lundi 1 mars 2021

Comme si on n’avait pas assez de sujets plus importants que de parler de ce personnage qui n'a su que montrer le mauvais côté des USA !?

 

Trump revient sur scène et montre qu’il reste le patron ?

L’ancien président américain a fait miroiter une candidature à la présidentielle de 2024, sans la formuler vraiment. Et s’est posé en faiseur de rois.

C'était sa première apparition depuis son départ de la Maison-Blanche, le 20 janvier. Et lorsque Donald Trump a débarqué sur la scène de la Conférence de l'action politique conservatrice (CPAC), à Orlando, en Floride, tout était identique à ses meetings de campagne : les casquettes MAGA des partisans, leur enthousiasme (« USA ! USA ! »), la coquetterie de l'heure de retard, la musique d'introduction, « God Bless the USA ». Tout, sauf un détail : Donald Trump n'est plus président, il n'est même plus en campagne. Ou peut-être l'est-il toujours ? Ou à nouveau ? L'idée, malgré les méandres habituels de ses discours, était simple : même sans Twitter, et même loin de la Maison-Blanche, c'est lui le patron.

Sans surprise, Trump a démonté le bilan de Joe Biden. « En un petit mois, on est passé de “l'Amérique en premier” à “l'Amérique en dernier” », a-t-il fustigé. Les thématiques reprenaient celles qu'il a toujours avancées comme étant ses points forts, à commencer par la politique migratoire. Donald Trump, qui se prévaut d'une baisse significative des entrées clandestines par la frontière mexicaine depuis que des pans de murs ou de palissades ont été construits ou reconstruits durant son mandat, a parlé d'une crise migratoire depuis l'arrivée de Biden. Il s'en est pris au « politiquement correct », à la « cancel culture ». Mais aussi aux énergies renouvelables, en critiquant les éoliennes pour la catastrophique coupure d'électricité subie par le Texas récemment, lors d'une vague de froid historique (la production d'électricité de l'État repose en réalité à 80 % sur les énergies fossiles).

Gérard Araud – Quand Washington ne répond plus

Mais même si Donald Trump a provoqué l'enthousiasme habituel lié à ces sujets, ce n'était pas la pièce de résistance, qui était son avenir politique, à lui. Une partie de son intervention a tourné autour de l'élection présidentielle « frauduleuse », qu'il prétend toujours avoir gagnée, malgré l'échec d'une cinquantaine de procès à le prouver. Et le public brûlait de savoir s'il allait annoncer sa candidature pour l'élection de 2024. Il est trop tôt pour le faire clairement, mais Trump l'a laissé entendre. Les démocrates « ont en fait perdu la Maison-Blanche. Je vais même peut-être décider de les battre pour la troisième fois », a-t-il dit. Tonnerre d'applaudissements.

La rhétorique de Trump, qui maintient depuis la nuit du 3 au 4 novembre qu'il a gagné l'élection, a été suivie par de nombreux élus républicains qui ont constaté combien elle était populaire dans la base du parti. Ils se sont lancés dans une course à l'hommage à Trump, en particulier lors de la CPAC, à la perspective des élections de mi-mandat de 2022, que très peu prennent le risque d'affronter sans son soutien. Même Mitch McConnell, le chef des républicains au Sénat, qui a accusé Trump d'être responsable de l'invasion du Capitole le 6 janvier, a assuré qu'il soutiendrait « absolument » l'ex-président si celui-ci était le candidat du parti en 2024. Cela ne l'a pas empêché d'être copieusement hué lorsque Trump a lancé son nom en pâture au public à la CPAC.

Liz Cheney dans le collimateur

Une confirmation en direct du message que Trump voulait faire passer : aucun républicain ne sera élu, en 2022, sans être adoubé par lui. Et il s'assurera personnellement de faire échouer ceux qui se sont élevés contre lui. Pour preuve, la liste des noms, articulés avec soin, des républicains à abattre. Il s'agit des 10 représentants qui ont voté pour que se tienne un procès en destitution contre lui, pour incitation à la violence le 6 janvier, et des 7 sénateurs qui ont voté pour qu'il soit condamné, quand il a eu lieu. Il les a appelés les « Rinos », « Républicains seulement de nom », acronyme répandu dans les manifestations organisées par le mouvement Stop the Steal (Halte au vol de l'élection) contestant les résultats en novembre et décembre. Parmi les cibles, Mitt Romney, sénateur de l'Utah et antitrumpiste historique, « le petit Ben Sasse », sénateur du Nebraska, qui a dénoncé « le culte bizarre pour un type », ou Bill Cassidy, sénateur de Louisiane, qui a déclaré sur CNN : « Si nous idolâtrons une personne, nous perdrons. » Au Congrès, le représentant Adam Kinzinger, de l'Illinois, qui a monté un comité pour débarrasser le parti de l'influence de Trump, a eu les honneurs de l'ancien président, de même qu'Anthony Gonzalez, dans l'Ohio. Mais Trump a réservé un traitement particulier à Liz Cheney, numéro 3 du parti au Sénat. « La bonne nouvelle, c'est que, dans son État, elle a été condamnée. Elle a dégringolé dans les sondages plus que tout être humain que j'aie jamais vu. Donc, j'espère qu'ils s'en débarrasseront à la prochaine élection. Dégagez-les tous », a-t-il ordonné. Cela ressemblait à s'y méprendre à un avertissement. Vendredi, Trump a d'ailleurs apporté son soutien à Max Miller, dans l'Ohio. « Le représentant actuel, Anthony Gonzalez, ne devrait pas représenter les gens du 16e district parce qu'il ne représente pas leurs intérêts ou leur cœur. Max Miller a mon soutien total et entier ! » a-t-il fait savoir dans un communiqué. Miller a saisi la perche : « Je me présente au Congrès pour me battre pour les habitants du nord-est de l'Ohio. Ils ont voté en masse pour le programme America First. Mais leur représentant les a trahis, quand il a voté en faveur de la destitution. » L'heure de la vengeance a sonné pour Trump.

