lundi 10 septembre 2018

La politique est comme l'argent, elle n'a pas d'odeurs...


Comment Manuel Valls compte atterrir à Barcelone

La candidature de l'ancien Premier ministre français est un secret de Polichinelle. Courtisé par la droite unioniste, il se veut au-dessus des partis.

La candidature de Manuel Valls aux prochaines municipales de Barcelone, en mai 2019, est un secret de polichinelle. Sur place, tous s'y préparent, la donnent comme une certitude, et d'ores et déjà, la qualifient de séisme sociopolitique. Qu'il s'agisse de la maire Ada Colau, de gauche radicale et proche de Podemos, jusqu'aux forces de droite, en passant par les mouvements séparatistes catalans, chacun sait d'emblée que le pari de l'ancien Premier ministre français va profondément changer la donne. Au sein du centre droit catalan « unioniste », qui revendique le maintien dans le giron espagnol, on se bat même pour revendiquer la proximité de Manuel Valls à leur mouvement.
Ainsi, le parti libéralo-centriste Ciudadanos rêve de faire de Valls son candidat pour Barcelone : quatrième parti national et premier à l'échelle de la Catalogne, même s'il se trouve dans l'opposition, il ne compte que cinq élus municipaux, sur un total de 41. Idem pour le Parti populaire, leader de l'opposition conservatrice en Espagne, persuadé que si le Français acceptait de concourir sous sa bannière, il pourrait faire un bond en avant. En clair : dans une ville dominée par des forces de gauche globalement favorables à un référendum d'autodétermination, le natif de Barcelone et ex-socialiste Manuel Valls apparaît comme un providentiel chevalier blanc.

Appliquer le macronisme à Barcelone

Reste que l'intéressé ne l'entend pas de cette oreille. La stratégie de Manuel Valls ressemble plutôt à celle qu'avait appliquée Emmanuel Macron en 2017 dans sa campagne présidentielle : se démarquer des formations traditionnelles, s'afficher au-dessus du clivage gauche-droite, se profiler comme un candidat indépendant. « Ma formule sera transversale », a-t-il affirmé en juillet à Barcelone. Une seule certitude, en ce qui concerne son positionnement politique : Manuel Valls sera un candidat « unioniste », avec l'ambition de refaire de Barcelone, que des centaines de sièges sociaux ont fui du fait des incertitudes générées par le séparatisme, « une capitale ouverte, dynamique ».
L'ancien Premier ministre de François Hollande semble déjà en campagne. Il a écumé les quartiers, parcs, marchés de cette ville où il est né en août 1962. Car même si, dans sa jeunesse, il revenait chaque été dans le quartier de Hortà, au nord, aujourd'hui prisé des Barcelonais exaspérés par le tourisme massif, Valls est un déraciné et a un besoin vital de se constituer des réseaux sur place, si possible influents. « Il est très important de parler avec les élites », disait-il récemment. Ainsi, il a rencontré nombre de personnalités de la société civile : l'architecte Oscar Tusquets, l'écrivain Javier Cercas, l'éditeur Jorge Herralde, l'académicien Francisco Rico ; et aussi des économistes, des avocats, des entrepreneurs. Tous, bien sûr, de sensibilité pro-espagnole.
Manuel Valls amoureux d'une héritière catalane ? Ce qui expliquerait peut etre son choix ?
Sur le point de confirmer sa candidature, Manuel Valls a ainsi donné le ton de sa stratégie : il réunira des soutiens divers, dont beaucoup issus de la société civile, autour d'un mouvement transversal dont il sera le pivot et fera fi des formations classiques. Une formule qui fera de lui un candidat redoutable, aussi bien pour ses supposés amis unionistes (des socialistes au Parti populaire), que, bien entendu, pour les sécessionnistes. Ces derniers comptent aujourd'hui 29 élus sur 41. Si Valls concentre autour de sa personne un fort capital de sympathie, il pourrait menacer leur domination. Voire y mettre un terme...
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Le pire peut être en politique, c'est ces politiciens de tous bords qui retournent leur veste pour leur carrière !

Mais VALLS fait mieux cet immigré, car naturalisé français à l'origine catalan ex 1er ministre de la France ce qui n'est pas rien et même encore député à ÉVRY préfecture de L’Essonne renie de fait le pays qui l'a accueilli ?!

Il se moque délibérément des français qui l’ont élu comme député, mais certains diront qu’il est européen, d’accord, mais il fallait à la rigueur qu’il soit ministre européen, mais là c’était moins facile son choix est incongru malgré ces origines que l’on ne peut lui contester, mais décevant !

Et en plus il va semer peut-être la discorde en Espagne car la Catalogne et BARCELONE est en Espagne avant tout qu’il ne l’oublie pas que ses parents ont fui logiquement un passé de guerre civile meurtrière espagnole 1936/1939 et un franquiste pas si ancien que cela qui remonte jusqu’en 1975 décès du dictateur ?!

Jdeclef 10/09/2018 10h14LP

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