Audition devant les sénateurs : « Le mystère
Benalla reste entier »
Pour la presse, « la vérité n'a pas émergé et la
République n'a pas vacillé » après le passage de l'ex-chargé de
mission à l'Élysée devant la commission d'enquête.
Sur le fond, Alexandre Benalla a assuré qu'il n'était pas le garde du corps d'Emmanuel Macron, même s'il lui est arrivé de porter une arme lors de déplacements élyséens. Sans convaincre totalement les sénateurs. « L'audition a eu lieu. La vérité n'a pas émergé et la République n'a pas vacillé », résume Guillaume Tabard dans Le Figaro. Le Parisien évoque « des réponses délayées à l'eau tiède » de la part de l'ex-chargé de mission, que Libération a jugé « particulièrement volubile », mais « sans pour autant lever toutes les contradictions apparues depuis le début de l'affaire ».
« Il a fait son show »
« Malin,
il a fait son show, sourire en coin, mais impossible d'en savoir plus sur son
véritable rôle dans le périmètre présidentiel », estime Maurice Bontinck
dans La Charente libre.
« Certes, les enquêtes parlementaire et judiciaire sont encore loin d'être
finies, mais, pour le moment, le butin paraît bien maigre pour aller
sérieusement ennuyer en haut lieu le locataire de l'Élysée », juge Olivier
Pirot dans La Nouvelle République du
Centre-Ouest. « En définitive, on a
nettement l'impression que la commission d'enquête lui a servi de tribune. De
vitrine, même », note Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne.Si « le mystère Benalla reste entier », comme le souligne Jean-Marcel Bouguereau dans La République des Pyrénées, « l'enquête judiciaire disposera d'autres moyens de le percer ». Alexandre Benalla est mis en examen notamment pour « violences » lors des manifestations du 1er mai et « port public et sans droit d'insignes réglementés »
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Car ce personnage choisi on ne sait trop
pourquoi par le président comme semble-t-il un faux homme de main à fonction mal
définie a semé le trouble un jour de mai et que si cet incident de violence
commis par ce Mr BENALLA n’avait pas été filmé et relaté par les médias à
l’affut de tout, n’aurait jamais été su ?!
Conséquences : des commissions
d’enquêtes de nos assemblées parlementaires qui n’ont pas levé les zones
d’ombres entourant cet individu qui n’a dit que ce qu’il voulait car coaché
pour sa présentation devant celles-ci au mieux par de bons conseillers surement
de la présidence ?!
Reste le coté judiciaire à venir sans
trop croire à plus de résultat !
Tout cela parce que ce soi-disant chargé
de mission floue a attrapé « la
grosse tête » à cause de trop de pouvoir que certains lui avaient
semble-t-il donné dans la sphère Elyséenne et présidentielle !
Mais le plus grave et ce qui est
déplorable, c’est que cela a freiné la marche de l’état et a mis en exergue la
gabegie des institutions élyséennes (sur la protection du président) que l’on a
compliqué, jusqu’à stopper la réforme constitutionnelle par exemple,
pourtant utile pour notre V eme république usée et vieillissante !
Et a donné une mauvaise image de la France
donneuse de leçon, mais ce n’est hélas pas la 1ere fois !
Le président par ses « caprices de monarque sans couronne »
est responsable et a perdu de sa crédibilité et pour la suite de son
quinquennat c’est préoccupant, car la France n’a pas les moyens de perdre du temps
avec de tels avatars plus sérieux que de simples couacs !
Jdeclef 20/09/2018 14h16
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