Gernelle –
Les massacres de Boko Haram, c'est aussi la faute de « Charlie
Hebdo » ?
ÉDITO. Que
nos champions de l'« apaisement » aillent faire un tour à Maiduguri.
Il est temps d'arrêter les dérobades face au terrorisme islamiste.
Ils
ont été rassemblés, ligotés et égorgés. Le 28 novembre, près de Maiduguri, dans
le nord du Nigeria, au moins 43 ouvriers agricoles ont été massacrés, puis une
quinzaine de femmes enlevées lors d'un raid attribué à la secte islamiste Boko
Haram, ou l'une de ses factions.
On peut regretter qu'une telle monstruosité suscite assez peu
d'émotion chez nous, mais il faut croire que c'est la loi du genre.
Peut-être aussi qu'en matière de terrorisme, comme tant d'autres,
on se croit facilement le nombril du monde. Au point qu'il se trouve encore des
imbéciles pour nous expliquer, de manière plus ou moins subtile, que les
attentats islamistes en France sont - aussi - la faute de Charlie Hebdo, des
caricatures du Prophète, ou de l'« islamophobie », et qu'il faudrait une laïcité « apaisée ». Qui
croit encore à cette sinistre farce ?
Que nos champions de l'« apaisement » aillent faire un tour à
Maiduguri, à la rencontre des nervis de Boko Haram, probablement heurtés dans
leur conscience par notre loi de 1905, afin de les rassurer… Il est triste
d'avoir à rappeler sans cesse ceci : l'islamisme ne tue pas parce qu'on le
provoque, il tue parce qu'il est l'islamisme. Et il a, au passage, assassiné
beaucoup plus de musulmans que de chrétiens, beaucoup plus de Syriens, Maliens,
Irakiens ou Nigérians que de Français ou d'Américains.
Glorieuse tribune. On
cherche en vain, aussi, dans le cas nigérian, en quoi les interventions
militaires de l'Occident peuvent être responsables de cela. Cette question vous
paraît absurde ? Pas à tout le monde, apparemment. Une tribune publiée par L'Obs le mois dernier recommandait de « sortir du déni »
sur ce sujet, et de faire un petit examen de conscience. Tout mérite certes
d'être étudié, bien sûr, y compris les opérations extérieures ratées - soit dit
en passant plus patentes de la part de l'Amérique que de la France. Mais la
causalité est en l'occurrence inversée. La rigueur historique et la
connaissance des faits ne sont pas le fort des signataires de cette glorieuse
tribune, parmi lesquels de grands géopoliticiens comme Virginie Despentes et Bruno
Gaccio (ancien des Guignols de
l'info sur Canal +), mais aussi Alain Badiou. Mais, surtout, ils
gagneraient pour leur part à « sortir du déni
» sur ce qu'est l'islamisme. Et à réfléchir avant de proférer des
énormités comme ce concept de « terrorisme de l'air », censé
désigner les bombardements de l'Otan… « Il ne suffit pas d'être inutile,
disait Francis Blanche, encore faut-il
être odieux. »
Évidemment, comme le Nigeria est loin, on dira que c'est autre
chose, une histoire particulière. C'est oublier l'allégeance, en 2015, de Boko
Haram à l'État islamique (tout comme les tueurs du Bataclan), après avoir
entretenu des liens avec Al-Qaïda (comme les assassins de Charlie Hebdo et de
l'Hyper Cacher), dont Mokhtar Belmokhtar, issu du GIA algérien, sans compter
les shebabs somaliens. Non, les carnages du Nigeria n'ont pas complètement «
rien à voir » avec ceux de Nice ou de Conflans-Sainte-Honorine.
Apathie de la société. Boko
Haram a certes ses spécificités, mais baigne dans la même marmite djihadiste,
avec ses sectes et courants se livrant parfois à une surenchère dans le
fondamentalisme, s'affrontant ou s'alliant au gré des circonstances. Le
mouvement a ainsi connu une scission il y a quelques années, certains trouvant
le leader, Aboubacar Shekau, trop radical, et estimant qu'il ne fallait pas
tuer les civils musulmans (les autres, ce n'était pas grave…). L'État islamique
aussi avait jugé Shekau trop extrémiste, ce qui donne une idée du personnage.
Toutefois, la « modération » du courant sécessionniste est à relativiser :
après l'assassinat de deux humanitaires - musulmanes - en 2018, il a fait
savoir que cela était justifié par le fait qu'elles travaillaient pour la
Croix-Rouge, signe selon lui de leur apostasie. Mais peut-être la présence de
la Croix-Rouge pour soigner les laissés-pour-compte de cette région
particulièrement pauvre était-elle une provocation… Qu'en pensent nos «
apaiseurs » ?
En 1976, l'immense musicien nigérian Fela Kuti sortait Zombie, un
disque en forme de charge contre les soldats de la dictature militaire. Cette
insolence - de plus - lui valut un raid de l'armée au cours duquel sa mère fut
défenestrée. Fela composa alors Sorrow Tears and Blood, dans
lequel il regrettait l'apathie de la société face à l'oppression : « Nous avons peur de l'air qui nous entoure / Nous avons
peur de nous battre pour la liberté »,
chantait-il, raillant les excuses invoquées ici et là pour ne pas faire front.
Aujourd'hui, de nouveaux « zombies » sont en marche : ils se
nomment djihadistes. Et ils sont nombreux ceux qui, notamment chez nous,
peut-être effrayés par l'air ambiant, cherchent des dérobades
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Mais ce Boko Haram et d’autres
groupes que l’on nomme djihadistes ne sont que des brigands criminels qui
terrorisent et avilies des populations faibles !
Mais en ce qui concerne ce terrorisme
islamique, les occidentaux grands donneurs de leçons hypocrites s’en occupent
peu, car quand ils sont touchés par des attentats, ils s’offusquent se plaignent
et versent des larmes de crocodile avec des cérémonies d’hommages et compassion
pour les victimes et notamment en France depuis 2015 et avant !
Car le nombre de pauvres innocents
qui tombent sous ses actes lâches est peu important au regard de cette Afrique
par exemple depuis la décolonisation qui s’entretue et enregistre aussi des
attentats islamiques faisant bien plus de morts en plus de leurs conflits
ethniques divers !
Et là les occidentaux s’en
lavent les mains comme Ponce Pilate, car en fait cette forme de terrorisme fait
peu de victimes dans nos pays, bien qu’infiltrés insidieusement depuis des décennies
par ces criminels parmi nous qui agissent périodiquement et frappent à l’aveugle !
Alors qu’il faudrait une
union occidentale forte pour le combattre partout, d’ailleurs en 2013, cela n’a
pas été réalisé correctement par une désunion habituelle contre DAESH E.I. entre
autres qui continue à revendiquer ces actes criminels !
Et donc il faut s’habituer à
vivre avec, comme pour le virus Covid 19, sauf que là, il n’y a pas de vaccin
et le péril de ce terrorisme islamique est toujours présent, même s’il fait
moins de mort que les accidents de la route sans vouloir être cynique excuser
moi !
Les gouvernements occidentaux
des pays libres et démocratiques riches et leurs dirigeants pleutres hypocrites
sont trop gâtés par le confort dont ils profitent depuis 75 ans !
Jdeclef 04/12/2020 10h21
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