Vaccins,
Noël : ce qu'il faut retenir des annonces de Jean Castex
Lors d'un
point presse, Jean Castex a précisé la jauge recommandée du nombre de
convives pour les fêtes de Noël, ainsi que la stratégie vaccinale de
l'exécutif.
La France a entamé, fin novembre, une première phase d'allègement
du confinement décidé fin octobre afin d'enrayer la seconde vague de
coronavirus. Jean Castex a détaillé, jeudi 3 décembre, les
recommandations du gouvernement en vue de donner davantage de clarté aux
Français sur l'organisation des fêtes de fin d'année notamment. Il a également
donné davantage de précisions sur la stratégie vaccinale qu'entend mettre en
place l'exécutif alors que la Haute Autorité de santé a livré ses
recommandations en la matière plus tôt cette semaine.
Le gouvernement recommande ainsi une jauge de six adultes à
table, sans compter les enfants, pour les fêtes de fin d'année, afin d'essayer
de ne pas accroître à cette occasion la circulation du coronavirus, a indiqué
jeudi Jean Castex. « Nous avons saisi le Haut Conseil de santé publique
pour préciser les préconisations complémentaires de prudence qu'il sera
hautement souhaitable de respecter », a ajouté le Premier ministre en
précisant attendre un avis « en début de semaine prochaine ».
Un vaccin gratuit pour
tous
En ce qui concerne la vaccination contre le Covid-19, celle-ci
sera gratuite pour tous, a annoncé Jean Castex, précisant que le
gouvernement a budgété à cette fin 1,5 milliard d'euros dans le budget de
la Sécurité sociale pour 2021. Grâce aux commandes prises au niveau européen,
« la France disposera d'un potentiel de 200 millions de doses, ce qui
permettrait de vacciner 100 millions de personnes », puisque le
vaccin nécessite à ce jour deux injections à quelques semaines d'intervalle,
a-t-il ajouté.
Vaccins européens : la loi du secret
La stratégie vaccinale du gouvernement « sera présentée au Parlement » au cours du mois de décembre, a indiqué Jean Castex qui s'« engage à ce que toute la transparence, toute la pédagogie soient faites sur les décisions que nous prendrons ». Le plan de l'exécutif sera présenté au Parlement « dans le cadre d'un débat prévu par l'article 50-1 de la Constitution », qui implique un vote, mais n'engage pas la responsabilité du gouvernement. Jean Castex a rappelé que la « transparence » était un « impératif » face aux « réticences, voire, parfois, les craintes exprimées par certains d'entre vous ».
Un million de personnes vaccinées en janvier
Le Premier ministre a par ailleurs annoncé jeudi qu'un million de
personnes seraient vaccinées en janvier, notamment dans les Ehpad, puis à
partir de février près de 14 millions de Français présentant des facteurs
de risque liés au coronavirus, puis au printemps pour l'ensemble de la
population. Au cours de la « phase 1 de la stratégie »,
« environ un million de personnes » seront vaccinées, notamment dans
les Ehpad, « ce qui correspond aux quantités de vaccins qui nous seront
livrées au cours du premier mois », a indiqué le chef du gouvernement. « Notre
premier objectif est de garantir que la France ait suffisamment de vaccins pour
sa population. Et évidemment, et c'est un autre atout des négociations
conduites au niveau européen, nous ne paierons à la fin que ce qui nous sera
effectivement livré », a souligné le Premier ministre. Le Premier
ministre a aussi appelé les Français à être « les plus nombreux
possible » à se faire vacciner, « un acte
altruiste » pour « protéger les autres », même s'il a
rappelé que la vaccination contre le Covid ne sera pas obligatoire. « On
doit aussi s'immuniser contre les peurs », grâce à « la
connaissance », a plaidé de son côté le ministre de la Santé Olivier
Véran.
Mais même si la vaccination contre le Covid-19 commence
prochainement, il faudra continuer à porter le masque et à respecter les gestes
barrières pendant « plusieurs mois », a insisté le ministre de la
Santé Olivier Véran, tout en appelant à s'« immuniser contre la
peur » du vaccin. « Le vaccin représente un formidable espoir »,
mais « au cours des prochains mois, le vaccin ne changera pas
fondamentalement le cours de l'épidémie », a-t-il déclaré. Et
d'ajouter : « Il faudra rester ensemble vigilants, par exemple
maintenir les gestes barrières, continuer de se faire tester, procéder au
traçage des cas contacts. Bref, nous resterons pendant certains mois aux prises
avec la réalité qui est la nôtre depuis quelque temps déjà. »
Lire aussi Covid-19 : l'après-vaccin
326 décès ces 24 dernières heures
Un peu plus de 300 malades du Covid-19 sont décédés à
l'hôpital en 24 heures, tandis que le nombre de patients en
réanimation poursuit sa décrue, selon les données de Santé publique France
publiées jeudi. Au cours des 24 dernières
heures, 326 patients malades du Covid-19 sont décédés à l'hôpital,
contre 313 la veille, portant le total depuis le début de l'épidémie
à 54 140. La pression continue par ailleurs de s'alléger lentement sur les
hôpitaux : les services de réanimation comptaient jeudi 3 415 patients
hospitalisés contre 3 478 mercredi, avec 184 nouvelles admissions
sur 24 heures (161 la veille).
Le nombre de personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19
poursuit également sa baisse, à 26 675 contre 26 986 la veille, après un pic de
plus de 33 000 patients atteint le 16 novembre. Le taux de positivité
(proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de
personnes testées) était de 10,7 % (10,8 % mercredi). Le nombre de
nouveaux cas de contamination confirmés au cours des 24 dernières
heures était de 12 696, contre 14 064 la veille.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car il se peut que bien de
français lambda en ai marre du bla-bla continuel du 1er ministre qui commence à
les souler avant d'avoir bu leur 1ère coupe de champagne !
Car le trop c'est trop et
qui ira vérifier les instructions de Mr CASTEX !?
Et à force de pondre de
nouvelles directives cela devient improductif et les Français en ont marre
qu'on les prenne pour des enfants !
Et donc deviennent
fatalistes, ce n'est pas mieux mais ces instructions variables au gré de la
soi-disant progression du virus selon les régions marquent une inégalité que
beaucoup de citoyens ne supportent plus !
Lors du tout début de la
pandémie avec le 1er confinement plus dur mais plus clair cela avait été bien
accepté, mais avec la suite bâclée après et les conséquences qui ont suivi jusqu’à
ce jour, car désordonnées qui sont allées dans tous les sens, les français
écoutent de moins en moins et n’ont plus confiance et prennent leurs vies au
jour le jour pour certains !
Car la communication
gouvernementale est indigeste et trop variable, ponctuée de statistiques, fumeuses
nombreuses, car on aime ça chez nos dirigeants pour essayer de se justifier !
Jdeclef 04/12/2020 11h39
Ce commentaire a été censuré par le modérateurs du point qui n'accepte pas toutes vérités bonnes à dire car bornés et préfèrent ce cacher derrière la bien pensante de nos dirigeants qui pataugent lamentablement depuis le début de la pandémie en nous matraquant de statistiques et conseils mielleux par peur d'un énième rebond qui leur seraient reprochés car mérités mais pas souhaité bien sur mais étant donné l'imprécision de ses directives si désordonnées prendre les Français pour des enfants est encore une erreur de plus !
RépondreSupprimer