Voici le rapport de la CIA sur l'assassinat de Jamal Khashoggi

La peur qu'elle a suscitée a si bien fonctionné qu'il n'aura pas besoin, contrairement à ce qu'il disait en privé il y a quelques semaines, de créer de nouveau mouvement. « Nous avons le parti », a-t-il triomphé. Le GOP est, pour l'instant, le parti de Trump. Même si la CPAC ne représente pas tous les élus républicains, sa popularité représente un obstacle à d'autres candidatures. Ce qui explique certaines absences notables à la CPAC, comme Mike Pence, ancien vice-président, Nikki Haley, ancienne ambassadrice à l'ONU, Mike Pompeo, ancien secrétaire d'État, qui rêvent tous de présidentielle. Ceux qui partagent cette ambition tout en soutenant Trump se livrent à des acrobaties. Ted Cruz, sénateur du Texas, a ainsi proclamé, à la CPAC : « Il y a tout plein de voix à Washington, qui voudraient effacer les quatre dernières années. Laissez-moi vous le dire tout de suite : Donald J. Trump n'est pas près de disparaître. »

Deux sondages ont été menés lors de la CPAC. La question du premier portait sur le candidat républicain favori, Trump inclus. Il en sort victorieux, avec 55 % des intentions de vote, suivi du gouverneur de Floride, Ron DeSantis (21 %), et de la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem (4 %). Dans le deuxième, Trump ne figure pas parmi les candidats et DeSantis atteint 43 % des intentions de vote. Et 68 % souhaitent que Trump se représente. Ses proches pensent qu'il laissera planer le mystère sur sa candidature, pour passer son tour, après avoir profité de l'attention et du pouvoir que cette possibilité lui confère. Il ne s'en prive pas : « Un président républicain fera un retour triomphal à la Maison-Blanche… et je me demande bien qui ce sera… Qui ? Qui ? Je me demande bien… » s'est-il amusé en conclusion. Encore faudrait-il que ses problèmes judiciaires (déclarations d'impôts à New York, 26 plaintes pour agression sexuelle, coup de téléphone pour modifier le résultat des élections en Géorgie) ne lui barrent pas la route. La conférence se termine, sur la chanson « YMCA ». Presque rien n'a changé, depuis novembre.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Et enfumer certains américains dans ses délires excessifs, voire dangereux dans ce pays immense et gigantesque ou est l'argent roi qu'il représente qui peut les mener à tous les excès dans ce faux miracle américain, mais qui en laisse aussi beaucoup sur le bord du chemin qui n'ont pas assez pour vivre !

Heureusement pour eux qu'il n'a pas été réélu, en espérant qu'il ne le soit pas en 2024, car c'est un irresponsable fat possédant tous les défauts qu'un chef d'état ne doit pas avoir, comme certains dictateurs dans des démocratures ersatz de dictatures qui existent déjà dans d'autres grands pays connus !

Les américains devraient revoir leurs systèmes électoraux défaillants par cette complexité inégalitaire, pour préserver leur démocratie pour éviter, que cet épisode scabreux ne se reproduise dans leur république américaine qui favorise ces types d'extrémistes déjantés incontrôlables pour l'Amérique et la paix du monde, car ce pays fait partie des plus puissants au monde !

Mais il faut prendre conscience que toutes les démocraties des pays libres ne vont pas bien depuis environ 40 ans et la goutte est près du bord du vase qui risque de déborder à cause de dirigeants ayant trop de pouvoirs et des populations diverses qui ont évoluées dans ces pays en voulant changer subrepticement leurs cultures ancestrales!

Jdeclef 01/03/2021 13h22


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire