Covid-19 :
l'Assemblée pointe « un pilotage défaillant de la crise »
D'après
le président du groupe Les Républicains, Damien Abad, la France était
« mal armée » face à la pandémie qui a commencé en début
d'année.
Cette fois-ci, la critique vient de la commission d'enquête
parlementaire de l'Assemblée nationale. Elle a dénoncé un « pilotage
défaillant de la crise » du Covid-19 par le gouvernement, a déclaré
mercredi le président du groupe LR, Damien Abad, à l'issue de six mois
d'auditions. La France était « mal armée » face à la
pandémie qui a éclaté en début d'année, a ajouté Damien Abad, alors que la
commission présentait son rapport soulignant une série de manquements des
pouvoirs publics en amont de la crise sanitaire et pendant. Le rapport a été
adopté par la commission, mais sans les voix des députés LREM, qui se sont
abstenus. Tous les autres membres se sont prononcés pour.
« Nous ne pouvions voter pour un rapport partial et partiel,
et nous regrettons évidemment qu'il ne reflète absolument pas la qualité des
auditions et des débats que nous avons menés », a expliqué le député LREM
Julien Borowczyk, président de la commission dont Éric Ciotti (LR) est
rapporteur. « Nous voulons que chacun puisse avoir accès au rapport et aux
pièces, dans la plus grande transparence : c'est la raison de notre
abstention lors du vote », a-t-il poursuivi, déplorant que « malgré
les 130 heures d'auditions et plus de 50 auditions – en
parfaite entente avec le rapporteur et en toute transparence –, tout n'ait pas
été retranscrit ».
Plus
de 50 auditions
Interrogé à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du
gouvernement, Gabriel Attal, a affirmé ne pas en avoir encore pris
connaissance. Mais « nous avons montré que nous étions à la fois dans la
gestion et dans l'adaptation de la politique qui est menée face à un virus qui
bouscule l'organisation des pays du monde entier », a-t-il ajouté. Le
rapport doit être officiellement rendu public dans cinq jours, le temps de
recueillir les observations des groupes politiques.
Coignard – Covid-19 : la valse des commissions
Au total, la commission d'enquête a mené plus de 50 auditions, dont celle de l'ex-Premier ministre Édouard Philippe et de plusieurs ministres de la Santé successifs, durant quelque cent trente heures au total. Un des moments forts avait été en juin celle du professeur marseillais controversé Didier Raoult, qui avait étrillé la gestion de la crise par les autorités et les conflits d'intérêts dans la recherche.
La commission d'enquête « n'était ni un tribunal
populaire ni un tribunal judiciaire » et il n'y a « pas de
mise en cause personnelle », assure son rapporteur Éric Ciotti.
« Rien à voir avec la commission Benalla », selon Damien Abad. Depuis
le début de l'épidémie de coronavirus qui a fait près de 53 000 morts
en France, l'exécutif a été visé par de nombreuses plaintes pour mise en danger
de la vie d'autrui ou homicide involontaire. Au total, 96 plaintes
contre des ministres ont été adressées à la Cour de justice de la République.
« Plus jamais ça ! »
La France est au « 4e rang des pays les plus
touchés en Europe », relève Éric Ciotti. « Des pays ont mieux
fait face que d'autres », martèle-t-il, chiffres à l'appui : la
moyenne dans l'Union européenne a été de 532 décès
pour 1 million d'habitants et la moyenne en France a
atteint 727 décès. « Nous constatons un manque d'anticipation et
une sous-estimation du risque épidémique, une baisse des stocks
stratégiques », avec des « problèmes de fournisseurs » pas
assez diversifiés, a listé Damien Abad, pilonnant la politique française qui
remonte jusqu'aux quinquennats précédents.
Coignard – La novlangue sanitaire du gouvernement face au Covid
Il a rappelé durant la crise le « manque d'interministériel,
de déconcentration et de décentralisation », les « messages
contradictoires sur les masques, des défaillances sur la politique des
tests » et encore les « grands oubliés » qu'ont été les
maisons de retraite et les malades hors Covid. Et de s'exclamer :
« Plus jamais ça ! » Éric Ciotti prône notamment de « retrouver
une forme de souveraineté sanitaire » et de créer un « ministère
de l'Anticipation des crises ». Selon lui, la gestion même de la crise
doit relever du ministère de l'Intérieur. Or « le ministère de la Santé
l'a préemptée ».
La commission d'enquête, devant laquelle les personnes auditionnées
doivent prêter serment, va poursuivre ses travaux au format mission
d'information alors que la circulation du virus reste forte et que la
stratégie vaccinale doit être précisée. De son côté, le Sénat, à majorité de
droite, a aussi sa propre commission d'enquête sur la crise et doit examiner
son rapport mardi.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce sont des fait établis, mais
ce n'est pas utile de faire encore des commissions pour pérorer comme on aime
tant en faire en FRANCE ou on perd son temps !?
En avril, lors du début de
la pandémie, on a vu ce que donnait un gouvernement imprévoyant totalement
dépassé (bien que les virus Covid SRAS et autres...) Passaient au-dessus
de la France depuis des décennies, mais étant moins virulents ?!
On ne s’en est pas inquiété
plus que cela...
Défaut principal à reprocher
à nos élus au plus haut de l’état ? leur imprévoyance !
Mais le deuxième épisode,
car pas du tout terminé sur cette pandémie de ce covid 19 n’a pas été correctement
pris en compte plutôt mal géré après un déconfinement de confort d’été et même
de satisfaction d’optimisme d’été du président ponctué de cacophonies pernicieuses
du gouvernement associées a des scientifiques en désaccord entre eux ? le
tout alimenté par les médias habituels !
Mais ces élites, comme on
les appelle, politiciens élus ?!
Dirigeants et scientifiques
n’ont aucun amour propre et n’ont pas cessé leurs mauvaises politiques
politiciennes !
Et s’apprêtent à subir un énième
retour de bâton avec l’assouplissement du confinement pour le 15/12 et NOEL et
jour de l’AN car le Covid 19 est toujours là, en se consolant par la venue d’une
vaccination nationale décidée par le président, mais en avril 2021 pour ne pas
prendre de risque si possible qui donnera espérons-le des résultats plus tard !
Donc résumons pour nos
dirigeants et gouvernements, le bilan du traitement de cette crise sanitaire
est médiocre (sans compter celle économique guère meilleure !?)
Après 9 mois de cette situation
chaotique on va enchainer 2021 pas serein pour autant espérant encore à un
miracle ..!?
Jdeclef 03/12/2020 12h49
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire