« Pendez les Blancs » : le rappeur Nick Conrad
nie l'accusation de racisme
Le parquet de Paris a ouvert, mercredi, une enquête pour
« provocation publique à la commission d'un crime ou d'un délit ».
Sur RTL, le rappeur se défend.
Dans un clip titré « PLB », pour « Pendez les Blancs », le rappeur chantait : « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands. Fouettez-les fort, faites-le franchement, que ça pue la mort, que ça pisse le sang. » Au-delà des mots, le clip montrait aussi un homme blanc attaché et torturé par Nick Conrad. Il reçoit en effet un grand coup de pied derrière la tête.
Sur RTL, le rappeur s'est défendu d'avoir lancé un appel à la haine. « J'ai inversé les rôles. [...] Je ne cherchais pas le buzz, ce clip est supposé amener à réfléchir et (ne) pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur. » Il se réclame d'un double discours et d'avoir voulu « inverser les rôles », « le système de manière à ce que Blancs comme noirs puissent se rendre compte de la situation ».
Malgré la polémique et les critiques, il ne regrette rien. « Je ne peux pas renier ce que j'ai écrit, ça touche le racisme, c'est la beauté de ce morceau, ça reste de l'art. » Il précise qu'il n'est pas raciste et que « 80 % des gens de l'équipe du clip sont des Blancs ». Enfin, il souligne l'importance du rap. « Le rap est né dans le ghetto, il a pour mission de dénoncer les choses. Un artiste a pour but de s'inspirer du monde pour dénoncer, que ça plaise ou non. C'est l'essence même du rap. En France plus qu'ailleurs, on a du mal avec la vérité. »
Condamnations politiques
La
diffusion de ce clip a provoqué de multiples réactions politiques. Ainsi, Gérard Collomb, le
ministre de l'Intérieur, « condamne sans réserve ces propos abjects et ces
attaques ignominieuses ».
C'est Frédéric
Potier, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme,
l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, qui a signalé le clip au procureur de Paris sur la base de
l'article 40 du Code pénal pour incitation à la haine raciale.
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes,
a appelé à ce que le rappeur soit « poursuivi et très lourdement
condamné ».
Le
parquet de Paris a ouvert, mercredi, une enquête pour « provocation
publique à la commission d'un crime ou d'un délit ». Les investigations
ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la
personne (BRDP). Selon l'article 24 de la loi
du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, les faits
sont passibles d'une peine maximale de cinq ans de prison et de
45 000 euros d'amende. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Encore un qui a besoin d'un passage à la
case prison comme ceux qui ont semés le trouble ) à l'aéroport d'ORLY ( et qui en fait n'ont pris que du
sursit par notre justice laxiste...)
Alors bien sur certains diront que c’est
de la provocation, maïs avec de tels mots impardonnables on peut aussi faire
beaucoup de mal !
Si cet individu ne supporte plus les
blancs, il faut qu'il aille en Afrique le continent noir berceau de cette
couleur de peau ou il pourra en rencontrer bien plus et vivre parmi eux
(ceci
étant il ne gagnera pas autant d'argent facile) par ses chansons insultantes
pour une catégorie d'humain différent de lui !
On est trop tolérant en France pour ce
genre de personnage !
jdeclef 27/09/2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire