Vaccins :
plusieurs élus aimeraient que le rythme s'accélère
Le médecin
urgentiste et président de la région Grand Est Jean Rottner tout comme le
maire de Nice Christian Estrosi accueilleraient avec plaisir une rapide montée
en charge.
Un peu moins inquiet qu'à Noël mais encore très prudent : le
président du conseil régional du Grand Est Jean Rottner (LR) garde les yeux
rivés sur les courbes de l'épidémie du Sars-CoV-2, dans la région Grand Est
qu'il préside. Les indicateurs faisaient état d'une situation très dégradée, ce
week-end encore : 12 760 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés entre
le 14 et le 20 décembre, dans cette région, soit une hausse de
70 % sur les trois premières semaines du mois, une augmentation de
31 % du nombre de patients hospitalisés et de 57 % de malades
infectés admis en réanimation. Mais depuis mardi, la pression semble
« légèrement décroître », à ses yeux. « Les courbes post-fêtes
de Noël sont plutôt encourageantes sur les sept jours glissés, avec un taux
d'hospitalisation qui tend à baisser », observe Jean Rottner.
Jean Rottner : « Cette crise va laisser du monde sur le
carreau »
Mais il n'a pas échappé à ce médecin urgentiste de formation que
la situation est « hétérogène », selon les secteurs. « Le flanc
alsacien (durement éprouvé au début de la première vague) paraît très bien
protégé quand la situation de la Meurthe-et-Moselle reste préoccupante, sans
amélioration notable », constate Jean Rottner. À la mi-décembre, le CHU de
Nancy, ville où le taux d'incidence était à Noël parmi les plus élevés de France,
a déclenché son plan blanc, conduisant ses équipes à déprogrammer la moitié des
interventions prévues par ses chirurgiens. « 60 % des lits de
réanimation restent occupés à ce jour par des patients Covid », précise
Jean Rottner.
Un reconfinement localisé immédiat
À sa connaissance, « aucune mesure particulière » ne
devrait être prise, aucune annonce ne devrait être faite par l'exécutif,
« en tout cas d'ici à l'intervention télévisée du chef de l'État, jeudi
soir pour ses vœux du 31 », alors qu'un conseil de défense, qui se tenait
ce mardi à l'Élysée, a ouvert la porte à des reconfinements à partir
de 18 heures dans certains départements à compter
du 2 janvier pour les endroits "où le taux d'incidence serait au
dessus du seuil d'alerte maximale". À plusieurs reprises, ces
derniers jours, et lundi encore sur France Info, le maire (PS) de Nancy,
Mathieu Klein, a réclamé un reconfinement localisé immédiat, dans les
départements les plus touchés, à commencer par le sien. « La situation est
très tendue à l'hôpital, alors même que nous n'avons pas encore mesuré les
effets exacts de ce qu'a été Noël, et pas encore, évidemment, ceux du réveillon
de fin d'année. Alors oui, je suis très inquiet, je trouve que nous perdons un
peu de temps et nous attendons finalement que la situation se dégrade pour
prendre des mesures alors que nous pourrions faire preuve de plus
d'anticipation », regrettait-il.
Les derniers chiffres livrés mardi se révélant « finalement moins
catastrophiques qu'avant Noël », Jean Rottner estime de son côté que les
mesures restrictives (reconfinement ou couvre-feu anticipé) réclamées par son
collègue élu nancéien apparaissent « peut-être moins urgentes qu'avant le
week-end de la Nativité ». « Faut-il craindre un rebond consécutif au
réveillon ? C'est ce que nous cherchons à savoir et les prochains jours
seront déterminants. Pour l'heure, on est plutôt sur un plateau que sur une
courbe ascendante, ce qui fait que je suis un peu rassuré », avance Jean
Rottner.
« Je ne m'explique pas ce retard »
Le président du Grand Est n'exclut pas que sa région puisse
connaître, avec quelques semaines de décalage et de retard sur le reste du
pays, la queue de la seconde vague. « Les conditions climatiques, plus
rigoureuses, ont pu jouer également », estime-t-il. « En tout état de
cause, la forme des courbes n'a rien à voir avec celles que nous avons pu
connaître ici, de manière dramatique, au printemps
dernier. » « Nous saurons vite si les gens ont été respectueux
durant les fêtes. Si tel a été le cas, des messages forts devront être lancés
pour qu'il en soit encore ainsi à la Saint-Sylvestre (le couvre-feu
s'appliquera également ce soir-là, NDLR) », conclut M. Rottner. Interrogé
sur les futures vaccinations, l'élu régional s'étonne que 70 patients
seulement aient bénéficié du vaccin, à l'échelle de la France, quand plus d'un
million d'Israéliens et des centaines de milliers de Britanniques ont déjà été
vaccinés. « Je ne m'explique pas ce retard », admet Jean Rottner,
« sans vouloir polémiquer ».
