mardi 4 septembre 2018

Un jeu de chaise musicale que la nomination de F.de Rugy pour plaire aux écolos ?


EN DIRECT. Remaniement : François de Rugy nouveau ministre de la Transition écologique

Outre l'entrée au gouvernement du président de l'Assemblée nationale, la nageuse Roxana Maracineanu succède à Laura Flessel au ministère des Sports.


16 h 20 - Yaël Braun-Pivet candidate à la présidence de l'Assemblée nationale

      Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines et présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, est candidate à la succession de François de Rugy, indique un e-mail qu'elle a envoyé à ses collègues de La République en marche. "Dans le droit fil du projet qui nous unit autour du président Emmanuel Macron, je souhaite que nous poursuivions ensemble les réformes engagées au cours de cette première année afin de moderniser et d'ouvrir notre Assemblée", écrit-elle dans cet e-mail consulté par l'Agence France-Presse.      

16 h 12 - VIDÉO. Quand François de Rugy critiquait Emmanuel Macron

      François de Rugy n'a pas toujours été tendre avec Emmanuel Macron. En janvier 2017, alors candidat à la primaire de la gauche, le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire avait fustigé le futur président de la République, dénonçant son absence de programme écologique.

15 h 54 - François de Rugy "a beaucoup hésité"

      Selon Barbara Pompili, la nomination de François de Rugy n'était pas évidente. Invitée sur RMC, la députée de la Somme a expliqué que le président de l'Assemblée nationale "a beaucoup hésité". "Il savait qu'il n'y avait que des coups à prendre. En effet, succéder à Nicolas Hulot n'est pas une mince affaire. Il a pesé le pour et le contre. Il s'est dit que, s'il refusait d'y aller, quelque part, on abandonne", a-t-elle ajouté.      

14 h 53 - La République en marche adresse ses félicitations à François de Rugy

      Plusieurs personnalités de La République en marche, députés comme membres du gouvernement, ont réagi à la nomination de François de Rugy. La députée Aurore Bergé estime que le nouveau ministre est "un engagé de toujours de la question écologique" et qu'il "a su rénover l'Assemblée nationale, réformer ce qui méritait de l'être, y faire entrer la transparence". Christophe Castaner, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, a réagi sur Twitter, adressant des "félicitations à François de Rugy qui a le combat écologique dans son ADN et portera puissamment notre ambition".
Félicitations à @FdeRugy qui a le combat écologique dans son ADN et portera puissamment notre ambition. Bienvenue à Roxana Maracineanu, une championne, une engagée, une passionnée. Nous serons mobilisés à leurs côtés.
Le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, se dit "heureux de la nomination de François de Rugy", tout comme Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique, qui a "hâte de poursuivre et d'accélérer la mise en œuvre de la #transitionécologique [aux] côtés [de ce] cher François de Rugy".
Hâte de poursuivre et accélérer la mise en œuvre de la #transitionécologique à tes côtés cher @FdeRugy. Ravie de pouvoir profiter de ton expérience pour dérouler la feuille de route du Président @EmmanuelMacron et du Premier ministre @EPhilippePM. #remaniement
— Brune Poirson (@brunepoirson) 4 septembre 2018

14 h 44 - Un remplacement "à minima" pour EELV

      Plusieurs membres d'Europe Écologie-Les Verts, dont François de Rugy a fait partie, ont réagi à la nomination de ce dernier. "Pour l'heure, je me dis que ce remplacement paraît à minima. On n'attendait pas un changement de casting, mais un nouveau pacte pour l'écologie", écrit dans un communiqué l'eurodéputée EELV Karima Delli. De son côté, l'eurodéputée Michèle Rivasi souhaite "bon courage" au nouveau ministre "pour tenter de réussir où Nicolas Hulot, malgré sa notoriété et popularité, a échoué". "Mission difficile pour François de Rugy", estime Yannick Jadot : "Souhaitons-nous à tous qu'il résiste aux lobbies des pesticides, du nucléaire, de la chasse... Notre présent et notre avenir en dépendent !"      

