement dans notre population, cela semble insuffisant pour eux ces élus qui nous gouvernent ?!

Ils n'ont pas jugé utile de les commander rapidement résultat « ils courent après leurs queues comme des chiens perdus » en tempêtant pour des confinements ou couvre-feux supplémentaires qui ne sont que des mesures aléatoires de protections !

(Peut-être qu'ils se sont souvenus à tort, du trop plein de vaccin pour la grippe H1N1 que Roseline BACHELOT avait commandé en trop grosse quantité ou comme les masques qu’on a détruit après) et ont voulu faire des économies de bout de chandelles en petits boutiquiers comptables, alors que la santé n’a pas de prix !

Et cette ineptie de plus, va leur revenir en pleine face, par les patients qui n’auront pas été vaccinés à temps à partir de cette date de délivrance de vaccin, car pas assez disponible en France !?

Les actions en justice ne manqueront pas, après la fin de pandémie, elles ont déjà commencé pour la gestion des EPADH, sauf que là, il s’agit de tous les français !?

Cordialement J.DECLEF

Jdeclef 30/12/2020 15h47


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