mardi 1 décembre 2020

Quand on a un ministre de l'intérieur qui veut faire son métier avec rigueur, on lui rogne les griffes, car il fait de l'ombre à notre pseudo monarque président des bien pensant hypocrites !

 

Darmanin et les péchés capitaux

CHRONIQUE. Le ministre de l'Intérieur a énoncé les « sept péchés capitaux » des politiques sur la police. Et lui-même, combien en a-t-il commis ?

Gérald Darmanin avait encore de l'allant, ce lundi en fin d'après-midi, après une journée fort éprouvante pour lui : un recadrage furieux de la part du président de la République ; une conférence de presse improvisée de son prédécesseur place Beauvau, Christophe Castaner, trop heureux, dans ses nouveaux habits de président des députés LREM, de lui faire la leçon entre les lignes ; l'annonce officielle que l'article 24 de la loi « sécurité globale », auquel il s'est tant accroché, allait faire l'objet d'une « réécriture ». Et le voilà qui paraît devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, pour une audition sous haute tension, après le tabassage hallucinant commis par trois policiers dans le 17e arrondissement de Paris le 21 novembre.

D'emblée, le ministre de l'Intérieur s'inscrit en faux contre l'idée que les auteurs de bavures bénéficieraient d'une impunité : la police, explique-t-il représente 7 % de la fonction publique en termes d'effectifs, et 55 % des sanctions administratives prononcées. Il n'est pas sûr que la comparaison de ces deux chiffres soit aussi avantageuse qu'il semble le considérer… Puis il rejette la faute sur ses aînés en politique, coupables à ses yeux de « sept péchés capitaux », qui se limiteront finalement à cinq dans son énumération.

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Tout d'abord, il entonne un vieux refrain qui ne peut pas fâcher les syndicats, l'insuffisance de la formation. Il regrette ensuite la faiblesse de l'encadrement, en particulier « de chefs et de sous-chefs présents dans la rue ». Troisième complainte : l'indigence du matériel, des voitures plus que fatiguées aux équipements que certains doivent acheter sur leurs deniers personnels. Concernant les images, il indique – c'est d'ailleurs la seule annonce véritable de cette intervention – la généralisation des caméras-piétons pour chaque agent à partir du 1er juillet 2021. Enfin, il revient sur le débat concernant l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), instance qui peut certes évoluer, mais qui donne, à ses yeux, toute satisfaction. La faute, insiste-t-il, revient aux politiques – entendre à ses prédécesseurs – qui n'appliquent pas les sanctions préconisées par l'IGPN, par exemple dans l'affaire Théo qui avait défrayé la chronique à la fin du précédent quinquennat.

Une forme de résilience ou d'aplomb…

Les seuls péchés qu'il n'évoque pas, finalement, ce sont les siens. Ils sont également au nombre de cinq. Péché de toute-puissance, quand il se fait fort de téléguider depuis son bureau un article mal ficelé dans une proposition de loi qui risque d'être toute entière emportée dans la tourmente. Péché d'aveuglement, quand il veut passer en force au mépris de la fracture politique qui menace. Péché de maladresse, quand il donne le sentiment de mettre l'information sous le contrôle des autorités. Péché d'obstination, quand le désordre est si menaçant qu'un simple article dans une proposition de loi remonte jusqu'au chef de l'État. Péché d'amateurisme, quand il suggère au Premier ministre la création d'une commission indépendante qui empiète sur les pouvoirs du Parlement.

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Mais le ministre de l'Intérieur, en cette journée funeste pour lui, a aussi fait montre d'une qualité précieuse en politique : une forme de résilience ou d'aplomb, au choix, qui lui a donné la force de ne pas se présenter en vaincu devant les députés.

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Une partie de la population versatile crie au manque de liberté au racisme et sur tous les défauts de l'état que certains disent policier (ce qu’ils ne connaissent pas, car dans des pays qui sont dictatorial c’est bien diffèrent) surtout quand il y a un dérapage des forces de l'ordre sur qui de nombreux trublions casseurs vandales et criminels cagoulés s'acharnent lors de manifestations organisées pour protester contre les soit disant violences policières  et forces de l’ordre qui sont poussées à bout par des individus qui ne veulent que cela pour semer une anarchie déjà rampante !

Et dont les français en plus demande qu’il y ait plus d’ordre et de sécurité pourtant, il y a de plus en plus de faits divers de violence chaque jour dans notre société française, car par trop de liberté mal encadrée ou beaucoup veulent faire leurs lois sans respecter celles de la république, alors il faut savoir ce que l’on veut et arrêter toute ambivalence!

La populace et certains bienpensants de l’opposition tape sur DARMANIN et son article de loi N°24 en passant (voté par l’assemblée nationale) mais lui a sanctionné vertement ces policiers violents dans un langage que tout français lambda peut comprendre, car ce n’est pas de sa faute, car il n’est pas derrière chaque agent des forces de l’ordre, mais l’encadrement l’était et qui les dirigeait !?

Mais répétons-le, les français veulent de l’ordre et de la sécurité, mais on n’est plus dans un monde de bisounours ou « tout le monde est beau et gentil » on le voit bien à chaque manifestation ou on conteste chaque loi dont on n’est pas d’accord n’est pas normal, car voté par nos députés élus par nous et les lois ne se font pas dans la rue !

Jdeclef 01/12/2020 13h37LP


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