Covid-19 : l'après-vaccin
Même « impatience » côté niçois, où le maire Christian
Estrosi aimerait que le rythme des vaccinations s'accélère. Le
28 décembre, l'édile a réuni en visioconférence le conseil local de santé
publique de la ville. À l'issue de ce dernier, il a demandé que la
campagne de vaccination commence dès maintenant, alors que la ville compte
2 300 personnes dans les Ehpad. Pour lui, l'ensemble de ces occupants
peuvent être vaccinés en une semaine. Car l'élu craint un débordement. « Face
au risque important d'un afflux de malades qui pourraient saturer les services
d'ici 10 à 15 jours », le maire de Nice a
« demandé au ministre de la Santé Olivier Véran que la campagne de
vaccination puisse commencer sans délai, cette semaine, dans les
Alpes-Maritimes », a ainsi fait savoir un communiqué du conseil de santé
publique. Ce souci d'accélérer se retrouve également dans l'opinion publique.
« En France, 70 personnes ont été vaccinées en trois jours, en
Allemagne, ils ont été 19 000 sur la même période », a comptabilisé
de son côté Alexis Karklins-Marchay, directeur général délégué chez Eight
Advisory, qui, confirmant les chiffres de Jean Rottner, note que 100 000
personnes sont vaccinées chaque jour en Israël, quand c'est déjà le cas d'un million
de personnes déjà vaccinées en Angleterre, et deux millions de
personnes aux États-Unis.
���� 70 personnes vaccinées
en 3 jours
����
Près
de 19.000 sur la même période
����
Plus de 100.000 par jour
����
Déjà
environ 1 million
����
Déjà
environ 2 millions pic.twitter.com/eE9ehg7Hn2
— Alexis Karklins-Marchay ����+����
(@alexiskarklins) December 29, 2020
Le conseil niçois expliquait par ailleurs
qu'un arrêté a été pris pour limiter la fréquentation des grandes surfaces
commerciales à la moitié de leur capacité d'accueil et prévoit de
demander au préfet d'abaisser l'horaire du couvre-feu dans certains secteurs
situés à l'est de la métropole, là où les eaux usées révèlent les plus forts
taux de contamination. Par ailleurs, alors que 120 vols arrivent
chaque jour à Nice, l'élu appelle également le gouvernement à imposer des tests
PCR aux passagers qui débarquent à l'aéroport de la ville, alors que ce n'est
le cas aujourd'hui uniquement pour les vols venant de Tunisie. Concernant les
déplacements à destination ou en provenance d'Italie et de Monaco,
Christian Estrosi aimerait que soit adoptée une interdiction de passer la
frontière pour ceux qui n'ont pas d'attestation de travail. L'idée est en effet
de limiter les allers et retours à Monaco, uniquement pour s'y rendre au
restaurant. Enfin, le conseil aimerait que le même protocole sanitaire
qu'en France soit adopté à Monaco. Une demande officielle a été faite au
Premier ministre en ce sens.
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Qui eux ces élus sont une
fois de plus dépassé par leur incompétence, pour gérer cette pandémie, car nos
voisins se font déjà vacciner en masse !
Car comme d'habitude, ils
réagissent en retard en bavassant trop plutôt que d'agir promptement, comme
d'autres pays l'ont fait logiquement !
Alors comme avec leurs
statistiques fumeuses 40 % accepteraient d'être vaccinés immédiatement dans
notre population, cela semble insuffisant pour eux ces élus qui nous gouvernent ?!
Ils n'ont pas jugé utile de
les commander rapidement résultat « ils courent après leurs queues
comme des chiens perdus » en tempêtant pour des confinements ou couvre-feux
supplémentaires qui ne sont que des mesures aléatoires de protections !
(Peut-être qu'ils se sont
souvenus à tort, du trop plein de vaccin pour la grippe H1N1 que Roseline
BACHELOT avait commandé en trop grosse quantité ou comme les masques qu’on a
détruit après)
et ont voulu faire des économies de bout de chandelles en petits boutiquiers
comptables, alors que la santé n’a pas de prix !
Et cette ineptie de plus, va
leur revenir en pleine face, par les patients qui n’auront pas été vaccinés à
temps à partir de cette date de délivrance de vaccin, car pas assez disponible en
France !?
Les actions en justice ne manqueront pas, après la fin de pandémie, elles ont déjà commencé pour la gestion des EPADH, sauf que là, il s’agit de tous les français !?
Cordialement J.DECLEF
Jdeclef 30/12/2020 15h47
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