Darmanin et
les péchés capitaux
CHRONIQUE.
Le ministre de l'Intérieur a énoncé les « sept péchés capitaux » des
politiques sur la police. Et lui-même, combien en a-t-il commis ?
Gérald Darmanin avait encore de l'allant, ce lundi en fin
d'après-midi, après une journée fort éprouvante pour lui : un recadrage
furieux de la part du président de la République ; une conférence de
presse improvisée de son prédécesseur place Beauvau, Christophe Castaner, trop
heureux, dans ses nouveaux habits de président des députés LREM, de lui faire
la leçon entre les lignes ; l'annonce officielle que l'article 24 de
la loi « sécurité globale », auquel il s'est tant accroché, allait
faire l'objet d'une « réécriture ». Et le voilà qui paraît devant la
commission des lois de l'Assemblée nationale, pour une audition sous haute
tension, après le tabassage hallucinant commis par trois policiers dans le 17e
arrondissement de Paris le 21 novembre.
D'emblée, le ministre de l'Intérieur s'inscrit en faux contre
l'idée que les auteurs de bavures bénéficieraient d'une impunité : la
police, explique-t-il représente 7 % de la fonction publique en termes
d'effectifs, et 55 % des sanctions administratives prononcées. Il n'est
pas sûr que la comparaison de ces deux chiffres soit aussi avantageuse qu'il
semble le considérer… Puis il rejette la faute sur ses aînés en politique,
coupables à ses yeux de « sept péchés capitaux », qui se limiteront
finalement à cinq dans son énumération.
Coignard – Autorité de l'État : le week-end noir !
Tout d'abord, il entonne un vieux refrain qui ne peut pas fâcher
les syndicats, l'insuffisance de la formation. Il regrette ensuite la faiblesse
de l'encadrement, en particulier « de chefs et de sous-chefs présents dans
la rue ». Troisième complainte : l'indigence du matériel, des
voitures plus que fatiguées aux équipements que certains doivent acheter sur
leurs deniers personnels. Concernant les images, il indique – c'est d'ailleurs
la seule annonce véritable de cette intervention – la généralisation des
caméras-piétons pour chaque agent à partir du 1er juillet 2021.
Enfin, il revient sur le débat concernant l'Inspection générale de la police
nationale (IGPN), instance qui peut certes évoluer, mais qui donne, à ses yeux,
toute satisfaction. La faute, insiste-t-il, revient aux politiques – entendre à
ses prédécesseurs – qui n'appliquent pas les sanctions préconisées par l'IGPN,
par exemple dans l'affaire Théo qui avait défrayé la chronique à la fin du
précédent quinquennat.
Une forme de résilience ou d'aplomb…
Les seuls péchés qu'il n'évoque pas, finalement, ce sont les
siens. Ils sont également au nombre de cinq. Péché de toute-puissance, quand il
se fait fort de téléguider depuis son bureau un article mal ficelé dans une proposition
de loi qui risque d'être toute entière emportée dans la tourmente. Péché
d'aveuglement, quand il veut passer en force au mépris de la fracture politique
qui menace. Péché de maladresse, quand il donne le sentiment de mettre
l'information sous le contrôle des autorités. Péché d'obstination, quand le
désordre est si menaçant qu'un simple article dans une proposition de loi
remonte jusqu'au chef de l'État. Péché d'amateurisme, quand il suggère au
Premier ministre la création d'une commission indépendante qui empiète sur les
pouvoirs du Parlement.
Cotta – Les deux erreurs de Gérald Darmanin
Mais le ministre de l'Intérieur, en cette journée funeste pour
lui, a aussi fait montre d'une qualité précieuse en politique : une forme
de résilience ou d'aplomb, au choix, qui lui a donné la force de ne pas se
présenter en vaincu devant les députés.
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Une partie de la population
versatile crie au manque de liberté au racisme et sur tous les défauts de
l'état que certains disent policier (ce qu’ils ne connaissent pas, car dans
des pays qui sont dictatorial c’est bien diffèrent) surtout quand il y a un
dérapage des forces de l'ordre sur qui de nombreux trublions casseurs vandales
et criminels cagoulés s'acharnent lors de manifestations organisées pour protester
contre les soit disant violences policières et forces de l’ordre qui sont poussées à bout
par des individus qui ne veulent que cela pour semer une anarchie déjà rampante !
Et dont les français en plus
demande qu’il y ait plus d’ordre et de sécurité pourtant, il y a de plus en plus
de faits divers de violence chaque jour dans notre société française, car par
trop de liberté mal encadrée ou beaucoup veulent faire leurs lois sans
respecter celles de la république, alors il faut savoir ce que l’on veut
et arrêter toute ambivalence!
La populace et certains bienpensants
de l’opposition tape sur DARMANIN et son article de loi N°24 en passant (voté
par l’assemblée nationale) mais lui a sanctionné vertement ces policiers
violents dans un langage que tout français lambda peut comprendre, car ce n’est
pas de sa faute, car il n’est pas derrière chaque agent des forces de l’ordre,
mais l’encadrement l’était et qui les dirigeait !?
Mais répétons-le, les français
veulent de l’ordre et de la sécurité, mais on n’est plus dans un monde de
bisounours ou « tout le monde est beau et gentil » on le voit
bien à chaque manifestation ou on conteste chaque loi dont on n’est pas d’accord
n’est pas normal, car voté par nos députés élus par nous et les lois ne se font
pas dans la rue !
Jdeclef 01/12/2020 13h37LP
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