jeudi 13 septembre 2018

Il a été élu à une courte majorité, ce chef de groupe LREM déjà nommé par défaut à la tête de ce groupe de l’assemblée nationale !


Richard Ferrand élu président de l'Assemblée nationale

Le patron des députés LREM est devenu le titulaire du perchoir sans faire le plein des voix de la majorité, avec 254 votes en sa faveur.

Promise à un « an II » plus compliqué, l'Assemblée nationale s'est dotée mercredi 12 septembre d'un nouveau président : comme attendu, le fidèle du chef de l'État, Richard Ferrand, est devenu le titulaire du perchoir, mais sans faire le plein des voix de la majorité. Ancien socialiste, l'élu du Finistère de 56 ans, jusque-là chef de file du groupe des « marcheurs » et éphémère ministre de la Cohésion des territoires, a recueilli 254 voix. Fin juin 2017, son prédécesseur François de Rugy l'avait emporté avec un score nettement plus large de 353 voix.
Une standing ovation de la part des élus LREM a salué l'élection de cet ex-journaliste et ex-dirigeant de mutuelle, élu depuis 2012 au Palais-Bourbon et qui a su depuis un an piloter le jeune et hétéroclite groupe macroniste, même si certains lui ont reproché d'être trop « directif » ou « distant ». Visiblement ému, le nouveau président s'est aussitôt dirigé vers la tribune pour sa première allocution, avant une passation des pouvoirs programmée dans la soirée avec François de Rugy à l'hôtel de Lassay.
Parmi les quatre autres prétendants au perchoir, Annie Genevard (LR) a récolté 95 voix et Marc Fesneau (MoDem) 86 voix, bien au-delà des 46 députés centristes. La socialiste Ericka Bareigts a obtenu 31 suffrages et Mathilde Panot (LFI), 17 voix. Pendant près d'une heure, les députés s'étaient succédé, dans une ambiance un peu dissipée, pour déposer leur bulletin secret dans une grosse urne verte, après les premières questions au gouvernement de la rentrée animées de joutes verbales. Le suspense pour le prestigieux perchoir était plus que limité : facilement investi lundi 10 septembre par les députés LREM, face notamment à Barbara Pompili, Richard Ferrand a eu l'appui de la majeure partie des « marcheurs » (312 députés sur 577). Mais la candidature de Marc Fesneau – pas une « fronde » mais un « signal » – lui a coûté des voix dans la majorité.

« Sursis au vieux monde »

Alors que le perchoir n'a jamais été occupé par une femme, des critiques se sont encore fait entendre, lors des questions au gouvernement : « Au secours Barbara » Pompili, ont lancé certains à droite. Richard Ferrand s'est vu aussi reprocher de ne pas incarner le renouvellement, y compris chez certains LREM, tel François-Michel Lambert pour qui « il n'incarne pas ce pour quoi on a voté ». Mais le choix du député breton évite une nouvelle crise dans la majorité, déjà bousculée par l'affaire Benalla. Le Premier ministre Édouard Philippe avait affirmé que les députés feraient « le bon choix ».
Aux prises avec la justice dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a laissé entendre qu'il ne démissionnerait pas nécessairement s'il devait être mis en examen. Pour le député PS Luc Carvounas, c'est la marque d'une « République des coquins et des copains ». « Emmanuel Macron offre un sursis au vieux monde », a aussi dénoncé dans les couloirs du Palais-Bourbon l'Insoumis Adrien Quatennens. Richard Ferrand ne prévoit pas de remettre en jeu sa nouvelle fonction dans un an, à mi-mandat, selon son entourage – engagement initialement annoncé pour tous les LREM au début de la législature.
Après cette rentrée qualifiée de « difficile » par des élus LREM, des dossiers compliqués attendent l'Assemblée : marathon budgétaire de l'automne, projet de loi Pacte sur les entreprises à compter du 25 septembre, mais aussi la délicate réforme institutionnelle. Richard Ferrand, qui a promis aux députés de la majorité que « l'an II sera un grand cru », devra notamment composer avec son homologue du Sénat Gérard Larcher (LR) sur ce dossier.
Effet domino oblige, les manœuvres en coulisses sont aussi lancées pour la présidence du groupe majoritaire, qui suscite « des vocations de partout », dixit un élu LREM. Le vote aura lieu en réunion de groupe mardi. Pour l'heure, seule Laetitia Avia s'est déclarée, mais sont aussi cités les noms de Gilles Le Gendre, Gabriel Attal, Amélie de Montchalin ou encore Brigitte Bourguignon (ex-PS). Ils ne devraient être que quatre ou cinq au final sur la ligne de départ.
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Car à la tête des députés de la REM du fait de son passage éphémère comme ministre de la cohésion du territoire suites à ses affaires douteuses politico judiciaire avec une courte majorité des députés (d’ailleurs toujours sous le coup d’une plainte de l’association Anticor contre la corruption pour l’éthique en politique qui a déposé une plainte complémentaire. Août 8 2018. Anticor avait déposé, le 1er juin 2018, une plainte pour prise illégale d'intérêts…)

Il était surtout un soutien important très impliqué dans la campagne présidentielle et fondation du mouvement devenu parti du président la République en Marche !

Il n’est pas très sympathique et souvent arrogant un peu comme son patron mentor, peut-être pour cela qui n’a pas eu une totale majorité des votes des députés de la REM qui étaient là en principe pour le soutenir !

Ceci étant comme d’habitude dans notre démocratie de cette V eme république pour les nominations diverses aux assemblées ou aux gouvernements de tous bords, les français ne sont que spectateurs, car ils n’ont même pas à donner leurs avis, sauf à l’élection présidentielle et législatives qui suivent !

Un ou une président()e plus neutre de cette assemblée pour la diriger aurait été plus impartiale que ce personnage !

Cela prête à sourire après la défection de N.HULOT qui a bouleversé indirectement jusqu’à l’assemblée Nationale !

Jdeclef 13/09/2018 09h30 LP

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