Plan pauvreté : « Peut-on être à la fois président
des riches et des pauvres ? »
Au lendemain de la présentation de son plan par Emmanuel
Macron, la presse s'interroge sur ce coup de barre à gauche. Sera-t-il suivi
d'effets ?
Après
l'annonce du plan pauvreté d'Emmanuel Macron jeudi, la
presse souligne vendredi que le président « tend la main gauche » et
se tient sur sa « jambe gauche » après s'être tenu un an sur sa
« jambe droite ». « Macron vire au social sans le dire »,
titre Le Figaro. « Jambe droite, jambe
gauche, Emmanuel Macron poursuit sa marche », écrit François-Xavier
Bourmaud pour qui tout cela ressemble à « une tentative de changement de
costume, celui de président des riches
contre celui de président du peuple ».
« Macron tend la main gauche », lance Libération à la une en dénonçant « un
revenu universel qui n'en a que le nom », en pages
intérieures et précisant que ce « dispositif sera surtout une refonte des minima sociaux ».Laurent Joffrin, toujours dans Libération, s'interroge : « Peut-on être à la fois président des riches et des pauvres ? » « On veut mettre tout le monde sur la même ligne de départ. C'est un progrès », reconnaît-il tout en affirmant que, pour alléger le « sac de pierres » que certains ont sur le dos, « il faut une société moins inégale. C'est-à-dire moins libérale. » Cécile Cornudet des Échos trouve qu'« Emmanuel Macron tente de montrer qu'il a une jambe gauche, mais aussi une capacité d'innovation que n'avaient pas ses prédécesseurs ». Comme d'autres éditorialistes, elle attend la suite : « Reste à transformer les intentions en exécution ».
« Prestidigitateur
social »
« Et
un pas à gauche ! » juge également Florence Chédotal de La Montagne/Centre France. « Comme touché par la grâce
d'une révélation, Emmanuel Macron parle à présent de ce scandale de la pauvreté », s'amuse-t-elle. Dans La Croix, Guillaume Goubert apprécie que
le président appelle les « premiers de cordée » à « ne pas
oublier les derniers de cordée ». « Invitation bienvenue mais qui
gagnerait à être plus pressante », note l'éditorialiste du quotidien
catholique qui rappelle que la suppression de l'impôt sur la fortune mobilière
s'est traduite par une « forte baisse des dons aux associations »
caritatives !Dans La Nouvelle République du Centre-Ouest, Olivier Pirot comprend que « les associations ont toujours peur qu'Emmanuel Macron n'agisse au final en prestidigitateur social. Prenant d'un côté ce qu'il promet de l'autre. » Pour Jean-Marcel Bouguereau, La République des Pyrénées, « ces mesures [...] vont, comme le soulignent les associations, dans le bon sens. Mais pas assez pour transformer le président des riches en président des pauvres. » « La Révolution, selon le président des riches, c'est, en résumé, mettre en place pour les plus modestes, “des droits et des devoirs”, selon la règle du donnant donnant », s'insurge Françoise Verna de La Marseillaise.
« Recyclage »
Plus
indulgent, Bernard Maillard du Républicain lorrain
souligne que le président « admet l'urgence de refonder l'État providence. Ce qui constitue déjà une belle
prise de conscience, eu égard au mépris asséné naguère aux derniers de
cordée ». « On sent bien que ce discours et ce plan n'étaient qu'un
passage obligé », affirme Bruno
Dive dans Sud-Ouest,
« une sorte de pierre blanche à poser sur le côté gauche de la marche
macroniste », insiste-t-il. « M. Macron a donc fait ce que la
classe politique et les hauts fonctionnaires font le mieux même sans
Hulot : du recyclage », conclut Alain Dusart de L'Est républicain.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais on est loin des paroles à la réalité !
Dès son élection il devient déjà « un monarque sans couronne » héritage de l'ancien régime depuis l'empire napoléonien et malgré la révolution française de 1789 !
Avec fastes liés à son mandat et vivant comme un pacha sous les ors des palais de la république française !
Depuis cette V eme république pseudo monarchique les pauvres sont toujours là, bien présent et le fossé entre les riches et très riches s'agrandit et ce même si les progrès techniques ou l’amélioration des conditions de vie dans notre pays ne cesse de s’améliorer !
Mais hélas, il y aura toujours des pauvres car on n’est déjà pas égaux à la naissance car les enfants de pauvres ont bien plus de mal à devenir moins pauvres et les riches toujours plus riches et la répartition des richesses communes de la France ne sont pas équitables loin de là !
Et surtout quand on voit des français avec famille dormir dans la rue et font la queue aux associations caritatives pour simplement manger à leur fin, c’est une honte (et il n’y a pas que çà dans la population la vieillesse très mal vécue et la solitude par d’autres de nos anciens oubliés qui finissent dans la misère et la maladie) !
Quant à nos dirigeants, ils font par obligation des gestes à minima pour se donner bonne conscience, mais surtout ce protège en favorisant les déjà nantis de leur monde et bien sûr avec des grands discours alambiqués, mais creux !
Mais attention, ce défaut est dans la nature des français individualistes qui pratique le chacun pour soi égoïste, car dans notre société "civilisée" du XXIéme siècle, l'
Jdeclef 14/09/2018 09h21LP
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