mercredi 12 septembre 2018

Malgré que les sondages ne soient là que pour alimenter les médias :


Baromètre Ipsos-« Le Point » : Macron et Philippe dégringolent main dans la main

Entre un ministre démissionnaire et une réforme fiscale hésitante, il ne fait pas bon être président ou Premier ministre en cette rentrée politique agitée.

On épargnera au lecteur la métaphore éculée du château de cartes. Pourtant, elle conviendrait parfaitement pour décrire l'effet dévastateur de la démission inattendue de Nicolas Hulot sur le projet macronien. Le ministre de la Transition écologique quitte le navire gouvernemental, et voici les deux ambitions d'Emmanuel Macron qui s'écroulent : le renouvellement du personnel politique et la mise en avant de la société civile. Soudain, ceux qui saluaient ce « nouveau monde » célébré par Emmanuel Macron déchantent en le voyant choisir François de Rugy pour remplacer le sortant. Avec seulement 25 % d'opinions favorables (- 7 points) et 69 % d'opinions défavorables (+ 9), le chef de l'État connaît sa plus forte baisse depuis son élection. Pis, les avis très défavorables grimpent, eux, à 37 %, soit 7 points de plus qu'en juillet dernier. Il faut dire que l'été, entamé avec l'affaire Benalla et achevé sur les errements autour du prélèvement à la source, n'a pas symbolisé la meilleure séquence du quinquennat.
Plus préoccupante que cette chute sondagière, la fragilisation de l'image du président au sein même de son électorat. Si les sympathisants LREM restent 84 % (- 6) à juger positivement l'action macronienne, on observe tout de même dans ce groupe des baisses inquiétantes chez certaines catégories socioprofessionnelles, représentant pourtant le socle électoral d'Emmanuel Macron. Ainsi, ce ne sont plus que 27 % (- 14) des habitants de l'agglomération parisienne qui émettent un avis favorable (- 14) sur le président, tandis qu'ils ne sont plus que 34 % des plus hauts revenus (- 8). Sans doute ébranlées malgré leur macronisme par les annonces en direction des retraités, seulement 29 % (- 12) des personnes âgées de 70 ans et plus expriment une opinion positive.
Lire aussi
Et le Premier ministre n'est pas en reste. Sa courbe de popularité suit dangereusement celle du président, malgré son intervention à l'Assemblée nationale, saluée par de nombreux observateurs, au moment de l'affaire Benalla et sa prestation télévisée de la semaine passée durant laquelle il a confirmé le prélèvement de l'impôt à la source à partir du 1er janvier 2019. Il ne cumule plus aujourd'hui que 26 % d'opinions favorables (- 6) et 63 % d'avis négatifs (+ 7). Comme pour Emmanuel Macron, c'est dans les yeux des sympathisants PS que l'image du Premier ministre apparaît la plus abîmée. Il perd 12 points d'opinions favorables (22 %) tandis que les Républicains sont encore 31 % à le juger positivement.
Autant d'éléments qui pourraient laisser penser que l'heure est venue pour l'opposition de reprendre enfin des couleurs. Mais, en dépit de cette dégringolade du couple exécutif, ni gauche ni droite ne semblent tirer leur épingle du jeu. Le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, étonnamment discret depuis quelques mois, plafonne à 18 % (+ 2) d'opinions favorables et toujours à 62 % d'avis négatifs. Auprès des sympathisants LR, il remonte d'une petite place à la 8e position, toujours loin derrière Nicolas Sarkozy (79 %), Alain Juppé (60 %) et François Fillon (58 %). Cette fois, même Nicolas Hulot dépasse Laurent Wauquiez à droite, puisque l'ancien ministre de la Transition écologique est 4e chez LR avec 57 % d'opinions favorables (+ 18).
Problème similaire au Parti socialiste, où la personnalité préférée des sympathisants a peu de chances de candidater demain à l'élection présidentielle puisqu'il s'agit encore et toujours de Jack Lang, qui cumule 62 % d'avis favorables. Quant au premier secrétaire du PS, Olivier Faure, il arrive en 13e position avec 26 % d'opinions favorables (+ 4).
Dernier enseignement à tirer de ce baromètre, la démission soudaine de Hulot aura permis à ce dernier de récupérer la première place de notre classement, avec 53 % d'avis positifs (+ 12). Surtout, preuve que son discours a fait mouche, il gagne des points auprès de tous les partis, y compris auprès du parti présidentiel. Ils sont 69 % à le plébisciter chez les sympathisants LREM, alors qu'ils n'étaient « que » 63 % en juillet dernier.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Depuis l'affaire lamentable BENALLA la crédibilité du président en a pris un coup et par ricochet celle du 1er ministre !

Il enchaîne les avatars démissions de ministres même si on s’y attendait :

Mais il n'y a pas que cela, la pression sur les retraités et autres mesures sur le peuple lambda, n'a pas arrangé cela et cela durera, car le mal est fait, car c'est cette majorité silencieuse qui avait plébiscité ce président E.MACRON qui a commis une erreur de jugement sur cette catégorie d'électeurs !

De plus il continue avec arrogance et égo démesuré inhérent souvent à nos politiciens élus présidents et çà cela ne change pas !

Sauf que les français (enfin) pardonnent de moins en moins à ces pseudos monarques sans couronne !

Dommage on pouvait espérer mieux pour ceux qui ont cru en vous, mais en réalité vous n’êtes nouveau que par votre âge Mr le président, pour le reste vous n'employez que les vieilles méthodes de vos prédécesseurs demander plus aux classes moyennes et même aux plus faibles, car ils sont les plus nombreux mais « le citron à presser n'a plus de jus » !

Jdeclef 12/09/2018 12h17

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire