« Autoritarisme »,
« misogynie » : le torchon brûle entre PS et LFI
La France
insoumise et le Parti socialiste s'invectivent par tweets interposés, chacun
accusant l'autre de calomnie et de sectarisme.
Le torchon brûle entre La France insoumise et le Parti socialiste
et les invectives par tweets interposés volent, avec comme étincelle un
commentaire de Jean-Luc Mélenchon critiquant « l'ambiguïté avec
l'autoritarisme macronien » d'Anne Hidalgo.
Retweetant jeudi 3 décembre la une de l'hebdomadaire L'Obs où la maire de Paris pose, avec en
sous-titre : « Présidentielle : la tentation Hidalgo », le
chef de file de LFI, candidat déclaré à la présidentielle de 2022, accompagnait
l'image de ce commentaire ironique : « Enfin quelqu'un au PS.
Quelqu'un qui assume l'ambiguïté avec l'autoritarisme macronien et les
connivences avec le monde des affaires. »
L'insulte de l'extrême droite
Réponse immédiate du député LFI Alexis Corbière : « Le
problème avec Emmanuel Grégoire est d'inventer une ignoble calomnie (quelle
misogynie ?) Pour salir ceux avec qui il est en désaccord sans jamais
entrer dans le fond du débat… Mais au moins, aucun talent ni intelligence ne
sont gâchés. Juste du sectarisme. »
Entre-temps, le patron du PS Olivier Faure contre-attaquait :
il retweetait le montage photo apparaissant sur le billet de blog de Jean-Luc
Mélenchon mercredi, qui associe les images de Marine Le Pen, Olivier Faure,
Anne Hidalgo et Manuel Valls surplombées par celle du polémiste Éric Zemmour,
par le passé condamné pour injure et provocation à la haine.
Un « grossier montage », a critiqué le premier
secrétaire du PS. « Hier, il amalgamait la ligne éditoriale de Marianne le Mag et Charlie
Hebdo à celle de Valeurs
actuelles. Maintenant, ce sont les socialistes qu'il classe à l'EXD
[extrême droite] avec des méthodes dignes d'elle », a-t-il fustigé.
Réponse courroucée d'Alexis Corbière : « Tu ne manques
pas d'air. En janvier 2019 tu disais de Mélenchon qu'il était en train de
+ fusionner les rouges avec les bruns + en l'amalgamant à l'extrême
droite. Et tu ne t'es jamais excusé de ces outrances… As-tu
oublié ? »
Les gauches irréconciliables
Au PS, le sénateur socialiste Rachid Temal est monté au créneau
vendredi : « C'est donc cela Mélenchon2022 ? ! Reprendre
les codes de l'entre-deux-guerres (idée du marionnettiste caché) et les teinter
de complotisme et fake news pour illustrer son blog. C'est juste à vomir et à
condamner », a-t-il lâché.
Et l'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls de
remarquer : « Cela s'appelle les "gauches
irréconciliables"… C'est assez évident, je crois. Et en plus, ce
n'est pas d'aujourd'hui », fait valoir celui qui utilisait l'expression
dès 2016.
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Il ne sait qu’aboyer et
fustiger les autres de tous bords, car il se croit le meilleur avec son égo
démesuré dans cette ancienne classe politique médiocre sclérosée rejetée en
2017 par une majorité de français !
Actuellement il n’y a pas encore
un leader politique de tous bords candidat à la présidentielle de 2022 qui
mérite l’investiture et être élu !
C’est quand même préoccupant,car
l’échéance approche surtout si on sort de cette crise sanitaire et que la situation
économique se redresse en 2021, car pour 2020 les carottes sont cuites !
Le premier tour de l'élection présidentielle se tiendrait
donc entre le 8 et le 23 avril 2022, le second tour ayant lieu deux semaines après ...
Donc cela arrivera vite, surtout si le virus est vaincu, et si on veut changer
de président, car lui n’aura pas beaucoup d’effort à faire pour rempiler avec
la catégorie de français versatiles qui se diront « on sait ce que l’on
perd, pas ce que l’on gagne » et il y en a encore plus qu’on pense,
raison pour laquelle on n’arrive pas à un vrai changement !
Jdeclef 04/12/2020 13h17

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