14 h 31 - Réactions prudentes des ONG

      Plusieurs ONG et acteurs de la transition écologique ont réagi à la nomination de François de Rugy. Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la nature et l'homme, ancienne Fondation Hulot, a déclaré à l'Agence France-Presse : "Peu importe le nom du nouveau ministre. Nous jugerons cette nomination sur les actes. La présentation du budget la semaine prochaine permettra de savoir si l'électrochoc de la démission de Nicolas Hulot a ouvert les yeux du gouvernement sur l'urgence de la situation." Le directeur de Greenpeace, France Jean-François Julliard, a souligné auprès de l'Agence France-Presse que François de Rugy "a un passé engagé sur l'environnement, notamment avec ses prises de position antinucléaires". "La crainte est que, sans changement de la part d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe, il y a très peu de chances que François de Rugy fasse mieux que Nicolas Hulot", a-t-il ajouté. Jean-Louis Bel, président du Syndicat des énergies renouvelables, estime que "c'est un bon choix", mais se demande si François de Rugy "aura le poids suffisant pour réussir là où Nicolas Hulot n'a pas réussi, c'est-à-dire à surmonter les oppositions des différents lobbies".      

13 h 52 - Pourquoi Laura Flessel a-t-elle décidé de quitter le gouvernement ?

      Laura Flessel reste très laconique dans le communiqué annonçant sa démission, mais il pourrait s'agir de raisons budgétaires. Selon RMC Sport, le budget du ministère des Sports devait baisser de 6 % cette année, après une première baisse de 5 % l'année dernière. La radio précise que la ministre avait déjà dû faire face à la non-reconduction du plan héritage des JO, à hauteur de 20 millions d'euros.      

13 h 38 - Une nomination critiquée par l'opposition

      Le passage de François de Rugy de l'Assemblée nationale à l'exécutif est vivement critiqué sur les réseaux sociaux par plusieurs membres de l'opposition. "De Rugy a prétendument défendu pendant des mois les droits du Parlement et, à la première occasion, il nous quitte pour rejoindre... l'exécutif !" a écrit sur Twitter le député LR de l'Ain Damien Abad. Même son de cloche du côté du député de l'Oise Éric Woerth : "Mieux vaut être ministre que président de l'Assemblée nationale ? Encore un coup porté à l'autorité et au statut de l'Assemblée et des députés."
#DeRugy a prétendument défendu pendant des mois les droits du parlement et à la première occasion, il nous quitte pour rejoindre...l’exécutif ! #NouveauMonde #Hypocrisie #RéformeConstitutionnelle #Remaniement
Mieux vaut être ministre que Président de l’Assemblee nationale ? Encore un coup porté à l’autorité et au statut de l’Assemblée et des députés. #remaniement
— Eric Woerth (@ericwoerth) 4 septembre 2018

"Le président de séance qui a planté l'amendement contre le glyphosate à deux heures du matin devient ministre des apparences écologiques", a réagi Jean-Luc Mélenchon, président du groupe LFI à l'Assemblée nationale. Florian Philippot estime de son côté que "la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique est très regrettable" : "François de Rugy est un libéral aux convictions écologiques particulièrement faibles. Il n'est pas l'homme de la situation pour répondre aux immenses défis écologiques actuels", ajoute-t-il.      

13 h 24 - François de Rugy, un écolo réformiste

      À 44 ans, François de Rugy obtient pour la première fois un portefeuille ministériel. Partisan depuis toujours d'une écologie "réformiste", précise l'Agence France-Presse, François de Rugy avait rompu en août 2015 avec Europe Écologie-Les Verts et critiquait la "dérive gauchiste" de certains de ses membres. Adjoint du maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, il a été candidat à la primaire PS pour l'élection présidentielle de 2017, avant d'annoncer son ralliement à Emmanuel Macron. François de Rugy était devenu vice-président de l'Assemblée nationale après le départ de Denis Baupin en mai 2016 et avait été élu au perchoir au début de la mandature.
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Là, cela devrait coller c'est un écolo politicien "empêcheur de tourner en rond" qui avait pourtant critiqué en son temps, lors de la primaire présidentielle E.MACRON ?

Mais c'est un politicien ministre qui sera peut-être plus facile de mettre au pas discipliné par son patron E.MACRON ?!

Ceci dit, il a semble-t-il hésité pour sa nomination, nous verrons s'il sera aussi nul que ces prédécesseurs écolos politiques et un "toutou" bien sage pour le président, il ne peut difficilement faire plus mal !

Mais peut être que le président lui a promis des facilités pour son ministère, mais il aurait dû refuser, sut été mieux pour lui, car cela ressemble à « un piège à couillon » (excuser ma trivialité...)

Jdeclef 04/09/2017 17h08 LP

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