Pourquoi Alexandre Benalla ne se rendra pas à la commission
d'enquête du Sénat
Alexandre Benalla souhaitait s'y rendre, selon son avocat qui
l'en a dissuadé. Enquête en cours, secret défense..., les raisons d'un refus.
Les
sénateurs avaient convoqué Alexandre Benalla le 19 septembre. Mais ce
dernier a donné sa réponse : c'est non. Pas tant que l'instruction
judiciaire dans laquelle il est mis en examen pour des violences contre un
manifestant le 1er mai 2018 à Paris est en cours.« Il ne veut pas aller devant une commission faire des déclarations qui lui seraient reprochées par les magistrats instructeurs », a déclaré son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, à LCI. Il a par ailleurs assuré que l'ancien chargé de mission de l'Élysée « acceptait de répondre aux questions de la commission sénatoriale sitôt l'instruction close ». « Alexandre Benalla est au cœur de l'instruction judiciaire », a-t-il insisté, ajoutant qu'il réservait « l'ensemble de ses réponses aux magistrats instructeurs ». L'avocat a rappelé ainsi que son client ne pouvait répondre à des questions relatives au 1er mai, car la commission sénatoriale n'a pas le droit d'empiéter sur l'enquête judiciaire, au nom de la séparation des pouvoirs.
Secret
défense
Mais
les sénateurs peuvent interroger M. Benalla sur le reste de l'affaire,
notamment son rôle au sein de la présidence. L'avocat a notamment fait valoir
que les activités de son client à l'Élysée étaient couvertes par « le
secret professionnel » et que lui-même était
« habilité secret défense ». Dans ce contexte, « il ne peut
pas aller devant une commission d'enquête, ça ne lui est pas autorisé »,
a-t-il expliqué.Selon l'avocat, c'est à regret que son client décline l'invitation sénatoriale : il souhaitait s'y rendre comme il l'avait publiquement dit cet été. Mais « je lui ai conseillé de ne pas y aller », a poursuivi Me Liénard, lui affirmant qu'il serait « dans l'incapacité de répondre à quelque question que ce soit ». Il a précisé que la décision avait été prise lundi « tard dans la soirée ».
Filmé en train de violenter un manifestant en marge des défilés du 1er mai, Alexandre Benalla a été mis en examen le 22 juillet notamment pour « violences en réunion » aux côtés d'un employé de La République en marche, Vincent Crase. Trois policiers sont également mis en examen pour « détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection » et « violation du secret professionnel ».
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Comme si un gros bras qui se comporte comme un voyou en molestant un manifestant serait un agent habilité par le secret défense ?!
Comme par exemple un espion d'un service action genre de « James Bond » habilité à tuer pendant qu'on y est !
Cette défense pitoyable sortie de nulle part pour éviter que cet individu parle et soit interrogé par les sénateurs ?!
Là, cela dépasse l'entendement et c'est même une insulte envers les français et discrédite un peu plus en fait indirectement le président de la république qui a choisi ce personnage pour soi-disant le protéger et a admis sa responsabilité par son choix, c'est pitoyable ?!
On comprend mieux que ce chargé de mission comme on l'appelle soit armé avec multiples laisser passer et donne des ordres à des gradés de la police !
Là, on voit que nos institutions justice, polices et même les services de l’Élysée vont mal et se comporte sans garde-fou dans cette gabegie présidentielle désolé de le dire!
Et si cela vient du président lui-même, là, c’est plus grave qu’une simple erreur, cela devient une affaire d’état !
Jdeclef 11/08/2018 17h01
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